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Gérard Roux Perso
2 abonnés
53 critiques
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4,0
Publiée le 13 mars 2023
il paraît qu'adapter un livre de Stephen King au cinéma est une gageure. Pour ma part je ne me souviens que de Shining ou de La ligne verte. Cette adaptation doit faire partie des exceptions car je l'ai trouvé bien réalisée, bien scénarisée et surtout très bien jouée. Il faut dire que les trois rôles principaux sont tenus par des acteurs bien choisis et la rencontre des deux enfants avec un Anthony Hopkins déjà âgé est très riche. J'ai aussi ressenti une petite ambiance genre X Files qui n'était pas pour me déplaire.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 20 juin 2021
C'est un autre cas malheureux d'un scénariste qui prend l'histoire d'un autre la viole et n'utilise que les personnages et les événements de base à ses propres fins. Ce film semble impatient de rejoindre la ligue des adaptations fades de Stephen King. C'est simple vous voyez tout ce que vous avez à faire est de prendre une histoire de Stephen King d'enlever toute ironie et tout humour noir dans ce cas tout humour ainsi que tout ce qui peut être offensant dangereusement ou grossier ce qui représente environ un quart de tout ce que King écrit d'ajouter un tas de bêtises banales qui enlèvent tout ce qui est réel aux personnages et les réduisent à un cliché et voilà. Ajoutez une performance typique et ennuyeuse d'Anthony Hopkins dépourvue de toute émotion véritable juste des visages sentimentaux un enfant acteur médiocre et assurez vous d'utiliser la même technique d'éclairage à trois points et la même pellicule que tous les autres films fades basés sur une nouvelle de Stephen King de mémoire récente. Alors vous aurez Cœurs perdus en Atlantide qui est un gâchis. Il existe de bonnes adaptations de Stephen King en film mais celle-ci n'en fait pas partie...
Dans les 60's, un garçon de 11 ans élevé par sa mère veuve se lie d'amitié avec son voisin du dessus, un vieil homme solitaire. Rapidement, il s'avère que celui-ci est pourchassé par d'étranges individus, et possède des talents surnaturels... Soyez prévenus, le côté fantastique de l'intrigue est très secondaire, voire ne constitue qu'un prétexte pour développer un récit initiatique et une jolie histoire d'amitié. "Hearts in Atlantis" est un film bien emballé, et bien joué (Anthony Hopkins et Anton Yelchin sont touchants), et agréable à suivre. Mais son scénario manque d'étoffe, laissant son spectateur sa sa faim à plusieurs reprises, et proposant quelques facilités. Dommage car ce drame aurait vu s'élever davantage, ce qui lui aurait peut-être évité son échec commercial à sa sortie.
Etant une fan de Anthony Hopkins, je peux dire que c'est le film que jai le moins apprecié. On s attend à chaque instant à avoir un rebondissement, une action ou une emotion mais le film est plat, lineaire. Et la fin, nous laisse un peu sur "notre faim". Point positif : les scenes entre l enfant et Ted (alias Antony hopkins), tres bien joué.
Quelle déception !!! Je n'ai pas du tout aimé ce film !! Les personnages sont antipathiques et pénibles, le scénario à la limite du ridicule et on ne ressent aucun suspense, aucune émotion !!! Je me suis purement ennuyé et ça a été un calvaire de le regarder en entier !! A oublier au plus vite !!
Bon, ce n'est pas le meilleur film de la carrière d'Anthony Hopkins. L'histoire est assez originale, mais n'est pas non plus mémorable. Les acteurs jouent correctement même si l'ensemble du casting est nivelé vers le haut grâce à un Anthony Hopkins toujours aussi juste qui rend chacun de ses personnages fascinants. Ce personnage n'échappe pas à la règle. Le film est réalisé de manière très propre (il n'y a pas d'erreurs évidentes), mais il ne transcende jamais.
Quelle histoire triste...On y voit jouer Anthony Hopkins jouer avec des enfants, mais pas DU TOUT au sens enfantin du verbe "jouer". Ils tournent plutôt un drame qui puise directement dans les affres de l'enfance, bien que ce qu'on voit de cette enfance dans le film est au final assez positif. Il y a un côté fantastique dont la révélation progressive est plutôt bien gérée et les enfants jouent bien...mais Dieu que c'est triste !
