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Bart Sampson
342 abonnés
646 critiques
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3,0
Publiée le 22 mai 2024
Film qui a mis deux ans à sortir sur nos écrans et qui a reçu un accueil mitigé à sa sortie et je comprends pourquoi après l avoir vu. On est pas très convaincu par les deux acteurs qui campent Romain Gary et Jean Seberg. Malgré le contexte politique assurément important, le film pêche à nous faire entrer dans son histoire...
Très beau film évoquant une période difficile des US ( est elle finie ?). Magistral Denis Menochet dans cette histoire assez méconnue de nos contemporains, mélangeant images d’époque avec scènes filmées…Du coup, il faudra lire le livre…
Très bon film. Une super représentation du racisme au Etats-Unis a l’époque de Martin Luther King, et que toute la dernière génération de jeunes devrait voir pour gagner en maturité et en empathie.
Classique mais assez intense, le long métrage que nous offre Anais Barbeau Lavette est une belle adaptation d'un romain Gary anecdotique dans le geste, mais terriblement évocateur dans le propos, ce que la cinéaste capte avec grâce
Que s’est-il passé en 1968 ? En France, on pense surtout aux évènements qui se sont déroulés au printemps, les fameux évènements de mai 1968. Aux Etats-Unis, il y a eu aussi des mouvements étudiants, mais plus tard, à la fin du mois d’août. Dans ce pays, ce sont d’autres évènements qui ont plus particulièrement retenu l’attention : au Viêt Nam, l’année a commencé avec l’offensive du Têt et ce fut l’année qui fut la plus meurtrière pour l’armée américaine ; le 5 juin, Robert Kennedy a été assassiné ; et, puis, quelques semaines auparavant, le 4 avril, le pasteur Martin Luther King avait été assassiné à Memphis, assassinat qui a entraîné de nombreuses émeutes un peu partout dans le pays. A l’époque, Romain Gary résidait à Los Angeles avec son épouse Jean Seberg et leur fils Diego et, s’il fut bien Consul de France dans cette ville durant 4 ans, il ne l’était plus, contrairement à ce qui est annoncé au début du film. Par contre, l’écrivain et la comédienne se sentaient concerné(e)s par les émeutes raciales que vivait le pays, tout en ayant une appréciation différente quant à ce qu’il et elle pouvaient apporter à ces mouvements. Le parcours de Jean Seberg était celui d’une activiste, elle s’impliquait en participant à des manifestations de soutien à la cause des afro-américains et affichait son accord avec l’idéologie des Black Panthers. Romain Gary était davantage dans une approche intellectuelle du phénomène, une approche avant tout humaniste même si il lui arrivait également d’agir, par exemple en facilitant la libération sous caution d’un jeune militant noir. Continuez la critique sur https://www.critique-film.fr/critique-chien-blanc/
Au sein d'une séance de Ciné surprise AFCAE, quelle découverte ! Après une introduction pour présenter le contexte des vies de chacun des protagonistes de cette autofiction, le film monte progressivement en intensité et débouche sur des choix extrêmement difficiles. Mais bravo à la nuance, la réflexion et la foi en l'humanité. Le bon débrief à l'issue de la séance a permis d'échanger sur nos ressentis et d'en apprendre plus sur les subtilités que cette œuvre contient !
Bon film à l'atmosphère franco américaine canine avec des bons acteurs, un scénario qui nous garde en éveil, des bons acteurs et 2nd rôle. J'ai bien apprécié !
