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    Petite maman
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    2,8
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    79 critiques spectateurs

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    blagnaque
    blagnaque

    7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juin 2021
    j'ai lutté contre le sommeil pendant tout le film avec un réveil en sursaut sur un éclat de musique, beau scénario gâché par réalisation gnangnan et prétentieuse petites actrices horriblement mal dirigées (oh les rires aussi faux que possible) symbolisme lourdingue de l'exploration de la pyramide les images muettes du vent dans les arbres (c'était mieux dans l'Inconnu du lac) fantastique alambiqué difficilement compréhensible et surtout aucune émotion, comment a t on pu se pâmer devant ça?
    Cecile Torres
    Cecile Torres

    4 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 juin 2021
    Alors que j'ai aimé ses films précédents et alors que je me faisais une joie retourner dans une salle obscure, quelle déception ! Film sans intérêt ( à part celui d'être court?), mal interprété, déco et costumes des années 70 peu crédibles et parfois anachroniques. Et que dire du passage pseudo poétique avec la chanson (certes potable) du chœur des enfants: Céline Sciamma aurait pu faire un clip vidéo, cela m'aurait épargné cette furieuse envie de partir avant la fin du film...ce dont je me suis abstenue par respect pour mes voisins de salle. Bref, passez votre chemin !
    Michel C.
    Michel C.

    272 abonnés 1 462 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juin 2021
    Film pour le moins déroutant.... simpliste dans son casting, ses décors, ses dialogues, assez déroutant et intriguant !! Beaucoup de fraîcheur, les 2 soeurs étant "nature" ... un autre regard, sans tomber dans la science-fiction, ou la sorcellerie, qui force le respect !! Dommage tout de même, ces longueurs et ces temps morts, et puis une large part à manque d'optimisme et de rêve joyeux - je crois qu'elles ne sourient pas une seule fois.... !!**
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    354 abonnés 1 790 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 juin 2021
    Nelly a huit ans et vient de perdre sa grand-mère. Elle part avec ses parents vider la maison d’enfance de sa mère.

    C'est une réalisation de Céline Sciamma qui revient deux ans après son dernier film, Portrait de la jeune fille en feu, récompensé au Festival de Cannes. Elle a écrit le scénario. Le film a été sélectionné à la Berlinale 2021.

    De tous les films sortie depuis le 19 Mai, celui-ci est peut-être le plus incompris. Honnêtement, je l'ai trouvé pas terrible car à aucun moment je n'ai pu rentrer dedans.

    Déjà, le grand problème de ce film, c'est que je n'ai pas compris l'intérêt de son histoire. Attention, je ne dis pas que c'est le dérouler en lui-même qui m'a échappé, mais plutôt la finalité. Après avoir lu des interviews, il semblerait que la réalisatrice ait voulu faire comme l'image d'une extériorisation du désir de l'enfant à voir sa mère sous une forme heureuse. Sincèrement, même après l'avoir lu, je ne suis franchement pas convaincu.

    Plusieurs points expliquent cela. Tout d'abord, ce concept de petite fille sensé représenté la mère est posé comme un cheveu au milieu de la soupe. Cela débarque sans grande explication, et avec une interaction avec l'environnement (le père) assez étonnante. En réalité, je penche vers la facilité scénaristique voulant cibler uniquement l'émotion, en oubliant la cohérence scénaristique.

    Au-delà de cet aspect, qui je dois vous l'avouez, m'a bien soulé, je n'ai pas trouvé le résultat spécialement émouvant. C'est peut-être dû au jeu des deux petites filles. Les très jeunes Joséphine et Gabrielle mettent de la bonne volonté, mais leur manière d'interagir fait tout sauf naturelle. Il y avait un petit truc dérangeant. J'avais beau savoir que l'une d'elles était l'image de la mère, cela ne m'a pas du tout ému.

    Après, j'ai tout de même apprécié la petite ambiance. Les balades dans la forêt, les jeux d'enfants, la maison style année 80, tous ces éléments font qu'on ne déconnecte pas.

