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    Chien blanc
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    Livepinaud
    Livepinaud

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 octobre 2024
    Tout comme ses livres qui nous transpercent, ce film d’Anaïs ne nous laisse pas intact. Très poignant, superbement réalisé, l'angle de vue intimiste révèle des interprétations sensibles, à fleur de peau. Sujet d'actualité, malheureusement. Aide à approfondir la question du racisme, de questionner l’appropriation des luttes. J'apprécie cette auteure québécoise pour son engament personnel total, les sujets qu’elle ose aborder, pour son langage juste, universelle. Ses talents de réalisatrice sont sans équivoques.
    Lemagducine
    Lemagducine

    15 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2024
    Avec Chien blanc (2024), Anaïs Barbeau-Lavalette signe son quatrième long-métrage et adapte au cinéma l’œuvre homonyme de Romain Gary. Un questionnement essentiel sur l’acceptation de l’autre jusque dans son altérité la plus radicale.

    Après l’inoubliable La Déesse des mouches à feu (2020), grande était l’attente tournée vers la prochaine réalisation de la talentueuse Québécoise, à la fois écrivaine et cinéaste, Anaïs Barbeau-Lavalette (8 février 1979, Montréal – ). Portée par son histoire personnelle, et notamment celle de sa grand-mère maternelle, Suzanne Meloche, qu’elle n’a pas connue mais à laquelle elle avait consacrée l’un de ses romans, La Femme qui fuit (2017), la réalisatrice se tourne ici vers l’adaptation d’un texte autobiographique de Romain Gary, Chien blanc (1970).

    https://www.lemagducine.fr/cinema/critiques-films/chien-blanc-film-anais-barbeau-lavalette-avis-10069665/
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 974 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juillet 2024
    L’histoire méconnue de Romain Gary alors ambassadeur à Los Angeles durant les émeutes successives à la mort de Martin Luther King. Propriétaire d’un chien, il se rend compte que son animal a été dressé pour attaquer les personnes de couleur, il va chercher à redresser son chien. C’est fascinant mais parfois un peu léger côté scénario.
    miblan
    miblan

    4 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2024
    film très bien joué, et très intéressant de découvrir ou se remémorer cette sombre période, qui est si proche.
    bobmorane63
    bobmorane63

    189 abonnés 1 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2024
    J'ai apprécié ce long métrage co-écrit et réalisé par Anais Barbeau-Lavalette qui montre un pays des Etats-Unis et l'atmosphère de l'époque de la fin des années 60 du racisme noir avec le regard et le vécu du romancier Romain Gary et sa compagne l'actrice Jean Seberg qui militent et manifestent pour le respect des Afros Américains. Le film raconte deux histoires qui n'en font qu'une, Romain Gary prit d'affection pour un chien abandonné qui mord un noir proche , enfermé dans une cage pour tuer avec la décision de tuer ou libérer, puis Jean Seberg qui fait une pause dans son métier d'actrice qui se sert de sa notoriété contre le racisme noir. Très bonne reconstitution de l'époque Américaine bien mis en images. Le scénario est très bien élaboré et documenté et reflète superbement les ressentis et émotions des personnages joués superbement par Denis Menochet, Kacey Rohl et d'excellents seconds rôles. Une œuvre qui nous apprend sur une époque qu'on aimerait pas recommencer.
    Miami_Chorize
    Miami_Chorize

    9 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juin 2024
    Ce film n'est pas fait pour plaire aux personnes qui ont une vision simpliste du monde. Adapté d'une œuvre de Romain Gary, il présente une vision nuancée à la fois du couple (que celui-ci formait avec la comédienne Jean Seberg), de l'engagement politique (aux côtés des militants des Droits Civiques, aux États-Unis) et du rapport à un animal domestique (le fameux "chien blanc").

    Assez subtilement, la réalisatrice Anaïs Barbeau-Lavalette montre un Gary tolérant spoiler: (y compris envers les aventures de sa compagne, alors que lui est resté fidèle)
    , modéré sur le plan politique (ne partageant pas la proximité de Seberg avec les Black Panthers) et conscient de la perturbation occasionnée par l'arrivée d'une star de cinéma en plein happening politique (les caméras se braquant davantage sur l'actrice que sur les victimes des violences racistes). A ce sujet, la scène la plus marquante est celle du cimetière, spoiler: Seberg venant manifester son soutien aux funérailles d'une jeune Noire, habillée en haute couture et portant sur elle des objets de prix. On comprend un peu l'hostilité manifestée par une militante afro, même si sa remise en cause de la participation de Seberg fait écho à des attitudes plus contemporaines, du côté des "décoloniaux"
    .

    L'animal dressé par des racistes arrive là-dedans comme un chien dans un jeu de quilles. Il est à la fois touchant et effrayant. A l'image d'une partie de l'humanité, qu'une éducation défaillante porte à des comportements inadmissibles, l'animal peut-il est racheté, sauvé ?