C'est un bon film qui traite d'un sujet important. Entre autre la réalisatrice, nous laisse une multitude de détails très intéressants à interpréter dans l'ensemble de l'œuvre. Elle arrive à mélanger le passer et le présent d'une manière très subtile avec une belle composition des plans. Ce qui est dommage, c'est que certains personnages mériteraient plus de développement, ce qui fait qu'on peut avoir un peu de distance avec eux. Mais ce n'est pas pour autant que les acteurs livrent une mauvaise performance, loin de là, surtout pour Kacey Rohl dans le rôle de Jean Seberg. C'est un film qu'on doit prendre le temps de regarder et surtout où il faut être attentif à chaque détail pour l'apprécier 👍
Superbe filme relatant avec beaucoup de sensibilité et de justesse un passage de la vie de Romain Gary et de sa compagne Jean Seberg, sur fond de conflit interracial, à la suite de l’assassinat de Martin Luther King. Film d’actualité car forçant le spectateur à s’interroger sur sa place ainsi que son propre rôle à assumer devant la bêtise humaine et le racisme. Comment faire avancer la société de manière juste? Est-ce que l’on peut changer des comportements appris et acquis? Comment sauver l’autre ? Comment garder un amour qui se délie jour après jour? Gros plans magnifiques permettant une encore plus grande proximité avec les personnages ainsi que leur tourmente individuelle.
Un sujet intéressant ou plutôt plusieurs sujets intéressants: le couple que forment Romain Gary et Jean Seaberg, l'histoire de ce chien dressé contre les noirs et enfin le racisme. Surtout la puissance des propos de Romain Gary formidablement interprété par Denis Ménochet.
Adaptation du livre de Romain Gary, centrée sur un instant de sa vie aux Etats-Unis en 1968, secoués par les émeutes déclenchées par lors de l'assassinat de Martin Luther King et plus généralement par la ségrégation, centrée aussi sur la relation en déliquescence avec sa femme Jean Seberg, militante très engagée, et la rencontre d'un chien dressé à attaquer les afro-américains. La réalisatrice canadienne a truffé sa fiction de documentaires de l'époque qui alourdissent considérablement le film. Ca plombe le film qui n'avait pas besoin de ça pour dénoncer le racisme et la bêtise humaine de toutes parts.
Très loin de Dressé pour tuer de Samuel Fuller, violente et libre adaptation du roman de Romain Gary, Chien blanc de Anaïs Barbeau-Lavalette contextualise à outrance son histoire dans l'Amérique de la fin des années 60, celle du racisme exacerbé et des manifestations massives, après la mort de Martin Luther King. Cela passe par des extraits d'actualité de l'époque, entre autres, tout en essayant d'intégrer cette ambiance délétère avec l'évocation du couple infernal Gary/Seberg, lui l'écrivain à succès, elle l'actrice qui n'hésite pas à militer pour la cause noire. Le talent de la cinéaste québécoise (La déesse des mouches à feu) est indéniable mais en l'occurrence elle a du mal à faire coexister trois récits en un seul long-métrage, d'à peine plus de 90 minutes. En résulte un film à message pas très léger, pour que le monde cesse de voir tout en noir ou tout en blanc, et surtout disparate entre ses différentes intrigues, au point que le canidé raciste ne représente plus qu'un symbole maladroit, même si ses scènes sont les plus impressionnantes. Malgré son immense talent, Denis Ménochet a, de son côté, du mal à personnifier Romain Gary, auquel on a retiré son côté excentrique. Mais c'est pire encore pour Kacey Rohl, dans une bien pâle interprétation de Jean Seberg, avec une totale absence du charisme ingénu qui la caractérisait.
Je suis allé voir « Chien blanc », le nouveau film d’Anaïs Barbeau-Lavalette. Ouf ! Après les dernières images, j'ai laissé défiler tout le long générique. Même après, je ne me suis pas tout de suite relevé, encore sonné par ce que je venais de voir. Le scénario est une adaptation du roman éponyme de Romain Gary, un livre fort mais méconnu. En 1968, le double lauréat du Goncourt vivait à Los Angeles en compagnie de sa femme, l’actrice Jean Seberg. L’écrivain recueille un chien, qui se révèle adorable avec tout le monde. Sauf avec les personnes noires. C’est que Batka est un de ces « toutous spécialement dressés pour aider la police contre les Noirs ». Un « chien blanc » ! Cette découverte plonge Gary dans un profond désarroi. Tout le monde, y compris Seberg, le pousse à faire tuer son clébard. Mais il refuse, s’obstinant à le faire rééduquer. Tout cela se déroule sur fond de luttes pour les droits civiques aux États-Unis. Barbeau-Lavalette a tiré de ce récit autobiographique un film déchirant, troublant et bouleversant sur le racisme.