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    La Tour
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    150 critiques spectateurs

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    Alice025
    Alice025

    1 676 abonnés 1 366 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 septembre 2022
    Je n'ai pas du tout aimé ce film. Je pensais voir une histoire centrée sur comment s'échapper de cette tour et découvrir le mystère qui l'entoure, pas du tout. Elle est plutôt concentrée sur la cohabitation et la survie des résidents à l'intérieur. Cela pouvait être également intéressant si l'histoire avait été bien traitée, ce qui n'est absolument pas le cas. On ne s'attache à aucun des personnages, les résidents prenant tous des décisions aussi bêtes les unes que les autres, on passe d'un laps de temps à un autre avec des actes sans logique, c'est mou, c'est chiant, bref on est complètement indifférent à leurs sorts... A éviter.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    Audrey L
    Audrey L

    640 abonnés 2 592 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 janvier 2023
    Quelque part entre la misogynie éhontée, le scénario qui se paye ouvertement notre tête, et un discours sur la lutte des ethnies et des classes sociales coincées dans un immeuble qui pompe tout sur un précédent (et récent) film, La Tour se pose là. Une séance éprouvante, où l'on agrippe les accoudoirs pour se retenir de partir, furibond d'être tant pris pour des jambons. Le fait même que Guillaume Nicloux présente ce navet sidérant comme "un concept original" nous apprend déjà deux choses : soit il n'a pas vu High Rise (et la taule critique que ce film de 2016 - déjà pas bien qualitatif - a essuyé) et n'a pas cherché si son "idée" a déjà été réalisée, soit il espère à l'inverse qu'on ne l'a pas vu. Mais là où Nicloux se démarque, en revanche, de son prédécesseur, c'est dans l'incroyable enchaînement d'inepties scénaristiques dont il voudrait nous gaver jusqu'à la dernière seconde (qui nous achève bien). Alors donc, nous avons le postulat de base qui est cet immeuble étrangement coupé du monde extérieur, où un voile noir infranchissable enferme les habitants de toutes classes sociales, toutes religions, toutes idées pour s'en sortir, toutes volontés de s'entretuer ou s'entraider. Jusque-là, on reste dans les clous de ce qu'un film angoissant peut proposer, sauf que La Tour va rapidement se concentrer à montrer les femmes comme des ventres (poules pondeuses) ou des sextoys (monnaie d'échange pour les Messieurs) tandis que les hommes luttent et réfléchissent en groupes... Ce n'est que le début des festivités. Si vous étiez intrigués par ce voile noir, et vouliez avoir quelques réponses à cette histoire mystérieuse : soyez prévenu, Nicloux se fout de vous. spoiler: Qu'est-ce que c'était, ce voile noir ? Pourquoi est-il apparu ici et à ce moment ? Disparaît-il après ce que l'on voit du film ? Que sont devenus les gens qui habitaient au-dessus du 4è (qui a fini par s'évaporer... Sont-ils descendus, ont-ils été acceptés, rejetés, sont-ils morts) ? Qu'est-ce que c'est que cette scène de gens qui jettent des billes de couleur par la fenêtre ?
    Au secours, un scénariste, vite... Mais peut-être le scénariste a préféré jeter l'éponge, en voyant qu'il devait nous faire passer sérieusement l'idée qu'on voit spoiler: des plantes potagères pousser sous des lampes de bureau, qu'on voit une période de huit ans défiler comme si la nourriture des frigos (et quelques chiens du voisinage) pouvait subvenir à tous ces gens (soupir du spectateur fatigué), et une anthropophagie de bébés qui n'est là que dans un but de choquer le badaud (avec une logique imparable, d'un point de vue totalement pragmatique : imaginez une femme enceinte qui doit consommer plus, sur neuf mois, pour espérer avoir un nourrisson de quelques kilos à l'arrivée...
    Vous voyez la débilité du raisonnement ? Vous êtes plus intelligents que le scénariste). On s'est rapidement épuisé, à essayer de trouver du positif (le cadrage et la lumière, admettons) dans un film qui se moque de nous en retour, des efforts à sens unique qui nous ont laissés un goût amer. De la violence qui n'a rien d'original (on sait que cela se passerait comme ça dans pareille situation, la surprise aurait été de déjouer cette lutte des classes toute trouvée), des scènes-chocs inefficaces car illogiques, un postulat mystérieux qui nous rejette comme des malpropres si on essaie de le comprendre (avec une fin ouverte qui nous abandonne sans plus d'intérêt), des femmes-ventres rétrogrades et des plans de montées dans les escaliers qui ne finissent jamais (mais il y a combien d'étages ? C'est la Tour Montparnasse ou quoi ?!)... La Tour est votre pire cauchemar en festival, une tour-ista.
    Marie Claude A
    Marie Claude A