    Le film apporte des éléments de réponse, par petites touches. La conclusion mêle noirceur et lueur d'espoir. Ce film est pour moi une excellente surprise.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 209 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juin 2024
    En 1968, aux États-Unis, la haine raciale s’accentue depuis l’assassinat de Martin Luther King. L’écrivain Romain Gary et sa femme Jean Seberg, qui vivent à Los Angeles, recueillent un chien égaré et ne tardent pas à découvrir que ce dernier a été dressé exclusivement pour s’attaquer aux noirs…

    La réalisatrice québécoise Anaïs Barbeau-Lavalette (La Déesse des mouches à feu - 2020) adapte le roman éponyme (1970) de l’écrivain français Romain Gary et nous replonge dans les heures sombres de la lutte des noirs américains pour leurs droits civiques. Il s’agit de la 2ème adaptation du roman, après celle de Samuel Fuller qui s’en était librement inspiré avec le cultissime Dressé pour tuer (1982). Pour cette nouvelle adaptation (sortie fin 2022 dans son pays d’origine), la réalisatrice traite un sujet fort et (hélas) toujours d’actualité (faut-il rappeler le mouvement "Black Lives Matter" aux débuts des années 2010 et les émeutes en 2020 ?), mais dont la mise en scène soporifique vient clairement desservir le film dans son ensemble.

    Dépeindre le couple Gary / Seberg à travers la lutte pour la déségrégation était bien évidemment une idée très intéressante sur le papier, notamment à travers le portrait de Seberg qui prend part à une lutte qui ne lui appartient pas. Mais le sujet est survolé et on préfèrera garder en mémoire le thriller politique de Benedict Andrews (Seberg - 2019). Malgré d’excellents acteurs (Denis Ménochet & Kacey Rohl), Chien blanc (2022) peine à convaincre et s’oubliera aussitôt.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 juin 2024
    Le thème du roman autobiographique de Romain Gary publié en 1970 est bien connu. Il se déroule à la fin des années soixante à Los Angeles où Gary fut consul général. Il y vit désormais avec sa femme Jean Seberg et leur fils, Diego. Seberg (Kacey Rohl) délaisse sa carrière d’actrice pour la lutte politique aux côtés des Black Panthers pour l’égalité des droits et contre la discrimination raciale. Pendant ce temps Gary (Denis Ménochet) recueille un berger allemand conditionné à attaquer sauvagement les Noirs. Plutôt que de l’euthanasier, Gary décide de le rééduquer avec l’aide de Keys, un dresseur afro-américain (K. C. Collins).

    La réalisatrice canadienne Anaïs Barbeau-Lavalette dit avoir voulu adapter "Chien blanc" après avoir découvert que sa grand-mère avait été liée à la lutte des Afro-américains contre la discrimination à la fin des années 60 et qu’elle avait peut-être croisé Jean Seberg. Elle a voulu souligner l’une des questions centrales du livre : la position des Blancs dans la lutte contre le racisme. « Est-il possible de participer à une lutte qui ne nous appartient pas ? » Jean Seberg d’un côté, Romain Gary de l’autre ont chacun leur manière de répondre à ce questionnement : l’un par l’action militante, l’autre par l’écriture.

    "Chien blanc" avait déjà été, très librement, adapté par Samuel Fuller en 1982. Son sujet reste d’une actualité brûlante, aussi bien aux Etats-Unis qu’en France, avec le mouvement #BlackLivesMatter et ses surgeons. Pour autant, assez bizarrement, ce "Chien blanc" dégage un fade parfum de désuétude. Il filme (dans les Laurentides au Québec) une Californie de carton pâte, figée dans un passé révolu. Le couple formé par Jean Seberg et Romain Gary y demeure opaque. On ne comprend pas plus ce qui l’unit que ce qui est en train de le fissurer. Denis Ménochet, en voie de gabinisation avancée, réussit à la perfection à ne rien jouer. C’est le trou noir, si j’ose dire, du film, à côté de Kacey Rohl qui elle aussi échoue à rendre Jean Seberg émouvante.
    Aure L
    Aure L

    23 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2024
    Un pan de l'histoire à ne pas oublier, un engagement à comprendre et une vérité à établir.
    La réalisation ressemble à un patchwork entre fiction, documentaire et fondu au noir qui n'aide pas à rester dans l'histoire.
    BLS Moviedebrief
    BLS Moviedebrief

    16 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juin 2024
    « Ça ne tient pas…»
    …la route. Le thème est intéressant sur la ségrégation au US dans les années 60 et le combat pour les droits civiques. On découvre que des « chiens blancs » étaient dressés spécialement pour chasser le noir en fuite… Romain Gary (Ménochet pas au top) et sa femme Jean Seberg, sont les héros d’une histoire mal racontée qui laisse de marbre.
    Jipéhel
    Jipéhel

    58 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juin 2024
    Sans mordant

