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    Petite maman
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    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juin 2021
    « Petite maman » : un cinéma à hauteur d’enfant

    Assurément Céline Sciamma sait filmer le monde de l’enfance. On le savait depuis « Tomboy », ce petit bijou cinématographique qui mine de rien remettait en question la notion d’identité sexuelle et provoquait du reste un tollé dans des milieux conservateurs.
    Cette fois, il n’y a pas lieu de s’alarmer : le nouveau film de Céline Sciamma propose une réflexion poétique et d’une grande intensité sur le deuil vu par une enfant. Ou plus exactement sur la perception du deuil d’une adulte par une enfant.
    Nelly, huit ans, vient de perdre sa grand-mère. On la voit dire au revoir à toutes les résidentes de la maison de santé où la vieille dame a terminé ses jours. Nulle trace de pleurs à cet instant, pas plus que dans le reste du film. En revanche, elle va profiter de son séjour dans une maison en forêt – celle qu’occupait la grand-mère décédée – pour interroger les lieux et chercher à comprendre l’immense douleur, pleine de dignité au demeurant, de sa maman. Et c’est alors qu’elle découvre une petite fille, Marion – même âge et même physique (le génie d’avoir pu trouver des sœurs jumelles aussi talentueuses l’une que l’autre) – qui deviendra pour Nelly une « petite maman », un substitut de la mère qui s’est absentée quelques jours, en proie à un chagrin que seule la solitude pourra apaiser.
    Voilà bien un modèle de récit fantastique dont le déroulement s’effectue toujours du point de vue de l’enfant. La petite est hantée par la disparition d’un être cher, mais plus encore par le désir de comprendre l’enfance de celle qui s’est mise en retrait du monde pour mieux cacher ses larmes. Rien de plus poétique que ce thème du double (la gémellité des jeunes actrices en en permettant le parfait fonctionnement) ainsi que cette manière de scruter une maison et des bois qui cachent un secret. De ce point de vue, la cabane qui naguère fut hâtivement bâtie à l’aide de branches et de rondins a valeur hautement symbolique et, redisons-le, poétique.
    Céline Sciamma a réussi un pari assez risqué : capter l’attention du spectateur selon un mode minimaliste. Certes le film ne dure même pas une heure et quart, mais quelle intensité dans les regards et quelle dignité dans l’évocation d’un drame qui eût pu se faire larmoyant. En outre, pour qui est amoureux des belles images et des cadrages de qualité, il y a de quoi se régaler. N’oublions surtout pas de mentionner le travail remarquable de Claire Mathon, la cheffe-opératrice, qui nous donne à voir des tableaux d’intérieur dignes de Vermeer pour la lumière qu’ils dégagent et la poésie qui les accompagne.
    Enfin, il faut revenir sur l’admirable prestation de ces deux petites filles, Joséphine et Gabrielle Sanz, qui interprètent des rôles hors du commun sous la direction d’une cinéaste dont le talent crève l’écran. Mais toujours sur le mode de la discrétion et de la réserve. On ne peut que penser à l’univers d’un Bresson ou d’un Rivette, ce qui n’est pas le moindre des compliments.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 juin 2021
    Un petit film beau, apaisant, qui n'a pas peur de prendre son temps pour aporter une ambiance bien à lui. C'est un film qui traite de l'enfance avec une justesse merveilleusement bien apportée grâce aux deux jeunes actrices mais également à la réalisatrice qui sait nous guider au travers de ses idées, tout au long du film, sans qu'on ait une seule fois l'impression que le temps passe.
    magali aubert
    magali aubert

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juin 2021
    Film d'une douceur mélancolique servi par le jeu d'enfants qui semblent avoir tout mieux compris que les adultes.
    Fabien D
    Fabien D

