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FaRem
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2,0
Publiée le 16 mai 2023
À leur réveil, les habitants d'un immeuble ont la désagréable surprise de voir qu'ils sont coupés du monde. De leur fenêtre, ils ne peuvent pas voir à un mètre, car une matière noire les entoure. Très vite, les différents étages s'organisent pour se rationner en eau et en nourriture et les premiers clans et premières tensions apparaissent. Si le début est bon ou plutôt a du potentiel, on remarque très vite qu'il n'y a pas de scénario derrière. Concernant le déroulement, je n'ai pas de doute sur le fait que ça se passerait de la même manière dans la vraie vie, car la nature humaine est comme ça, mais il y avait largement de quoi faire mieux. À part des sauts dans le temps, il n'y a aucun développement. On ne sait rien de leur nouveau mode de vie. Il y a des conflits qui apparaissent ici et là, des actions sorties de nulle part, mais il n'y a rien derrière. C'est clairement le gros point noir de ce film qui est finalement malaisant, mais pas pour les bonnes raisons.
Guillaume Nicloux s'essaie au film de genre pour notre plus grand désarroi. spoiler: Durant cinq années , les habitants d'une tour vont devoir vivre en autarcie face à un mystérieux mal qui ronge l'extérieur. Fan de films d'horreur, le cinéaste tente d'innover mais ne trouve pas la clé pour nous faire adhérer à son projet. Les dialogues sont creux, la violence gratuite omniprésente et le climat de malaise s'installe mais dans le mauvais sens. En effet, le film dégage un sentiment nauséabond de communautarisme exprimé clairement par l'acteur/rappeur Hatik. Dommage, car il y a une réelle volonté de dépoussiérer le genre mais le résultat final souffre de trop nombreux clichés.
Le scénario de départ était très malin et la bande annonce prometteuse m'a donné envie de voir une vraie proposition de genre FR. Mais dès le début ce fut une grosse déception dans le traitement : le film est extrêmement mal écrit et les acteurs jouent très mal. Les réactions des personnages n'ont aucune logique, tout le monde s'énerve extrêmement rapidement et la tension monte d'un cran sans que l'on comprenne. Très vite le film tourne en rond, n'ayant pas grand chose à proposer par rapport à son concept de départ, il se concentre sur la survie dans l'immeuble. Survie qui devient vite malsaine car on va toujours plus loin dans l'horreur et cela en boucle. Oui on a compris que les femmes marchandaient leur corps et sont devenues des "poules pondeuses", pourquoi nous le rappeler toutes les 2 scènes ? Enfin, je n'ai pas supporté le racisme constant du film, sous prétexte de montrer que le communautarisme s'installe dans l'immeuble, le réalisateur multiplie les clichés et les dialogues à la limite du racisme... Je lui reconnais 2 qualités : un certains savoir faire dans la mise en scène et une tension présente (notamment grace à la bande sonore) mais je n'ai pas aimé ce film.
Film assez spécial qui nous parle du confinement dans une sorte de huit clos horrifique et surnaturel... Malgré le fait qu'il ne dure qu 1h29 le film paraît durer des plombes... Le rythme est mal géré je trouve... Le réal a voulu tout miser sur l ambiance glauque et malaisante j ai l impression... Et effectivement ce côté là est bien fichu... Cependant on s ennui et on a l'impression de tourner en rond tout le long... La fin est étrange... Manque d action et de punch... L ensemble paraît déprimant en ce qui concerne la cohabitation et le vivre ensemble...
Un film de genre français assez bien fichu et qui va au délà du délire un peu gore que laisse présager sa bande annonce.
Au cœur d’une cité, les habitants d'une tour se réveillent un matin et découvrent que leur immeuble est enveloppé d’un brouillard opaque, obstruant portes et fenêtres – une étrange matière noire qui dévore tout ce qui tente de la traverser. Pris au piège, les résidents tentent de s’organiser, mais pour assurer leur survie ils succombent peu à peu à leurs instincts les plus primitifs, jusqu’à sombrer dans l’horreur...
On est très vite plongés dans une atmosphère à la Mad Max où chacun essaye de survivre au dépends du voisin.
Une fois que l'on a accepté de partir dans le "trip" du réalisateur le film est très agréable à regarder.
La fin se termine sur le ton du conte universel et peut en dérouter certains qui voudraient trouver une logique à l'affaire.
Superbe direction d'acteur ( essentiel pour faire passer la pilule) et photographie style sépia un peu sale jsute ce qu'il faut pour bien flipper le spectateur !
Une idée de départ intéressante qui ne fait illusion que cinq minutes. Ceux qui espèrent voir un film de SF seront très déçus. On ne revient jamais sur ce qui arrive à la tour pas plus qu' on ne cherche à s'en défaire( pas montré en tout cas). On se contente de raconter un survivalisme qui devient aussi une lutte communautaire. on reste interdits devant les choix que font les personnages. et forcément en 1h25 le tout est trop léger et de plus porté par des acteurs bien peu convaincants
Jamais vu un film aussi nul !!!! Interdit aux moins de 12....j aurais dit 16 !! Film vulgaire, sans scénario, j écris mon avis pendant le film, hâte qu'il finisse !!
Résumé à la con : Une bonne poignée de génies vivant dans le même immeuble font face à un phénomène des plus troublants et décident de former des sectes communautaires qui préfèrent rester tout en bas de la pyramide de Maslow plutôt que de se filer des coups de main.
L’avis cool : Ce film de Guillaume Nicloux habituellement tourné vers d’autres registres, c’était quand même une belle promesse de film à concept sauce fantastique. Résultat: la direction artistique de ce huis clos est soignée et la proposition aussi radicale que pessimiste. Et même si le casting est plutôt inégal, quelques bonnes idées sont de la partie.
