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Chaîne 42
139 abonnés
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2,5
Publiée le 9 janvier 2024
On ressent une recherche poétique et enfantine assez forte dans ce petit film surréaliste mais il abouti à des sentiments mitigés comme si on avait voulu faire correspondre trop de choses différenciées. Pourtant beaucoup de simplicité dans la monstration de l'enfance, on peut cependant douter de la justesse du jeu des fillettes bien que cela peut être en partie intentionnel. Le principe du deuil, de l'écoulement de la vie et de l'improbable de la rencontre proposée avec sa mère enfant se heurte à trop d'incohérences qui ne tiennent pas de l'onirisme dans les images mais d'un fantastique tordu car cela n'est justifié que par des dialogues abscons d'un sentimentalisme parfois maladroit. Le sens poétique se heurte à trop de ce qui ressort comme étant des préjugés là où a pourtant recherché à ne pas en faire transparaitre. Un manque de simplicité du fait que celle-ci a été mal proportionnée par rapport aux images. Une ambition forte qui n'est réussit qu'à moitié et dont le rendu est peu satisfaisant bien que délivrant quelques jolies impressions dans ses essais.
Thèmes (mort, deuil, parentalité, enfance, histoire familiale, mémoire, communication, transmission) intéressants et bien traités. La jeune fille ne joue pas toujours très naturellement. L'enchainement brutal sans transition des scènes est souvent désagréable et me semble un peu trop conceptuel pour les petits enfants qui ont du mal à suivre la naration. pas assez de musique.
Oui, c'est lent et poétique, mais bien que l'idée de base soit intéressante, je n'ai pas trouvé l'histoire prenante. Les petites filles (plus Nelly que la petite maman) conservent un ton plat très robotique qui fait très texte appris par coeur, parfois l'articulation laisse à désirer, et les répliques qu'on leur fait dire sonnent étranges dans leur bouche, presque comme si elles n'étaient que les marionnettes d'un ventriloque. Par conséquent, très peu de naturel aussi. On ne voit pas non plus cette fougue de la jeunesse qu'on retrouve dans les autres films d'enfants, les filles s'amusent, certes, mais elles sont loin d'être énergiques ou débordantes de joie. Le film est court, ce qui le sauve. La mère disparaît, cette nouvelle petite fille apparaît et Nelly joue avec elle, s'interroge, rien de plus, pas d'aventure particulière. Ma scène préférée reste le "voyage de fin". Pour conclure, film dont on peut apprécier la poésie mais qui n'explore pas assez le potentiel de son scénario. En espérant que ce petit voyage a permis à Marion de mieux comprendre et connaître sa mère.
Franche déception pour ce film qui souffre de défauts majeurs le rendant soporifique même s'il est court. En premier, le choix de deux fillettes qui sont mignonnes mais récitent leur texte comme à l'école. Le second est la minceur du scénario. Les deux conjugués font que le film n'arrive pas du tout à convaincre.
Je m'attendais à un peu de magie, l'insouciance de l'enfance mais c'est très plat et d'un ennui ! On a l'impression que les personnages sont des automates, ils répètent leur texte sans conviction, ils sont froids et fades comme les décors intérieurs.
Toujours bien aimé tous les films de la réalisatrice jusqu’ici (avec un petit bémol pour Portait de la jeune fille en feu). Pas du tout entendu parlé de celui-là lors de sa sortie en salles. J’ai eu un peu de mal à entrer dedans mais assez vite le film fait son petit effet. On s’attache aux jeunes filles (parfaitement interprétés par des jumelles) tandis que le côté fantastique passe très bien. On est tenu en haleine en se demandant comment tout cela va finir. Un très joli film sur le deuil, la filiation mère-fille et l’imaginaire enfantin. L’ensemble est très court mais tout est dit. Une bien belle surprise et une vraie petite pépite à découvrir que ce dernier Cécile Sciamma.