    Pour résumer, j'étais spectateur passif d'une histoire me faisant ni chaud ni froid, dans un cadre pas désagréable.
    Cinévore24
    Cinévore24

    342 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2021
    Céline Sciamma filme à nouveau l'enfance dans ce petit film intimiste et très juste.

    Entre souvenirs et imaginaire, une sorte de conte dans lequel cohabitent passé et présent.

    Le récit d'une fille et d'une mère qui se retrouvent, se racontent et se rapprochent, pour mettre des mots et des vérités sur leur histoire commune, et en faire le deuil pour pouvoir revivre pleinement.
    Cinephille
    Cinephille

    156 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juin 2021
    Quelle jolie idée de faire se rencontrer une petite fille de 8 ans et sa mère au même âge. Les lieux sont les mêmes : la maison de la grand-mère qui vient de décéder et un bois adjacent dans lequel se déroule la vie des jeux et de l’imagination. Comme le dit Nelly les parents ne racontent que des choses anecdotiques de leur enfance jamais les choses importantes. En rencontrant sa mère Nelly connait la vraie vie de celle-ci au même âge. Cette idée est brillamment menée, tres simplement sans effets spéciaux extravagants. Il n’y a quasiment pas de musique ce qui à mes yeux est un gros plus. Enfin, contrairement à beaucoup de films celui-ci n’a pas une minute de trop. En résumé : une idée originale mise en scène tres simplement et efficacement et avec beaucoup de poesie.
    Jipéhel
    Jipéhel

    39 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2021
    Petite Maman

    VVVVVVVVVVV

    Céline Sciamma, c’est que du très bon. Naissance des pieuvres, - Prix Louis Delluc -, Tom Boy, Bande de filles, Portrait de la jeune fille en feu, - Prix du scénario à Cannes -, sans oublier le scénario de Ma vie de courgette… C’est vous dire qu’à minima, il n’y a rien à jeter. Pour son 5ème long métrage elle plonge dans le fantastique poétique avec ce très joli drame de l’enfance. Nelly a huit ans et vient de perdre sa grand-mère. Elle part avec ses parents vider la maison d’enfance de sa mère, Marion. Nelly est heureuse d’explorer cette maison et les bois qui l’entourent où sa mère construisait une cabane. Un matin la tristesse pousse sa mère à partir. C’est là que Nelly rencontre une petite fille dans les bois. Elle construit une cabane, elle a son âge et elle s’appelle Marion. C’est sa petite maman. 72 - trop courtes -, minutes de grâce et de tendresse comme on en voit peu dans le cinéma d’aujourd’hui. A déguster…
    Après ses 3 premiers films consacrés aux ados, - et la parenthèse Jeune fille en feu -, Céline Sciamma s’intéresse ici à l’enfance en explorant l’amitié entre une petite fille et sa « mère enfant ». S’imaginer dans un rapport avec son parent à l’état d’enfant est une situation avec laquelle chacune et chacun peut jouer, rêver à sa propre histoire, en tirer de nouvelles sensations ou images, confirmer ou réinventer une relation dit-elle. En quelque sorte une formidable machine à intimité. Voilà un instant de pure émotion sans oublier son aspect ludique qui propose un voyage dans le temps différent de celui proposé par les habituels films de science-fiction. Ce long-métrage constitue une expérience à égalité entre les adultes et les enfants. Tout est ici plus que soigné, les décors, les lumières, la musique originale, le montage qui concourt parfaitement au récit et, bien sûr, le jeu des deux petites filles… Etonnant !
    Les deux petites sœurs, Joséphine et Gabrielle Sanz, pleines de fraîcheur et de justesse, portent quasi entièrement ce film étrange tourné à hauteur d’enfants et qui pulvérise les hiérarchises temporelles. Le scénario flirte ici avec le fantastique sans, pour autant, utiliser le moindre effet spécial. Nina Meurisse et Stéphane Varupenne complètent la distribution. Ici, on observe – et on envie – cette enfance qui fait fi de toute rationalité et de ces questionnements qui entravent tellement les « vieux » adultes que nous sommes devenus. Un moment bref, insaisissable dont on peut se poser la question : s’il n’avait pas été réalisé par Céline Sciamma, qu’en aurait pensé la critique ? Une question que j’ai l’honnêteté de me poser à moi-même sans pour autant apporter de réponse satisfaisante. Un beau film minimaliste touchant de discrétion qui vous emporte… ou pas.
    Kimanee
    Kimanee