    12 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 février 2023
    je n ai jamais vu un film aussi nul, des gens sont partis de la salle avant la fin, j ai failli en faire de même
    les effets spéciaux sont plus que nuls, même en 1980 on faisait mieux
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    177 abonnés 1 150 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 février 2023
    On pourra remercier Guillaume Nicloux d'avoir tenté (le film de genre) mais c'est loupé. Alors qu'une tour d'une cité de banlieue se retrouve submergée dans le vortex, devenant ainsi une parfaite allégorie de la distanciation existant entre les quartiers populaires et la société française en général, la lutte des classes et des ethnies se met en place pour survivre. Le regard se porte sur le comportement sociologique, le surnaturel n'aura jamais de réponse, c'est un parti-pris qui se défend sans problème. Mais le jeu est globalement catastrophique et la mise en scène à l'unisson...jamais une mort d'enfant dans un tel film n'aura été montré de manière aussi plate.
    Clarisse Red Jaspe
    Clarisse Red Jaspe

    8 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 février 2023
    Cela fait bien longtemps que je suis allée voir un film avec une grosse envie de quitter le film avant la fin.
    Pourquoi avoir fait ce film réellement ? Je ne comprends pas la démarche du film et où on souhaite nous amener.
    C'est très vulgaire, creux, depourvu d'histoire réelle. On s'ennuie en fait....
    spoiler: Ça accentue pas mal de caractère racial. Chacun vie avec ses homologues et c'est une guerre civile qui est menée entre chaque etnie.

    J'ai l'impression que le but du film est de montrer à quel point l'homme peut être mauvais dans une situation comme celle-ci. C'est du chacun pour soi... et ça gratuitement...
    Complètement déçue d'avoir voulu donner sa chance à ce film...
    Lil Sprite
    Lil Sprite

    42 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 février 2023
    Vu en Avant première à Gérardmer.
    Un film français ambitieux mais malheureusement qui (pour moi) passe à côté de ce que son concept aurait dû nous offrir.
    Les acteurs principaux sont bons, le reste du casting est en surjeux et après la première demi-heure, le film part en blabla inutile et se traine pendant le reste du temps. Dommage
    RedArrow
    RedArrow

    1 674 abonnés 1 534 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 février 2023
    Et soudain le néant... Sans explication, une tour HLM se retrouve isolée du monde par des ténèbres meurtriers. Aussi hétéroclite que cosmopolite par sa diversité, le microcosme formé par les habitants du lieu tente d'organiser sa survie face à l'impossible. Avant que le temps ne fasse encore plus dégénérer la situation...

    Une population précaire laissée au ban par ceux qui devraient lui apporter des réponses, un confinement forcé qui la condamne toujours plus à ce statut de bulle à part du monde extérieur... La signification de la noirceur qui vient envelopper les appartements de "La Tour" a les contours évidents d'un cri d'alarme sociétal laissé depuis trop longtemps sans réponse. Mais la spécificité de ce constat inquiétant va avant tout permettre à Guillaume Nicloux ("Cette Femme-là", "La Clef") d'exposer sa vision désespérée et surtout plus large de la condition humaine ici dépouillée de tout carcan social.

    Certes, devant une situation aussi extraordinaire, l'environnement de ce HLM va pousser un temps ses occupants à se réunir en clans définis par des affinités vers ceux qui partagent les mêmes origines, opinions ou croyances... Mais la narration, pensée en ellipses, va s'acharner à démontrer le mirage éphémère que représente ce mode de fonctionnement, brisant de l'intérieur -quand ils ne s'entredévorent pas- chacun de ces maillons communautaires par la barbarie qui les gangrène ou les parasites individualistes qui causeront leurs chutes.
    Par son postulat et le nihilisme jusqu'au-boutiste qu'il engendre (l'Homme sera décidément toujours un loup pour l'Homme), "La Tour" avait de quoi faire entendre une petite voix étonnamment sombre dans le cinéma de genre français mais le résultat est hélas beaucoup trop maladroit, ne trouvant que rarement la tension qui aurait pu l'élever à un niveau plus percutant (au-delà de quelques séquences chocs) et peine à installer/maintenir un soupçon d'empathie vis-à-vis de ses protagonistes sur la durée (le jeu très amateur de certains acteurs n'y aide pas).

