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    Avalon
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    3,0
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    200 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 septembre 2014
    Avalon est un véritable ovni cinématographique tant il est réflexif; jusqu’à être totalement hermétique en noyant le spectateur dans une totale confusion.

    On suit y donc Ash, une joueuse d’avalon; jeu illégal et doit accomplir des missions qui rapporte de l’expérience et de l’argent.

    L’histoire centrale peut sembler banale à première vu, et pourtant il traite de la perception d’une certaine dualité entre le réel et le virtuel, même si Avalon ne parle pas de l’univers virtuel en tant que tel mais de différents “stades” de conscience qui éveille chez l’être humain ces fameuses réalité alternatives.

    Le rendu esthétique des couleurs d’un ton sépia durant une bonne partie du film s’intègre parfaitement au contexte mythologique de l’intrigue que Oshii a voulu créer en appliquant des prises de vue réel, en le balançant dans un univers virtuel.

    La structure narratif du film ressemble à un jeu vidéo avec missions à accomplir, les niveaux, le boss à vaincre… et comme dans tout jeu il y a une quête à accomplir, et c’est toujours la quête en elle-même qui est la plus importante, soit chercher un sens à son parcours, c’est pourquoi le personnage de Ash est en quelque sorte prisonnière de ce monde virtuel et son esprit est totalement tourné vers le jeu, l’achever est une sorte d’épanouissement personnel pour elle.

    D’ailleurs, le personnage de Ash reste assez abstrait voir totalement éthéré, on est loin des stéréotypes habituel, on la suit tel un protagoniste avançant dans ce cadre urbain et ténébreux en intégrant parfaitement les figures d’un univers mythologique.

    Certaines scènes du film d’ailleurs sont extrêmement subtil qu’il faut avoir l’esprit aiguisé pour les comprendre et ne pas les juger inutile alors que c’est ce qui fait toute la force du récit en revenant toujours au thème principal : Lorsque Ash donne à manger à son chien, ceux si reprennent leur couleur réelles comme un signal… c’est aussi le seul contact qu’elle a avec le “réel”. (cela reste incertain d’ailleurs cette notion du réel lorsqu’elle quitte le jeu).

    Les images du film seront soutenues par la sublime partition de Kenji Kawaï, une symphonie qui joue un élément fondamental dans l’univers.

    Le metteur en scène ici ne nous tient pas par la main pour comprendre le film, il n’explique rien mais propose de belles réflexions intérieur dans un cercle narratif très fermé pour éviter toutes explications alambiqué comme beaucoup de films qui ont la réputation d’être “obscur” (l’ultime plan reste un mystère…).

    Avalon est une œuvre énigmatique, opaque qui est la quintessence du cinéma sur le plan poussif et réflexif qui demandera un effort de compréhension ainsi que d’une certaine culture (surtout mythologique).

    Bienvenue à Avalon.
    NeoLain
    NeoLain

    4 997 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2008
    Réalisé par un véritable mordu de jeu vidéo, Avalon est une oeuvre d'art qui n'a que peu de chose en commun le fumisterie eXistenz ni aucun film d'action flattant le teenager à grand renfort d'éffets spéciciaux ou d'explosions épileptiques. Poète urbain et éternel mélancolique, Mamoru Oshii offre une vison à la fois maniérée, glauque, somptueuse et térrible d'un univers souvent qualifié d'impénétrable par les aieux condescendants. Mais au-delà de la simple originalité formelle (un rythme lent, une atmosphère et un cadre pouilleux), le réalisateur de Ghost in the Shell nous convie à une véritable réflexion sur la réalité qui culmine dans les derniers instants lors d'un climax vertigineux. Une musique renversante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 avril 2011
    J'ai découvert (et acheté) ce film par hasard il y a quelques années et je dois avouer que je ne m'en suis jamais lassé.