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juin 2021
    La misent scène est très fine, très juste!! Personnellement, j'ai été très touchée. De plus, l'idée est vraiment originale.
    cortomanu
    cortomanu

    74 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2021
    Un joli film sur un sujet pas si souvent traité en tout cas de cette manière. Pas d'esbroufe, beaucoup de simplicité, un peu de fantastique. Un film qu'on regarde avec douceur et émotion qui tiennent à pleins de petits riens qui parsèment le film façon petit poucet. Plaisant.
    Eva T
    Eva T

    3 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 juin 2021
    Insupportable
    Les gamines jouent plus mal l'une que l'autre, avalent la moitié des mots . On ne comprend rien
    Aucun intérêt
    1.12 encore trop long
    Remi S.
    Remi S.

    19 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2021
    Petite Maman, le dernier film de Céline Sciamma présenté à Berlin en début d'année prolonge la ligne dans laquelle la cinéaste est surement la meilleure : son regard simple, et pourtant si beau sur l'enfance. Ses complexes, sa timidité et son infini et innocente liberté au cœur du perpétuel mouvement, autant inscrit dans les vacances comme dans Tomboy, que dans les premières sorties - et émois amoureux - dans le magnifique Naissance des pieuvres. Si c'est la question de l'identité et de l'acception de soi parsèment l'œuvre de Sciamma, Petite Maman vient pour sa part arpenter une autre question, toute aussi primordiale : le deuil et la figure parental. Si après la mort de sa grand-mère, la jeune Nelly rencontre sa propre mère alors âgée de 8 ans, dans un voyage dans le temps étonnement intime, c'est aussi pour une chose : s'unir pour des moments à jamais gravés dans l'image fragile et importante de l'enfance. Venir aussi accepter la vie, la mort comme un obstacle tout aussi difficile à surmonter que le transport d'une grande branche pour finaliser sa cabane. Petite Maman part d'un postulat de science-fiction (le voyage temporel), mais se dénoue de toutes explications, de rationalité et d'envergure. En effet, l'enfance est-aussi là : ne pas chercher la rationalité et les questionnements, laissant plutôt l'inattendu venir. Laisser l'imaginaire apparaitre ! C'est en partant à l'aventure vers la pyramide lacustre du parc de Cergy-Pontoise, en s'inventant une véritable enquête policière, ou en construisant une cabane dans les bois avant d'aller préparer des crêpes, que le véritable lien se forme ! Un lien qui se fonde dans le moment, dans le mouvement (l'enlacement) et dans le partage continuellement important pour deux filles uniques souvent privées de compagnie.

    Petite Maman est un petit éclat bref et insaisissable, comme un souvenir d'enfance si l'on veut. Un film tenant de l'anecdotisme, à conjuguer ici au positif, venant d'un partage rapide mais fondamental de vacances, de jeu, de moments. On peut néanmoins reprocher au film un certain manque de vie passager. Que cela soit dans la relation père-fille, ou dans une volonté de lenteur qui prend parfois le dessus, le film perd entre ces magnifiques lignes une forme de consistance vivifiante, comme le feuillage que Nelly pose sur la cabane entièrement terminée. Un étonnent manque d’humanisme qui aurait venir rattacher les cordes entre-elles, offrant alors encore plus de vie et de poigne comme l’était Tomboy par exemple. Mais tout de même, il y'a surtout derrière Petite Maman un regard qui se forme, qui évolue aussi peut-être. Si Céline Sciamma laisse le mystère sur la suite des évènements - car après tout, Petite Maman tient sa force dans l'instant - il y'a quelque chose qui va incontestablement changer : une relation mère-fille, dans le passé comme dans le futur, qui ne peut s'améliorer qu'en prenant le temps. Bien que l'âge ne s'y prête plus, le temps des moments infaillibles persistent toujours. Ce voyage surnaturel viendrait ainsi tenter de contrer les méandres du passé si bien résumés par cette petite phrase de Nelly à sa mère lorsque cette dernière lui reproche de poser des questions uniquement le soir avant de se coucher : « c'est seulement là que je te vois ».
    Marcel D
    Marcel D