L’avis moins cool : Ça fait déjà un petit moment que l’on se demande si nous arrivons dans une nouvelle ère où l’on s’autorise de ne pas offrir de fin aux films. « La Tour » vient confirmer la théorie. Alors que globalement, l’écriture des dialogues était plus encourageante que la moyenne, on termine sur la phrase la plus tristement inconsistante de l’univers. J’ai croisé le regard rempli d’effroi de moult inconnus dans la salle de ciné lorsque nous avons compris qu’il s’agissait bien du premier nom au générique de fin, juste là sous nos yeux ébahis.
C’était un peu facile de vous proposer THE FOG du roi Carpenter alors on vous conseille : - THE MIST, 2008 - Frank Darabont - DANS LA BRUME, 2018 - Daniel Roby
Juste pas bon, en vrai j'ai rien a dire sur le film a part que le concept qui était plutôt cool a la base a été gâché par une réalisation pourrie, un scénario mal écrit et des acteurs inégaux, comme Hatik qui joue pas très bien sans être horrible. On a des scènes dégoûtantes ou des scènes de nudité absolument pas utiles le tout dans une ambiance glauque et malsaine avec des personnages ABSOLUMENT pas attachant. Bref j'ai vraiment rien a dire mais c'était pas fou et j'attendais vite d'en finir.
Que dire de ce... de cette... comment ça ? Tout est dit dans les divers commentaires. Amateur de films fantastiques, j'étais particulièrement intéressé par cette nouvelle tentative française. je ne parle pas de film de genre, expression débilo-journalistique qui ne veut rien dire, tout style de ciné étant un genre en lui-même selon sa thématique, ainsi Godard, Rohmer, Maiwenn, Oury, Zidi ou Melville faisaient des films de genre, le leur. Revenons à La tour. Je craignais comme d'hab une idée originale avec hélas peu de moyens. Je n'ai pas été déçu par les trois premières minutes, l'idée d'un extérieur sombre, vide, hostile... Et je n'ai surtout pas été déçu non plus par le manque de moyens : cadrage, prises de vues, dialogues, cerveaux et neurones des... allez, je dirai, des actrices et acteurs filmés dans leur jus. Il aurait sa place à la cérémonie des César tant il regorge de clichés, enrichis de dialogues fins et subtils, d'expressions émouvantes qui nous prennent aux tripes. J'en ai pleuré. De rire, tellement c'est caricatural au fil des séquences. A celles et ceux qui ne l'ont pas encore vu, passez à autre chose, sinon, bon courage.
Filmographie plutôt en dents de scie pour Guillaume Nicloux depuis ses débuts. Quelques films réussis (Valley of love, Les confins du monde), certains très drôles (ceux avec Houellebecq) et d’autres très mauvais. Le thème de celui-ci était tentant. Dans l’ensemble j’ai trouvé cela assez réussi. Une certaine ambiance s’installe dès les premières images, le chaos s’installant progressivement. Rien ne nous est expliqué et c’est très bien comme ça. Casting entièrement inconnu mais pas plus mal non plus. Une sorte de parabole sur les confinements que nous avons vécus et une évocation de l’âme humaine aussi pessimiste que sans espoir. Inquiétant et angoissant. Plutôt une bonne surprise donc.
Les réactions de ces personnages sont incompréhensibles ou du moins complètement irréalistes ou invraisemblables. En effet, aussitôt les gens paniquent et comprennent ou du moins soupçonnent que ce noir qui englobe leur tour est fatale et qu'ils ne peuvent donc pas sortir. Trop forts ils sont ! Comme si les habitants pouvaient s'attendre à un phénomène paranormal aussi trouble ?! N'importe qui penserait juste à une nuit bien noire, ou à une éclipse, tandis que la plupart aurait osé sortir rien que "pour voir". Mais l'idée derrière cette histoire est intéressante, à savoir comment une centaine d'habitants s'organisent, comment les uns et les autres comprennent qu'il va falloir survivre avec ou contre les autres, loin d'être solidaires tous ensemble le communautarisme s'impose, tous les vices s'éveillent comme en tant de guerre, la tour se ghettoïse. On se demande à quoi sert les ellipses qui ne font pas du tout avancer le schmilblick surtout la dernière qui s'ouvre sur une conclusion vaine et inepte. Le pire reste l'écriture des personnages, un panel de caricatures auxquelles on ne s'attachent jamais. Finalement on se moque un peu de ce qui peut leur arrivée comme si on suivait un film d'horreur qui ne s'assumait pas vraiment. dommage... Site : Selenie.fr
Un super pitch de départ, une réalisation franchement médiocre et surtout des acteurs plutôt mauvais font de l'ensemble un film dispensable. Dommage car l'idée était vraiment bonne avec l'évolution sur plusieurs année d'un microcosme forcé au sein de cet immeuble HLM.
Un film que ne fonctionne pas. Son concept était intéressant sur le papier surtout dans notre monde post confinement. Mais dés le départ les réactions des personnages paraissent improbables, leurs interactions ne fonctionnent pas et quelques aberrations finissent de plomber le film et le sous texte qu il voulait mettre en avant. C est raté et c est bien dommage.
Un film de genre français qui part plutôt bien avec un solide climat d'angoisse mais qui fait pschit très rapidement à cause dans un premier temps d'un casting assez mauvais qui appuie en outre extrêmement sur le clivage racial en y apportant tout sauf des solutions. De fait les personnages sont inintéressants au possible et on tourne méchamment en rond côté scénario. On s'ennuie ferme, les quelques rebondissements sont improbables et pour finir on n'aura aucune explication sur quoi que ce soit. Une perte de temps en somme.