    177 abonnés 1 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2021
    Petite maman est sans doute le film le plus épuré de son auteure. C'est un film extrêmement minimaliste en terme de mise en scène qui a l'intelligence de traiter de thèmes aussi forts que le deuil, les relations parents enfants et la solitude sans tomber dans le pathos. Le film utilise le surnaturel dans un univers totalement naturaliste, créant une forme de poésie très touchette. Alors oui c'est un peu long, il ne se passe pas grand chose mais Sciama réussit, par instants, à toucher au sublime. Elle livre une œuvre introspective sur l'enfance où l'imaginaire est roi. C'est simple et beau, touchant et apaisant. Un joli film.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juin 2021
    Petite maman et petit film de Céline Sciamma par sa durée, sa qualité et ce qu'il en reste une fois la séance terminée. Même si ce conte fantastique où une fille rencontre sa mère au même âge peut plaire par sa modestie et son audace je n'ai pas réussi à accrocher à cette variation sur la filiation. Et le jeu plutôt forcé et irritant, voire inaudible des deux jeunes actrices m'ont définitivement sorti du film.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    629 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juin 2021
    Une petite fille vient de perdre sa grand-mère. Avec ses parents, elle participe au déménagement de sa maison. Mais le lendemain, sa mère disparait et la petite fille rencontre une autre fille du même âge. Elle s'appelle comme sa mère... Cette histoire aux allures de conte me donnait beaucoup envie et c'est, je pense, sans attentes particulières, que je suis allé le voir. Et même si je n'avais pas apprécié Portrait de la jeune fille en feu, j'avais envie de m'y aventurer. Mais non, il faut croire que je n'accroche pas à l'univers filmique de Céline Sciamma qui aborde ici le deuil et la maternité. Franchement, je ne renie pas la beauté de certains plans et la fantaisie simple du scénario mais je n'aime pas du tout sa façon de raconter des histoires. C'est d'une lenteur soporifique (je rappelle que ça dure à peine 1h12...), conceptuel tout en étant minimaliste, épuré mais à la fois étrangement lourd et formel. Face aux bonnes critiques, je vais essayer de pas me faire jeter des pierres, mais je trouve cette oeuvre inaboutie. L'idée est jolie, les décors automnaux contribuent à véhiculer une certaine nostalgie, et j'ai aimé le concept des temporalités mélangées, permettant au passé heureux de renouer avec la douleur du présent. Mais le ciment qui relie tous ces éléments entre eux, c'est tout simplement un trou béant ! En tant que spectateur, j'aime me laisser surprendre, envahir par un univers et des émotions et là je dois dire que c'est un coup manqué. C'est comme si j'étais face à un tableau dont je percevais les couleurs et les formes, mais que je n'arrivais pas à aller au-delà. C'est comme si on avait passé un scénario fantastique au sécateur, transformant l'irréel et le rêve en quelque chose de très anodin. Quel ennui, sérieux ! Et puis les deux jeunes actrices, bien qu'elles dégagent quelque chose d'intéressant à l'image, semblent hyper formatées dans des dialogues sur-écrits, encore une fois très formels, les bridant dans leur naturel d'enfant. On sent la différence lorsqu'elles s'amusent vraiment et qu'elles rient, débarrassées des répliques qui semblent les contraindre... Enfin, je me demande l'influence qu'a la renommée de la réalisatrice sur la réception plutôt positive que rencontre le film. Si Céline Sciamma n'était pas aux manettes, Petite Maman comblerait-elle autant ?
    Cinememories
    Cinememories

    479 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2021
    Retour aux sources pour Céline Sciamma, qui nous ramène dans son Cergy natal, au détour d’un conte, adorable et intemporelle. Tout juste après la sensation lyrique que nous a laissé son « Portrait de la jeune fille en feu », elle s’empare d’une pensée, d’un souvenir, d’un fragment de vie qui s’accommode pourtant peu à des générations qui n’ont de cesse que de regarder vers l’avant. Le contre-pied est donc idéal, à plusieurs niveaux, où la réalisatrice dépasse l’avènement du deuil afin que des enfants y bâtissent une passerelle, permettant de communiquer toute la sensibilité et la sagesse de ceux qui auraient grandi trop vite. C’est également un film qui demande la permission avant de s’engager dans la tourmente, à hauteur d’enfant et ces derniers partagent autant de petites histoires que de grands rôles.