    104 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juin 2021
    Un film beaucoup plus épais que son format court et son apparente simplicité pourraient le laisser penser. Beaucoup de poésie, d'idées développées sans lourdeur. La filmographie de Céline Sciamma est vraiment d'une richesse incroyable ! On aurait pu apprécier davantage d'échappées enfantines et légères comme le court moment des crêpes.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2021
    Au-delà du regard de l’enfance que porte la réalisatrice sur un sujet aussi difficile que le deuil , l’histoire qu’elle nous raconte est extrêmement originale. Il est question pour une petite fille qui vient de perdre sa grand-mère de lui substituer la vie qui fut autrefois. Pour la bonne raison que sa propre mère a quitté la maison familiale dans laquelle il y avait pour elle trop de souvenirs. Comme cette cabane construite à la lisière du bois et dont elle lui a souvent parlé. Elle y a rencontré une petite fille comme elle et qui comme sa maman met une dernière main à la construction d’une cabane. Ou la magie du cinéma qui le plus naturellement du monde – sans effets, ni trucages - joue un retour sur le passé. Nelly, partage désormais l’histoire de sa maman redevenue petite fille. Ce sujet difficile autour du deuil et de l’enfance Céline Sciamma le raconte joliment, intelligemment, dans la marge des conventions cinématographiques, optant pour une douce mélancolie, un naturel évident. Celui que l’on retrouve chez Joséphine et Gabrielle Sanz qui jouent extrêmement bien la comédie .La fraîcheur et la vérité de leur interprétation sans apprêt gomment l’effet miroir de leur gémellité
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Joyeux
    Joyeux

    101 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2021
    Sentiment partagé après avoir vu "Petite maman". D'un côté, tout ou presque est dans la bande-annonce, il ne se passe pas grand-chose d'autre et on est contents que cela ne dure qu'une heure quinze. De l'autre, on rentre dans l'intimité de Céline Sciamma avec une justesse de ton et une poésie qui interroge notre enfant intérieur et le rapport singulier que l'on peut entretenir avec nos parents. Aussi, il faut ajouter que la scène à l'Axe majeur est d'une très grande beauté (et je ne dis pas ça seulement parce que j'ai passé mon enfance à cet endroit).
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2021
    Avec sa maman, Marion, et son père, Nelly revient dans la maison de sa grand-mère qui vient de mourir. Il faut faire le tri dans ses affaires et vider les lieux. Mais Marion, bouleversée, part et laisse Nelly et son père seuls dans la maison. Quand Nelly arpente la forêt mitoyenne, elle rencontre une petite fille qui lui ressemble.

    Céline Sciamma filme depuis toujours l'enfance et l'adolescence féminine, âges des questionnements et de la construction. Ici, elle fait de son héroïne une petite fille à l'écoute des grandes personnes, une petite fille curieuse de l'enfance de ses parents, de ce qui les a construit. Cette curiosité et cette ouverture à l'autre placent d'emblée Nelly, et par identification le spectateur, dans les meilleures dispositions pour accueillir la rencontre extraordinaire qui l'attend au coeur et de l'autre côté de la forêt.

    La magie réside ici dans la capacité de Céline Sciamma à emporter le spectateur dans cette histoire fantastique sans que le fantastique soit au centre du film. L'important se situe dans la rencontre, les émotions qu'elle suscite, les réponses qu'elle apporte et la possibilité de renouveler un dernier au revoir qui laissait des regrets.

    Le récit au cordeau associé â une réalisation millimétrée et à une interprétation de Nina Meurisse, de Stéphane Varupenne, de Margot Abascal et des jeunes Joséphine et Gabrielle Sanz tout en retenue, permet d'aller droit à l'émotion et aux questionnements sur la transmission, l'absence, l'amitié, ce qui reste de l'enfance...

    Un grand film d'1h10 à voir au cinéma.

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