Dans Le Chevalier black, Martin Lawrence donne la réplique à un grand nom britannique, Tom Wilkinson. Une association étonnante qui a fait le bonheur de toute l'équipe du film. "Un de nos plus grands plaisirs durant le tournage fut d'observer le travail de Tom et Martin", explique le producteur Paul Schiff. "Tom a été formé à l'école de la scène, qui repose sur une discipline très stricte, alors que Martin est un champion de l'improvisation. Ce contraste saisissant résume à lui seul le rapport des deux personnages. Il est la base même du film."
C'est Martin Lawrence, réputé pour sa carrière de comique, à la fois sur le petit et le grand écran, qui tient le rôle principal du Chevalier black. Pour le réalisateur Gil Junger, "le scénario, véritable mine d'or, offrait quantité d'occasions à Martin d'inventer des gags, de développer et d'enrichir des situations comiques. Le talent, le style incomparable de Martin ont donné à l'histoire sa pleine dimension."
Pour Martin Lawrence, l'acteur vedette du Chevalier black, le script a immédiatement été séduisant. "Le script m'a fait huler de rire. J'aimais l'idée d'interprétrer un personnage "décalé", et peut-on imaginer plus décalé qu'un black dans l'Angleterre médiévale", s'exclame-t-il.
L'action du Chevalier black se déroule au moyen-âge. Le scénariste Darryl Quarles ne cache pas que cette époque le passionne depuis son adolescence. "Depuis que mon prof de lettres nous régala d'histoires sur le Roi Arthur et ses preux chevaliers, je me suis passionné pour le Moyen-Age, les coutumes et le mode de vie de nos lointains ancêtres. J'ai pensé qu'il serait amusant de plonger un Afro-américain du 21ème siècle dans l'Angleterre rebelle du 14ème siècle et de le voir s'y débrouiller grâce à ses connaissances contemporaines."
Les décors du Chevalier black ont nécessité une attention toute particulière. Dans un souci d'authenticité, l'équipe attelée à la décoration a ainsi pris soin de donner naissance au majestueux château du film. Le réalisateur Gil Junger explique avoir voulu "que le spectateur soit transporté, avec Martin, dans l'Angleterre du 14ème siècle, et il me paraissait vital que le château soit 100% réel." Avant de se souvenir, amusé : "Lorsque j'ai découvert ce château, je me suis dit : "J'ai intérêt à être bon parceque le décor est vraiment dingue !" Il m'offrait toutes les opportunités, je n'aurais pu rêver plus beau jouet."