    Une grand-mère s’éteint et il ne faudra pas plus de quelques minutes pour que la virtuosité de la mise en scène et du montage de la cinéaste frappe. D’une porte à l’autre, c’est un portail de plus que la jeune Nelly emprunte, où il serait facile de s’arrêter à la régression induite par sa trajectoire. Nous avons à faire à un nouveau portrait, celui d’une famille ou plutôt d’une sororité d’exception, où les codes du fantastique sont convoqués avec une maturité à en défier l’autorité parentale. Et c’est justement une discussion symbolique qui ne refermera jamais sa parenthèse. L’espièglerie de Sciamma s’affirme à chaque nouveau pas et chaque aller-retour entre cette cabane dans les bois et le domicile de deux filles, qui s’écoutent, qui se complètent et qui jouissent d’un instant à la fois perdu et retrouvé. La question du point de vue intervient alors rapidement, si bien qu’il sera important de reconnaître les limites du jeu de rôles comme une frontière ludique, dont on ne verra jamais entièrement la silhouette.

    En quoi Nelly s’identifie-t-elle à sa mère et en quoi cette dernière nourrit l’imaginaire de sa fille ? Il existe tant d’autres problématiques qui viendront se greffer à cette guérison, finalement sous les traits d’une quête initiatique. Le choix des deux sœurs Joséphine et Gabrielle Sanz comme comédiennes n’est pas anodin et les confronter à deux autres générations l’est encore moins. Dans ce qui semble tenir de la rêverie, on nous prend par la main, d’une poignée ferme et sans hésitation, par le prisme d’un regard simple et sans jugement. Dans toute cette collaboration émotionnelle, le sujet bouleverse. La crainte de ne plus pouvoir remettre les pieds dans un refuge de nostalgie nous agrippe à une réalité que l’on redoute, mais tout ce que l’intrigue souhaite avant tout véhiculer, c’est le droit de rêver et de transmettre cette maigre consolation, qui peut se transformer en plus une chose bien plus importante dans les moments les plus durs.

    « Petite Maman » construit toute sa poésie autour d’une rencontre manquée et peut-être passé, mais n’éprouvera pas le besoin de la justifier. En citant ouvertement Miyazaki comme référence, la réalisatrice entame ainsi une introspection bienveillante, en harmonie avec un environnement cyclique, où il sera permis au temps de se figer. Les distinctions se brisent et tout se confond. Maternité, sororité, amitié… Tout. Il y a tant de justesses dans ce message d’émancipation qu’il serait permis de l’interpréter avec une simple pulsion. Finalement, avec la bonne distance et la bonne inclusion de ses sujets, l’expérience d’hier devient celui de demain et vice-versa.
    Dominique V.
    Dominique V.

    16 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2021
    Je me suis beaucoup ennuyée à ce film : j'ai trouvé l'histoire très ténue, les dialogues peu crédibles et les jeunes actrices pas naturelles.
    Christoblog
    Christoblog

    823 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2021
    Quelque chose ne fonctionne pas dans Petite maman.

    Dès les premiers plans, le film se place dans une position un peu surplombante : la petite fille joue de façon froide et désincarnée, alors que la caméra louvoie un peu artificiellement dans un couloir. Quelques instants plus tard, dans un plan tourné à l'extérieur, la mère adopte une posture qui m'a semblé complètement anti-naturelle.

    La suite du film se situe dans la continuité de ce début. A la fois un peu laborieux, manquant de grâce et au final très anecdotique. Sciamma ne creuse pas le vertige métaphysique qu'aurait pu générer son idée originelle : soit la mère pose des questions accessoires à la fille ("tu m'auras à quel âge ?"), soit les deux sont montrées dans des moments d'innocence (le bateau, les crêpes) qui sont comme déconnectés du sujet du film.