Dans cette comédie dramatique réalisée par Scott Hicks, pas d’effets spéciaux ni d’actions spectaculaires ; tout se passe en douceur et en suggestion dans ce scénario adapté du roman de Stephen King. Une histoire contant le très grand bonheur de l’enfance, un monde magique comme l’était l’Atlantide. Une excellente prestation d’acteur d’Anthony Hopkins pour ce rôle sur mesure de Ted Brautigan. Les enfants sont également superbement joués par Anton Yelchin (Bobby) et Mika Boorem (Carol). La BOF nous délivre de superbes incrustations musicales des années 60 : Le king Elvis, Sinatra, Chuck Berry… « Cœurs perdus en Atlantide » est une des bonnes adaptations d’histoires écrites par Stephen King : avec La Ligne verte (5*), Dolores Claiborne (4.5*), Ça (4*), Misery (4*), Les Langoliers (4*), La Tempête Du Siècle (4*), Shining (3.5*), Les Tommyknockers (3.5*), La peau sur les Os (3*), Stand By Me (3*) … Le pitch : Ambiance trouble chez le petit Bobby : Mr Ted Brautigan, le nouveau colocataire de la maison, lui confie un job : surveiller le quartier. Ted est un homme étrange spoiler: qui devine ou plutôt ressent les choses .
Coeurs perdus en Atlantide n'est pas le plus connu des films joués par Anthony Hopkins. Pourtant ce film tiré d'un roman de Stephen King m'a laissé une impression durable, au point que je l'ai revu récemment 10 ans après la première fois et je continue de penser qu'il comptera toujours parmi mes films favoris. Ce film raconte l'histoire de bobby Garfield, un jeune garçon droit et intelligent qui souffre de l'absence d'un père et de l'égoïsme de sa mère qui passe son temps au travail et dans les futilités plutôt que de s'occuper de son fils. Elle dépense tout son argent pour elle et n'a même pas l'idée d'offrir un cadeau digne de ce nom à son enfant pour son anniversaire. Bobby devient rapidement une victime de cette société égoïste et cruelle. Heureusement il se réfugie dans son jardin secret avec ses deux amis dont Carol qui a pour lui un amour sincère. Survient un vieil homme, Ted qui emménage dans l'appartement voisin de Bobby. Très rapidement Bobby et Ted se lient d'une amitié profonde et complice. Ces deux êtres profonds essaient vainement de fuir la réalité d'un monde qui ne leur ressemble pas. Ted est un être mystérieux qui possède des dons surnaturels, raison pour laquelle il se cache car des organisations le recherchent pour pouvoir exploiter ses dons à des fins inhumaines. Ces organisations sont dirigées par des hommes sombres dans des voitures sombres. On ne les voit pas clairement, telles des ombres, mais qui pourtant semblent peupler la terre et la diriger... Ted ne fait qu'un bref passage dans la vie de Bobby car son destin semble inéluctable mais il apporte à Bobby l'essentiel qui lui manquait, l'amour désintéressé d'un grand père ou même d'un père. Il lui transmet ses dons, sa force intérieure qui permettront à Bobby de devenir un homme et de savoir se défendre contre l'adversité. Peut être même, ce qui est magnifique, on peut lire dans le dernier sourire de Ted alors qu'il est emmené, un espoir qui va au delà de cette réalité terrestre. La rencontre de Ted marquera Bobby à jamais et le passage plein de nostalgie ou une fois adulte Bobby revient sur son passé est empreint d'une rare émotion. Je dois dire qu'au delà de cette histoire étrange, ce film m'a impressionné par le message d'amour et d'espérance qu'il transporte pour des êtres en détresse, par ces magnifiques images pleines de nostalgie et avant tout par la prestation unique d'un géant du cinéma en la personne d'Anthony Hopkins. Certains auteurs pensent qu'il est nécessaire de faire des héros capables de traverser le grand nord dans la faim, le froid et à moitié déchiquetés par un grizzli pour assouvir leur vengeance. D'autres auteurs pensent que leurs héros seront capables de donner de leur personne à des êtres en souffrance, voire de se sacrifier pour imprimer de façon indélébile, un sillage d'amour dans cette humanité dans l'errance. Les premiers font du business mais les seconds donnent vraiment au cinéma la place qui lui revient.
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2,5
Publiée le 18 février 2016
« Nous sommes tous prisonnier du temps, des otages pour l'èternitè ! » Une adaptation honorable de l'univers de Stephen King avec Anthony Hopkins en tête d'affiche! Deux bonnes raisons pour cette production qui pourrait s'appeler « Retour vers le passè » . Après "Misery" et "The Green Mile", deux romans qui ont bien marchès, il ètait impossible que les producteurs ne s'emparent pas de "Hearts in Atlantis", rècit publiè par King en 1999! L'histoire raconte l'amitiè d'un jeune garçon pour un mystèrieux ètranger qui va changer sa façon de voir le monde et donc le cours de sa vie!spoiler: Le film commence lorsque le hèros revient sur les lieux de sa jeunesse pour assister aux funèrailles d'un ami d'enfance! Les souvenirs de son adolescence remontent alors à la surface, et Bobby se souvient du rôle que Ted a jouè en lui ouvrant les portes d'un nouvel avenir! C'est le rèalisateur de "Shine", Scott Hicks, qui est derrière la camèra! Le rôle de Ted est interprètè par Hopkins tandis que David Morse joue Bobby! L'autre personnage clef de ce drame intimiste est celui de la mère, interprètèe par Hope Davis! Mais ce sont les jeunes Anton Yelchin et Mika Boorem qui se taillent la part du lion avec une belle scène entre les deux acteurs en herbe, celui du premier baiser en haut d'une grande roue! spoiler: La fin du film est en revanche tirè par les cheveux où Bobby adulte rencontre (un peu par hasard) la fille de Carol qui passait par là! A noter l'excellente B.O avec des tubes d'antan (« Sleepwalk » - Santo & Johnny ; « Smoke Gets In Your Eyes » - The Platters...).
