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    Abuela
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Abuela" et de son tournage !

    Naissance du projet

    La peur du temps qui passe et la vieillesse sont les sujets principaux d'Abuela. L'idée a germé dans la tête de Paco Plaza lorsqu'il a assisté à la maladie d’une grand-tante souffrant d’Alzheimer. Le réalisateur de la lucrative saga [REC] se rappelle :

    "J’ai exposé à Carlos Vermut, le scénariste du film, l’idée que je voulais réaliser un film de possession, dans lequel le démon serait la vieillesse. J’ai presque 50 ans et je m’habille comme si j’en avais 20 : je n’assume pas que je suis devenu un "monsieur", comme s’il y avait une certaine crainte à ne plus être un jeune homme, un aspect “peterpanesque” dans notre société, qui touche à la peur panique d’assumer l’inévitable : nous allons vieillir et par conséquent, mourir."

    "L’autre élan qui m’a poussé à réaliser ce film, c’est le tournage de Quien a hierro mata, car nous avons passé beaucoup de temps dans des résidences pour personnes âgées. J’étais très impressionné car je sentais qu’on avait mis ces gens "à la casse"."

    Arrêt de tournage

    Paco Plaza et son équipe ont dû interrompre le tournage à cause du confinement alors qu'il leur restait les scènes se déroulant en maison de retraite à réaliser. Il se souvient : "Cela nous a forcé à modifier le film, en bien. Rarement un film, en tous cas parmi ceux que j’ai réalisés, n’a été autant nourri par son contexte. Tout ce qui s’est passé autour de lui a participé à le modifier. Abuela avant la pandémie aurait été un film différent. Cela tient à la manière dont nous percevons actuellement les seniors, après qu’un grand nombre d’entre eux soient morts."

    Equipe jeune

    Paco Plaza collabore pour la première fois à Daniel Fernández-Abelló, directeur de la photographie qui a travaillé sur un clip de Rosalía, dont le cinéaste a aimé l'esthétique. Ce dernier confie : "J’ai besoin de travailler avec des gens plus jeunes, qui m’ouvrent l’esprit, pensent autrement, écoutent des musiques différentes... Lorsque j’ai tourné mon premier film, j’étais le plus jeune de l’équipe et sur Abuela, j’étais le plus vieux. Je me suis senti très bien ; j’espère les avoir aidés à découvrir de nouvelles choses, car eux m’ont apporté un nouveau regard. C’est donnant, donnant, un véritable échange."

    Le choix du format

    Paco Plaza a opté pour le le 35mm pour intensifier la force de l’image. Il précise : "Quand on la projette, c’est de la lumière qui traverse quelque chose de physique tandis qu’en digital, c’est un code numérique. Cela étant, j’ignore si je pourrai à nouveau tourner en 35mm car c’est aussi plus cher."

    "On ne peut plus développer la pellicule en Espagne, il faut aller à l’étranger et comme Abuela est une co-production française, nous sommes allés en Belgique. Les producteurs ont compris que ce surcoût n’était pas un caprice, que dans le film nous évoquions le temps qui passe et que pour cela, nous avions besoin de donner du corps à l’image. De fait, le film se termine par une surexposition... Abuela finit par se consumer."

    Les 2 actrices principales

    Paco Plaza a choisi Vera Valdez, ancienne mannequin pour Chanel, pour jouer la grand-mère Pilar après avoir vu une vidéo dans laquelle l'actrice dansait. Le metteur en scène se rappelle du casting de Susana : "Pour la petite-fille, nous avons fait un casting de comédiennes mannequins, car il était nécessaire qu’elle ait une réelle apparence de mannequin, pour qu’on y croit vraiment. Almudena Amor suivait des cours de comédie, et en voyant sa bande démo, cela n’a pas fait de doute pour moi. Elle a une douceur et une fragilité dans la voix qui me font craquer et elle joue de manière très naturelle, elle reflète une vérité."

    Clin d'oeil

    Le récit est empreint de l’univers du réalisateur Carlos Vermut, comme l’atteste la présence du Japon et d’une magical girl, titre original de son film La Nina de Fuego (qui lui a valu la récompense suprême du festival de San Sebastián). Paco Plaza confie :

    "C’est assez fascinant de voir comment la personnalité de quelqu’un s’immisce dans tout ce qu’il fait. Je suis à l’origine de l’idée du film, je l’ai co-écrit et l’ai réalisé ; cependant la signature de Carlos est visible, Abuela possède un parfum bien à lui, avec toutes ces histoires d’identités."

    Inspiration prestigieuse

    Pour le générique de AbuelaPaco Plaza a choisi une typographie similaire (avec un style classique) à celle de Rosemary’s Baby, qui est son film préféré.

    Se servir des contraintes

    Paco Plaza et son équipe ont envisagé de reconstituer l’appartement en plateau, comme il est difficile de tourner dans un décor naturel exigu, mais Daniel Fernández Abelló l'a convaincu que cet inconfort serait, au final, bénéfique. Le metteur en scène explique :

    "Je croyais qu’on ne parviendrait pas à tourner certains plans et lui, me répondait qu’il suffirait de s’adapter aux exigences de l’appartement. « Si tu veux que l’appartement soit un personnage en tant que tel, c’est intéressant qu’il dirige un peu le film, lui aussi » argumentait-il. Il a réussi à me convaincre et c’est vrai que l’appartement nous a guidé, car à certains moments on n’avait qu’un seul angle où mettre la caméra. Le lieu nous a donc obligé à raconter l’histoire à sa manière, c’est une expérience fabuleuse."

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