    Ainsi donc la québécoise Anaïs Barbeau-Lavalette, dont je connais mal la filmographie à part son Inch’Allah de 2011 aura dû attendre plus de deux ans pour que ces 96 minutes arrivent enfin sur nos écrans français. 1968 - Etats-Unis. Martin Luther King est assassiné et les haines raciales mettent le pays à feu et à sang. Romain Gary et sa femme l’actrice Jean Seberg, qui vivent à Los Angeles, recueillent un chien égaré, dressé exclusivement pour attaquer les Noirs : un chien blanc. L'écrivain, amoureux des animaux, refuse de le faire euthanasier, au risque de mettre en péril sa relation avec Jean, militante pour les droits civiques et très active au sein des Black Panthers. Un drame pesant, mais hélas, extrêmement démonstratif et qui pourtant ne convainc pas. Hélas, Samuel Fuller était déjà passé par là en 1982 avec son White Dog. Incontestablement, cette nouvelle version manque par trop de souffle pour passionner le spectateur.
    C'est en retrouvant Diego Gary, le fils de Romain Gary, et en échangeant longtemps avec lui que la cinéaste a découvert que sa grand-mère et Jean Seberg, s'étaient côtoyées dans leur lutte pour les droits des afros-américains. Il y avait très peu de personnes blanches dans ce combat et encore moins de femmes. C'est suite à ce lien probable que Diego a donné carte blanche pour l'adaptation du roman de son père. A quel point un conflit, une guerre, une douleur qui ne nous appartient pas peut-elle devenir la nôtre ? Voilà la question de fond à laquelle ce film tente d’apporter une réponse. Malgré quelques beaux moments de tension, le film ennuie pas mal et peint à implanter ses personnages dans une réalité et l’émotion ne vient jamais. Une fois de plus, qui trop embrasse mal étreint. A vouloir traité tous les sujets en même temps, le scénario passe à côté d’a peu près tout l’essentiel. Une déception.
    Alors, on se dit qu’on va se rattraper avec le casting. Hélas, il est victime des mêmes faiblesses. Denis Ménochet est un immense acteur mais là, il peine à incarner vraiment le grand écrivain, prisonnier qu’il est de la vision trop didactique du scénario. Kacey Rohl n’arrive pas non plus à entrer dans la peau de la magnifique Jean Seberg. K.C.Collins, lui, est parfait en dresseur obstiné. Comme pour en rajouter une couche, la mise en scène veut faire – artificiellement -, dans le beau, l’esthétique et nous épargne aucune affèterie chichiteuse, l’ennui gagne rapidement. Et c’est bien dommage en regard de l’importance du sujet traité – maltraité devrais-je dire -, dans ce drame dévitalisé qui sonne creux.
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2024
    L'histoire reste une autobiographie, et ce, même si la thématique reste les conséquences de la lutte des droits civiques sur la vie intime du couple et qu'il y a une dimension philosophique il n'en demeure pas moins qu'il y a des omissions qui laissent perplexe. Ainsi le film suppose que Jean Seberg ne tourne plus alors qu'elle est toujours aussi active avec trois films tournés en 1968. Le plus gênant est sa liaison peu discrète avec Hakim Jamal, si le film le suggère effectivement, ainsi que son attrait "pour son fric et son cul" il est complètement occulté le fait qu'il la battait aussi ; et oui un Black Panther pouvait également frapper sa maîtresse. Le scénario reste intéressant si on accepte l'unique réflexion philosophique menée par Romain Gary/Ménochet et ce rapport avec ce chien qui n'est qu'un chien pour Jean Seberg, mais que le dresseur noir tente de sauver jusqu'à cet ultime rencontre entre lui, le chien et le romancier. C'est sur ce gros plan final de cette scène, sur le visage du dresseur, que le film aurait dû terminer. Malheureusement la cinéaste veut marteler son message, use donc de grosses cordes moralisatrices (jusqu'ici ce n'était pas suffisant, le spectateur est sans doute trop stupide ?!). Un final lourd et poussif qui gâche le film et qui va en contradiction avec la voix Off tirée des textes de Romain Gary bien plus fins et doux à l'oreille. A conseiller néanmoins.
    Site : Selenie.fr
    stéphanie Panza
    stéphanie Panza

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2024
    Menochet en romain Gary émeut, en l incarnant de manière sensible et en montrant à voir toute l humanité profonde de ce grand écrivain.
    Les nombreuses images d archive ponctuent le film qui dénonce un racisme intolérable et historique envers les noirs.
    J ai été émue et je recommande ce film
    Kwara
    Kwara

    8 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2024
    Encore un grand merci à Télérama, qui me sert quelquefois de baromètre pour choisir mes films. Il me suffit de voir leur notation, et tout simplement de penser l'inverse. Film magnifiquement interprété par Denis Menochet, le sujet n'étant même pas à mettre en doute tellement il est poignant, suivant le récit de Romain Gary. Un excellent moment à voir ce film !
    Anne CC
    Anne CC

    10 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mai 2024
    Film canadien, dramatique.
    D"un côté Romain Gary recueille un chien dressé pour attaquer uniquement les Noirs, de l'autre sa femme Jean Seberg soutient les Black Panthers, après l'assassinat de Martin Luther King.
    Couple fragilisé : "Le plus grand risque, c'est d'aimer".
    Emeutes, manifestations, racisme, répression par les forces de l'ordre à Los Angeles en 1968.

    Film inspiré d'une histoire vraie, un monde en noir et blanc.
    Acteurs pas très crédibles et malgré un sujet sérieux et toujours d'actualité, le film est relativement décevant et peu convaincant.
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