    Au confins de la science-fiction, du jeu vidéo et de la mythologie, Avalon se fonde et s'appuie sur un mal bien réel et contemporain, l'addiction au virtuel. Ash, le personnage principal, est à la fois séduisante et très énigmatique et le monde pseudo-post-communiste étrange dans lequel elle évolue est dérangeant à souhait. L'image sépia achève de transporter l'univers d'Avalon dans d'autres dimensions, dignes du Purgatoire... Le film est immersif et captivant, mais bien plus compliqué et symbolique qu'en apparence.

    Œuvre élitiste par ses partis-pris techniques et scénaristiques, Avalon mériterait pourtant à être plus connu. Subjectivement, on aime, on s'interroge ou on n'aime pas ; personnellement j'adore. Objectivement, c'est un chef d'œuvre, une perle rare.
    Komestai
    Komestai

    41 abonnés 448 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2009
    Un film spécial, lent voire très lent, légèrement brouillon, mais visuellement et musicalement réussi. Son point fort c'est qu'il donne à réfléchir, et j'apprécie cette caractéristique pour un film mais Avalon ne donne pas, à mon avis, toutes les clés peut-être de façon volontaire pour que chacun fasse son propre raisonnement. J'ai été intrigué par cette univers et même si j'ai eu du mal au début, j'y ai adhéré. C'est un film à voir dans de bonnes dispositions c'est à dire prêt à être confronter à un film déroutant auquel il faut faire attention au moindre détail.
    Stéphane D
    Stéphane D

    120 abonnés 2 130 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 septembre 2014
    Ce film réalise l'exploit d'un quasi sans-faute dans la nullité : visuellement c'est extrêmement laid (couleurs, halo flouté, effets de jeu vidéo et images synthétiques), l'histoire ne se résume qu'à passer 1 niveau et chaque scène traîne en longueur et nous plonge dans un ennui inégalé. Tout aussi fort, les bruitages sont peu crédibles et même les figurants sont ridicules [voir la scène dans le hall de l'Opéra à la fin où chacun fait semblant de balbutier quelque chose à son partenaire].Le seul qui semble ne pas se moquer du monde, c'est le compositeur. Ca fait maigre.Si le film avait été antérieur à Matrix, il aurait pu au moins lui servir de brouillon pour l'inspiration...mais il est sorti 3 ans après, c'est encore moins pardonnable dans ce sens!
    gunbuster
    gunbuster

    390 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 avril 2008
    On connaît bien sûr les adaptations américaines des jeux vidéos à la Uwe Boll avec successions tout azimut de fusillades, explosions, scènes de kung fu et belles nana et plein de méchant cascadeurs qui meurent au ralenti.
    Eh bien, on a l'envers du décors à savoir tout le contraire des précédents nanars, défauts qu'on retrouve trop souvent dans les oeuvres japonaises.
    On commence par une overdose de retouches sur l'image, de filtres, rendant l'image immonde à voire.
    Ensuite, l'absence de scènes d'actions, de développement psychologique des personnages (idem 'ricains).
    Et par arrogance personnelle et mépris du public, donner au film un genre "pseudo-intellectualiste" avec pour commencer de la musique classique!
    Non pas que je sois allergique à cette musique, mais disons qu'il faut un réel sens du rythme et véritablement du génie pour éviter de tomber dans le n'importe quoi à mettre des opéras et des marches funéraires à tout va.
    Ensuite, on essayera de nous bourrer le mou avec un semblant d'intrigue, complètement inintelligible avec le schéma classique de monde réel / monde virtuel, Oshii rate en beauté la création dudit monde.
    On regrettera aussi un casting de HLM russe du bout du rouleau avec des acteurs dénués de toute conviction et surtout de tout talent d'acteur (j'ai eut du mal à ne pas m'endormir devant tant d'intensité dramatique).
    Et "cerise sur la mort aux rats", l'absence quasi-constante de dialogues.
    L'ensemble devenant gonflant, interminable, somnifères mais par moment drôle devant tant de concepts incongrus et assumés jusqu'à la lie, l'absence de toute remise en cause du réalisateur dans cet improbable délire artistique qu'il sera seul à apprécier.
    Tout le monde sait que les polonais sont plombiers de père en fils, pas acteurs!
    ferlox
    ferlox

