On a du mal à voir la patte de Michel Gondry dans les premières minutes mais, très progressivement, l’esprit du facétieux réalisateur de « La science de rêve » se fait sentir : goût de la bidouille, esprit léger ou bien encore hymne aux trips inutiles mais tellement amusants… Il n’y a pas à dire : l’ami Michel maîtrise son sujet et j’avoue avoir passé un moment vraiment agréable, car il sait se faire léger et sans prétention. Les références sont bien évidemment multiples, et la relecture par Gondry de l’esprit condescendant que le frelon exprimait dans la série originale à l’égard de son acolyte Kato est un vrai régal qui égaille tout le spectacle. Ainsi, à revisiter un classique, notre cher Frenchy parvient un insuffler un vrai air frais dans le monde des grosses (?) licences, même s’il n’a jamais entendu renouveler le genre. Y a pas à dire : ce Gondry, c’est vraiment une valeur sûre...