Malgré son dispositif hyper minimaliste, ‘Petite maman’ s’aventure pourtant, l’air de ne pas y toucher, sur les terres du conte fantastique. Ayant récemment perdu sa grand-mère et peu soutenue par une mère empêtrée dans son propre deuil, une petite fille passe ses journées dans les bois autour de la maison de la vieille dame et rencontre une étrange petite fille, qui lui paraît immédiatement très familière. L’enjeu du scénario ne repose pas sur l’acceptation du surnaturel, dont le scénario ne fait pas grand cas puisque les deux fillettes acceptent instantanément cette configuration “magique” mais sur une notion de “transmission’ présentée comme un ruban de Möbius. Malgré la simplicité de la proposition, malgré la très courte durée du film, ‘Petite maman’ explore des concepts tels que l’amour filial, le deuil, le rapport à l’univers quand on est enfant, le poids du passé ou la peur de l’avenir…mais sans jamais rien asséner qui s’apparenterait à une vérité ou même à un simple point de vue un brin trop affirmé. Si je devais reprocher quelque chose à ce très joli petit film, curieusement optimiste au-delà de son atmosphère automnale, ce serait de ne pas avoir bénéficié d’un écrin, visuel notamment, plus ambitieux…mais peut-être son équilibre repose-t-il justement sur son extrême modestie, qu’une atmosphère fantastique plus suggestive ne serait parvenu qu’à gâcher.
Avec "Petite Maman", Céline Sciamma retrouve le thème de l'enfance pour un film sur le deuil à hauteur d'enfant, mais aussi sur la relation enfants-parents. La petite Nelly accompagne ses parents dans la maison de sa grand-mère qui vient tout juste de décéder. Ils doivent vider la maison et pendant ce temps-là, la petite fille s'aventure dans les bois où elle croise Marion, une fille de son âge ayant le même prénom que sa mère. Une étrange coïncidence ou pas... La réalisatrice s'aventure dans le cinéma fantastique tout en gardant une base rationnelle en racontant son histoire de manière réaliste. Sans nous emmener dans un autre monde, elle nous livre un récit onirique et poétique qui est d'une grande sobriété. Ce n'est pas une histoire qui déborde d'émotion, mais il y a quand même deux ou trois jolis moments d'émotion. Au final, un conte fantastique épuré, minimaliste et subtil qui est très plaisant à suivre notamment grâce aux deux petites filles qui jouent avec beaucoup de maturité.
pour X raisons, je ne l'avais pas vu à sa sortie ( Covid ???), C'est une heureuse surprise...c'est un moment de fraicheur et de poésie, comme quand les deux petites filles construisent une cabane où cuisinent des crêpes, attention les têtes...Tout est simple dans le monde des petites filles, même le chagrin... Bravo aux deux petites actrices, qui se ressemblent étrangement, et à l'inspiration de la réalisatrice et au rêve que procure le film...Le genre de film que l'on peut revoir cent fois, juste pour se sentir bien, car ce qui compte, c'est l'instant passé avec les personnages, l'évasion poétique plus que le scénario...Je conseille, si vous cherchez un peu de sérénité sur l'écran....
surfait chiant, des dialogues à la rohmer dans la bouche de gamines de 6 ans...lent lent on y croit jamais et evidemment le seul personnage masculin est totalement fade : du Sciamma dans le texte....
L'idée d'aborder le sujet de la relation mère-fille au travers les productions imaginaires d'une enfant est intéressante. Cela dit, je trouve qu'on tourne un peu en rond, heureusement que le film n'est pas trop long.
Une chronique intimiste qui aborde sensibilité la question du deuil à hauteur d’enfant, mais plombée par un scénario aussi minimaliste que soporifique.
On avait quitté Nina Meurisse dans ce rôle solaire de photo-reporter en Centrafrique pour un récit d'une femme courageuse et pugnace. Rôle marquant. On avait quitté Céline Sciamma et son portrait de la jeune fille en feu très charnel. Film marquant. Petite, sans être péjoratif, et parce que le titre le suggère, est cette proposition de la cinéaste, qui la joue minimaliste. Le trouble et le télescopage de destin entre une mère et sa fille est une idée interessante. La matière est fragile, il manque quelques lignes au scénario pour rendre l'idée brillante. Mais il y a l'audace de proposer une science-fiction d'auteur, qui joue sur la sensibilité d'une jeune protagoniste dont la malice est sensée rappeler Laure, le Tomboy de la réalisatrice.
Belles promesses avec cette scène de deuil puis un très beau plan en voiture où la petite petite-fille nourrit sa mère de gâteaux et d'amour. Entrée dans l'étrange spatio-temporel. Tout est en place et ...c'est tout, plus rien si ce n'est un long ennui.