    25 abonnés 521 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mars 2009
    superbe graphiquement, le style de film ou on se laisse partir facilement, mais pourquoi le genre n'est pas plus exploité?
    Et puis les décors, la photo, tout est bon à prendre, un petit bijou !
    Arkhos
    Arkhos

    44 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Pas vraiment passionnant, très limite dans l'esthétique, et en plus je déteste quand ça se finit pas.....
    Qui peut m'expliquer svp ?
    armenardo
    armenardo

    79 abonnés 322 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juin 2009
    depuis le temps que je voulais le voir ce film....

    avalon est un film culte par excellence, une oeuvre visionnaire, au scénario alambiqué, complexe qui propose une réflexion sur le sens du mot" réalité".Le déroulement lent,voire contemplatif a dû en rebuter plus d'un mais au contraire cet aspect du film plus le fait qu'il dispose d'une forte identité visuelle le rendent encore plus singulier, fascinant, à part.

    En tout cas le film n'apporte pas de réponse toute faite, c'est en fait au spectateur de faire sa propre interprétation( c'est d'ailleurs assez impressionnant de voir le nombre de personnes sur le forum du film qui donnent chacun une interprétation différente ).après une 1ère vision j'en ai déjà 2 ou 3 différentes.Cela démontre en tout cas la grande richesse et les différents niveux de lecture que comporte ce film.
    Camusduverseau
    Camusduverseau

    49 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 octobre 2006
    Après avoir officier dans le cinéma d'animation, Mamoru Oshii se tourne dans le cinéma live. On est très proche du cinéma expérimental. Comme dans la plupart des films de Mamoru Oshii, la réflexion philosophie l'emporte sur l'action, pour notre plus grand bonheur.
    Manoel D
    Manoel D

    13 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2010
    Une petite perle dans le monde de la SF, une population prise de passion pour un jeu vidéo, Avalon, où certain en vive. L'ambiance extraordinaire de ce film accentue l'effet de solitude que ce jeu créé. Depuis que j'ai vu ce film, je ne joue plus au jeu vidéo de la même manière.
    A voir d'urgence pour tous les fan de SF.

    Bon Film

    Tchou
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 novembre 2009
    Inutile de chercher un alter ego a Avalon, il n'existe pas. Film unique en son genre, cette œuvre n'est pourtant pas accessible à tous. Si déjà, vous êtes réfractaire à Ghost in the Shell, passé votre chemin. Cette œuvre (nous ne parlerons pas de film ici), c'est comme un livre ouvert sur l'onirisme, sur la contemplation, ça ne bouge pas, les plans sont longs, voir très longs, mais cet oeuvre, n'est pas là pour nous faire réfléchir, sourire, sursauter, effrayer...mais nous faire voyager sur ce qui est certainement la plus belle bande originale de film, c'est simple, vous pourriez regarder le film les yeux fermés que vous ne seriez pas décu. Oeuvre d'une vie, oeuvre de sa vie, Avalon est certainement ce que Mamoru Oshii a offert de mieux au cinéma depuis bien longtemps. Merci
    Shephard69
    Shephard69

    337 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mars 2013
    Un étrange film de science-fiction lent et contemplatif à la musique envoûtante, visuellement sensationnel, aux personnages froids et inquiétants. Le scénario est très bon, l'ambiance excellente. A voir absolument...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 octobre 2007
    Beau, recherché, complexe, bien interprété, bourré de sens cachés que je ne suis pas prete de tous comprendre... La vision du monde vu par ce réalisateur est exceptionelle.. Ce film est exceptionel... Bravo!
    ZOGAROK
    ZOGAROK

    14 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mai 2011
    5sur5 Oshii a beau être présumé sceptique en l'Homme, son oeuvre est autant chargée de pessimisme que d'élans salvateurs, comme percutée par une foi insensée. L'auteur de Ghost in the Shell veut croire en une humanité grandiose, en la possibilité d'un environnement plus harmonieux et plus élevé. Artisan du Beau, de l'édifiant, il est le misanthrope humaniste par excellence.