    Les intentions nichées dans les fondations de "La Tour" sont donc louables et sa construction n'est pas dénuée d'intérêt mais le bâtiment apocalypto-HLM inauguré au cinéma se loupe malheureusement sur de trop nombreux points de son architecture centrale pour rester dans les mémoires.
    Camille Chatenier
    Camille Chatenier

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 février 2023
    Le film le plus nul de l’histoire de tout les temps. Je ne comprends pas pourquoi il passe en salle. Les scènes sont vulgaires, incompréhensibles, inutiles, immondes et écoeurantes. La maltraitance verbale, visuelle et animale me répugne. C’est la première fois de ma vie que je voulais quitter la salle au bout de 30 minutes de film. Je vous déconseille fortement d’aller le voir. Interdit au -16 ans devrait-il être. En supplément, les acteurs jouent tellement mal, c’est un supplice de le regarder jusqu’au bout.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 266 abonnés 7 532 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 février 2023
    Un matin, les habitants d’une cité isolée découvrent que leur tour est enveloppée par un mystérieux brouillard opaque. Mais le plus inquiétant, c’est que cette espèce de plasma semble dévorer tout ce qui tente de le traverser…

    Guillaume Nicloux (Valley of Love - 2015) change radicalement de registre pour celui du drame fantastique. La Tour (2023) est un huis clos étonnamment ronflant et plombé par une écriture flemmarde et un trop plein de personnages. Bien évidemment, le pitch de départ renvoie à des films bien connus du grand public tels que The Fog (1980) de John Carpenter et son remake The Mist (2007) de Frank Darabont, pour le côté brouillard maléfique ou entité extraterrestre. Moins connu du grand public, on pensera aussi à deux huis clos qui se déroulent dans une cité HLM (et une barre d’immeuble lugubre), avec Territoire ennemi (1987) de Peter Manoogian, ainsi que Citadel (2012) de Ciarán Foy. Après ces quelques similitudes, faut-il pour autant espérer quelque chose d’original de la part de Guillaume Nicloux ?

    Très rapidement, on constate qu’il n’en sera rien, Guillaume Nicloux nous perd relativement vite, il y a tellement de protagonistes que l’on finit assez vite par ne plus s’y retrouver, tous les habitants de la tour s’étant regroupés par ethnie (ou par "race", dixit le film). Au fil des mois, voir des années (les habitants sont piégés au sein de leur tour d’habitation), ils finissent inévitablement par se mettre sur la gueule, chaque étage est en guerre avec celui du dessus ou du dessous. On est dans l’archétype de la tour HLM du 93, multiethnique, avec les rebeus, les noirs et les babtous qui se liguent les uns contre les autres. Les ellipses sont en surnombre, on passe de quelques mois d’enfermement à plusieurs années (!), sans que l’on sache réellement comment ils font pour continuer à se nourrir spoiler: (on les voit faire pousser quelques plans de salades, élever en batterie des chats et des chiens pour les bouffer… on n’y croit pas un instant).


    Là où le réalisateur parvient à montrer les effets néfastes d’un tel enfermement, c’est lorsque l’on constate le niveau de déchéance des uns et des autres au fil du temps, psychologiquement et physiquement, ils finissent tous plus ou moins par perdre les pédales et des stigmates apparaissent sur leur peau. Sans parler du niveau d’insalubrité qui ne fait que prendre de l’ampleur à tous les étages.

    Guillaume Nicloux a-t-il voulu réaliser ici une parabole fantastique sur le confinement en se focalisant pendant 90min uniquement sur les rapports humains (conflictuels) sans jamais chercher à faire la lumière sur ce qui se passe à l’extérieur (quand, pourquoi, comment ?), sans parler de toutes les personnes qui se sont fait aspirer, avaler, manger ? par ce mystérieux voile noir (que sont-elles devenues ? Sont-elles toujours vivantes ou réduites en bouillie ?). La Tour (2023) se retrouve rapidement en pilote automatique, avec la loi du plus fort qui guide l’ensemble des résidents. Au final, ça tourne en rond jusqu’au dénouement final qui nous laissera non seulement sur notre faim, mais aussi sur un arrière-goût d’inachevé.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Lycoon
    Lycoon

    6 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 février 2023
    Que dire, ce film est juste nul en fait, et quelle déception, un énorme gâchis.

    Pourtant la bande-annonce laissait espérer autre chose : un thriller français bien original comme on en fait peu, un huis-clos dans une tour de cité. Malheureusement, cela ne sert de prétexte dans le premier quart d'heure pour définir un terrain de jeu de sables mouvants dans lequel le réalisateur s'y enfonce comme son histoire.