Anthony Hopkins est formidable, les relations entre le jeune héros et sa mère égoïste sont intéressantes, mais ce film manque singulièrement de rythme et de souffle. A part pendant quelques scènes très réussies, on s'ennuie un peu et on se demande où le réalisateur a voulu en venir avec cette histoire qui frôle parfois la guimauve. Notons aussi quelques erreurs de scénario, avec un personnage qui disparait si vite qu'on en voit pas l'utilité.
Cœur perdu en Atlantide : C’est ce genre de film ou on en perd pas une miette car c’est comme si on nous conté le film, et comme si on l’écouté avec la plus grande attention. Car en plus, c’est basé sur un œuvre de Stephen King donc c’est une plus valu et ça ce voit que ça vient de lieux. Car, il y a ce coté mystérieux, fantastique dans le scénario, et le film parle d’un enfant qui passe mentalement à l’âge adulte, Stephen King aimée beaucoup parler de cette période de la vie. Bon après, je sens quand même dans ce film une richesse des personnages et du scénario mais je sens aussi que il manque de détail et j’en suis sur que je l’ai trouverai dans le livre que je vais lire bientôt car c’est dur de faire une parfaite adaptation, surtout avec un film 1H30. Mais sinon, l’histoire est envoutante, surtout grâce aux personnages qui son de suite attachants ou pas, car il y a toujours du relief. Puisque c’est un petit garçon qui est oublier par sa mère a cause de son travail pas très catholique et il va prendre d’amitié avec un nouveau locataire, un vieux monsieur qui va lui ouvrir les yeux mais il y a du mystère dans cette homme qui est rechercher par des hommes en noirs. Donc voila, une histoire remplit d’amitié, d’amour avec une pointe de fantastique appréciable. Et que dire des acteurs qui sont justes impeccables, que ce soit les enfants ou Anthony Hopkins qui est d’une justesse et d’un charisme qui fait de lui un vrai acteur. Et pour finir, la réalisation est classique, bien cadré et soignée, tous ce que j’aime. Donc voila, un film qui ma bien plus.
J'avais vu ce film voici quelques temps sur RTL9. J'en ai gardé un souvenir assez agréable, d'où ma note de 4/5. Ce film est adapté d'un recueil de nouvelles de Stephen King et se concentre sur le thème du passage de l'enfance à l'adolescence, thème récurrent dans l’œuvre de King. De manière générale, ce qui rend l'intrigue particulière, est le fait qu'elle mette en exergue une double perte d'innocence : la plus évidente est la perte de l'innocence de Bobby Garfield (il l'endurera au cours de l'été 1960), et la plus discrète, quoique sous-entendue, est la perte d'innocence de l'Amérique des années 1960 à cause du meurtre de John F. Kennedy (1963) et la guerre du Vietnam qui suivra.
Le film se divise à peu près en deux parties. La première raconte l'arrivée de Ted Brautigan au domicile des Garfield, y emménageant et confiant à Bobby Garfield un petit travail qui lui rapporte 1 dollar par semaine. Brautigan semble fuir des hommes en costume sombre (cf. Bande-Annonce). La seconde partie débute à partir du moment où Bobby Garfield spoiler: se retrouve seul avec Ted Brautigan car sa mère s'est rendue à un séminaire . Elle est plus intéressante que la première, mais aussi plus sombre. J'ai lu que Scott Hicks a gommé, du script de William Goldman, les éléments les plus surnaturels : ainsi les Hommes en Noir qui pourchassent Ted ne sont plus des Extraterrestres, mais des agents fédéraux voulant utiliser ses pouvoirs parapsychiques dans le cadre de la lutte contre le communisme. Paradoxalement, le film en a peut-être souffert. Je crois qu'il aurait gagné à ce que Hicks conserve cet aspect, faisant correspondre les Hommes en Noir aux célèbres M.I.B. (Men In Black) souvent aperçus après les apparitions d'OVNIs. Dommage. Cela reste un bon film avec une atmosphère bien rendue, qui porte une nostalgie de la jeunesse, de l'insouciance de cette période de la vie. Permet de passer du temps.