    Le résultat est un peu froid, par moment assez beau, et globalement insipide et pesant.
    Caroline C
    Caroline C

    25 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2021
    Malgré la volonté évidente de jouer avec l'analyse psychologique des relations mère-fille, il faut dire que j'ai trouvé ce film bien naïf. Les dialogues entre les 2 fillettes sont parfois bien poussifs, et assez peu crédibles pour des enfants de leur âge (la petite maman qui explique à sa fille qu'elle pense déjà à elle en tant qu'enfant à venir... à 8 ans, pas sûre qu'on désire déjà des enfants...). La partie la plus réussie à mon sens, c'est les relations toutes simples et bien réelles entre la petite Nelly et ses parents. Ces scènes pleines de tendresse donnent à ressentir la nostalgie du temps qui passe et l'importance de la transmission familiale. C'est simple mais ça touche au coeur. Tandis que la partie "fantastique" paraît trop artificielle. Dommage.
    Aurélien Ma
    Aurélien Ma

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 juin 2021
    Nul. Vraiment une daube ! Très ennuyant.. une fille qui rencontre une autre fille.. elles sont assez similaire.. film que je déconseille
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    170 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2021
    J'ai trouvé l'idée d'entremêler le lien maternel à travers le passé et le présent très bonne. Que la fille apprenne petit à petit à découvrir sa mère à travers le prisme de sa propre jeunesse et de son innocence, et voir la complicité prendre forme entre les deux jeunes filles était assez intéressant. Malheureusement, je suis passé à côté. Je n'ai pas ressenti réellement d'émotions. Je pense savoir pourquoi. La façon d'amener le lien entre passé et présent est assez confus. J'ai souvenir de la scène dans la cuisine, où Marion enfant, dit que sa grand-mère s'appelle aussi Nelly (tout comme s'appelle la fille de Marion...), cette réplique m'a créé le trouble, ne sachant pas en premier lieu si le lien mère fille des 2 petites était tout métaphorique ou bien réel. Ensuite cela devient plus clair et explicite mais la zone de flou dure assez longtemps, ce qui ne permet pas de rentrer complètement en osmose ni avec le concept ni avec l'émotion qui est censée se dégager de cette relation.
    Ensuite, j'ai trouvé les 2 jeunes actrices pas assez convaincantes. Elles sont jeunes, soeurs, et assurer un rôle titre dans un long métrage n'est pas facile pour des enfants actrices, évidemment, mais je n'ai pas réussi à passer outre le jeu d'actrices qui manquait de naturel, d'authenticité et de spontanéité, un peu trop mécanique, trop lisse et redondant dans les intentions et dont la diction était parfois un peu compliquée, rendant certaines répliques et dialogues non compréhensibles.
    C'est dommage, je trouvais le concept vraiment bon, mais je n'ai pas réussi à rentrer dedans.
    Pierre P.
    Pierre P.

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juin 2021
    Au bout de 5 minutes, on s'ennuie déjà. Le personnage masculin est totalement incredible, les petites filles jouent mal, le décor et la mère sont tellement tristes qu'ils donnent envie de fuir, et l'histoire est écrite avec une ficelle tellement grosse qu'on n'est jamais surpris. Franchement, j'ai du mal à comprendre comment on peut trouver de l'intérêt à un film pareil, à moins que , puisque c'est de Céline Sciamma, ça ne soit forcément intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 juin 2021
    Les enfants ne s'expriment pas ainsi. Les années 80 ne ressemblent pas à ça. Les rapports mère fille et père fille ne se passent pas ainsi. C'est vide.... Revoir des films de Bergman fait vraiment du bien.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 7 juin 2021
    Je me suis laissée embarquer par une amie pour aller voir Petite Maman. Retour au cinéma après 10 mois d'absence ! Je trouve que l'histoire manque totalement d'ampleur et de relief. Je rejoins les personnes qui évoquent l'absence d'émotion, ce qui a effectivement été mon cas. Sans grand intérêt.
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