    Puis, plus rien, le néant, la redondance, comme une boucle : plan sur un groupe de personnes dans la cage d'escalier, puis une personne dans son appartement, puis à nouveau un groupe de personnes dans l'escalier, etc. Et ceci sans jamais que l'on ne revienne au concept du film, qui pourtant nous a fait venir en salles. Sans parler de sauts dans le temps qui n'apportent eux non plus absolument rien à l'intrigue. Sans parler des personnages auxquels il est impossible de s'attacher, par leur nombre, et leurs décisions stupides, et ce malgré un jeu très correct.

    La volonté du film est évidente dès le début et n'est vraiment pas mauvaise : l'isolement des gens de cité, leur regroupement par ethnicité, etc. Seulement, une fois le message compris, on s'ennuie, et rien de ce qui nous est montré vient le servir. Pire encore, le récit vient déshumaniser les personnes en les faisant se tuer entre elles.

    Une interrogation à laquelle quelqu'un pourrait me répondre m'a traversé l'esprit pendant le film : spoiler: s'ils n'ont plus de quoi manger, comment nourrissent-ils leurs animaux domestiques pour les élever puis les manger ?


    Bref, un beau ratage qui aurait pu être évité dès une lecture avisée du scénario.
    Yves DEPLAN
    Yves DEPLAN

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 février 2023
    Incompréhensible toujours de l'électricité et de l'eau ????? Fin qui nous laisse perplexe ??? Je regrette d'avoir dépensé 13,60€ pour ce film
    Napoléon
    Napoléon

    144 abonnés 1 565 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 février 2023
    Totalement raté. Les acteurs sont tout simplement nuls avec une mise en scène et des dialogues risibles. Le scénario est absent avec seulement quelques spasmes scénaristiques vides et sans intérêts. L'oeuvre se voulant un drame sociétal engagé se déroulant en huis-clos, s'avère au final un film vide de force et de sensation avec une idéologie postmoderne sans argumentation et hors sol.
    DamienReloaded
    DamienReloaded

    29 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 mai 2023
    Un postulat de départ intéressant et puis...que dalle !
    Une réalisation fade, des acteurs poussifs, des clichés navrants sur la banlieue et surtout, de l'ennui, des longueurs, des bâillements...
    Bref, le cinéma français se rate encore dans le domaine du fantastique. Triste.
    oooooooooo
    oooooooooo

    101 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2023
    Le film de genre invite rarement au meilleur, restant le plus souvent soumis à certaines règles de formatage épuisantes pour un spectateur ayant quelques exigences.
    Monsieur Nicloux avait clairement l'étoffe pour aborder ce cinéma. Le film en tire profit pour ses choix de matières brutes (casting de choix, qui s'en sort sans éclat, mais sans fautes), la sécheresse du traitement (ce qui ne veut pas dire économie de forme, en témoigne le sound design toujours imposant). Il s'affranchit aussi de toutes règles dramatiques convenue, le film fuyant sans se construire vraiment (ce qui découragera bien des spectateurs nourris aux séries télé).
    C'est au poids de ce dernier choix, choix pourtant honorable qu'il faut défendre, qu'il échoue finalement à produire un très bon film. Si celui ci retient l'attention du spectateur avec une tension tenue (mais sans excès), il le laisse à sa fin étrangement sans empreinte. Le film ne marque pas, objectif pourtant premier d'un film de genre auquel il n'appartient peut être pas. Fausse piste.
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 février 2023
    Il y a presque toujours eu une bonne dose de nihilisme dans le cinéma de Guillaume Nicloux, et la tendance va en s'accentuant au fil des années, qui marque une volonté bien établie du réalisateur de ne pas donner au public le confort qu'il attend. Ce côté "à rebrousse-poil" peut fonctionner, dès lors que le sujet qu'il traite n'est pas intrinsèquement sans nuances dans la noirceur. Mais nettement moins quand le cinéaste s'attaque au fantastique comme il le fait dans La Tour, qui nous précipite d'emblée dans une situation extrême, sans échappatoire. Moins une allégorie qu'une parabole sociale, le film enferme son propos dans un scénario bien peu travaillé, non exempt de provocations gratuites, dans lequel il faut comprendre qu'en cas de posture de survie, l'homme est un relou pour l'homme et obligatoirement versé dans un repli communautaire. La triste démonstration s'accompagne hélas d'une écriture cahoteuse et de dialogues souvent ineptes qui ne font guère la part belle à des personnages, beaucoup trop nombreux, dont nul d'entre eux ne marque un tant soit peu. Si le postulat de départ intrigue un temps, il ne tient pas sur la durée, ne parvenant pas même à créer l'effroi et encore moins à intriguer, tant une multitude de détails pratiques (concernant ladite survie) nuisent à la crédibilité de l'ensemble. Au final, on ne s'attache à rien, ni aux protagonistes, à la description rudimentaire, ni à une action confinée qui ne tend que vers le néant.
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