    Son Avalon, par ses résolutions formelles et son aspect hermétique, abandonnera bon nombre de curieux [il fait partie de ces ''on adore on ou déteste'']. Tant mieux, le voyage que nous propose Oshii se veut sans escale, préférant foncer droit sur l'idée. Le concept repose sur la relation d'une héroine et de l'univers du jeu-vidéo. Pas particulièrement iconoclaste, surtout deux ans après le vertigineux eXistenZ de Cronenberg, mais pas encore un cas d'école pour autant (nous sommes en 2001, toujours dans l'ère pré-Matrix).

    Les perspectives d'Avalon et d'eXistenZ sont très voisines, il s'agit d'ailleurs dans les deux cas de voir réel et faux (virtuel) se fondre en une seule projection fantasmatique [la structure mentale, ici, est en revanche encore plus mouvante et fluide]. Cependant et en dépit du point de désincarnation ultime atteint, Avalon envisage davantage cette projection comme celle d'un être résolu à subir un test. Franchir un niveau ne compte pas tant que d'exister ici et maintenant. Oshii réfute les gimmicks de l'heroic-fantasy et dans le même mouvement la dimension initiatique cloisonnée par un tel registre. Ash, l'heroine, n'est manifestement pas en marche pour une quelconque quête définie, elle se livre corps et âme avec un but obsessionnel : re-créer le Monde. Elle ne veut pas façonner une entité perfectible à partir des données à sa disposition, elle veut engendrer un espace ou elle pourra s'accomplir.

    Oshii nous présente alors son quotidien asthénique -mais sous des apparences mélancoliques, puis l'assiste lorsqu'elle abandonne les quelques plaisirs de son passé, fuyant ces quelques ilots de satisfaction molle pour investir un monde complet et répondant de façon exhaustive à ses attentes [''l'île'' dans le scénario]. Avalon est ainsi un parcours fascinant vers la consécration de Soi. Derrière l'austérité exemplaire de l'approche, plutôt qu'un propos intellectualisant, c'est surtout un idéalisme sans failles qui entraîne le film vers des cimes majestueuses. Tout plutôt qu'une humanité infirme : Oshii la veut bien décadente, en proie au chaos, sophistiquée jusqu'à étouffer la foule, pourvu qu'elle soit exaltée et animée par un désir d'ascension.

    En impliquant le spectateur dans cette odyssée métaphysique, Avalon peut rebuter pour les même raisons qu'il envoûte sans restrictions. Le dispositif labyrinthique épouse parfaitement l'esprit du jeu-vidéo, comme aucun film ne l'a fait [depuis, éventuellement, Videodrome, mais c'est un cas tout autre]. C'est monstrueux au sens littéral. De même, on ne fait probablement pas erreur en tenant Avalon pour le film rêvé quand au traitement de l'émergence d'une réalité nouvelle. Le pacte fictif/virtuel que conclu Ash pour le passage lui donne les clés de l'absolu du factice. Celui-ci est un refuge, mais c'est aussi la finalité envisagée. Accessoirement, cette réalité d'un genre inconnu donne aussi à méditer une manière de concevoir le fantastique avec langueur.

    Le spectacle est fidèle à cette mesure : esthétiquement, Avalon est un électron libre, au style iconoclaste. C'est dans un cadre délétère que la pensée d'Oshii et les voeux d'Ash se déploient. Tourné en Pologne, le film puise les modèles de son graphisme dans une imagerie européenne et nippone. Les prises de vues, dans l'ensemble retouchées en profondeur à l'ordinateur, semblent permettre à Oshii de conserver un pied dans l'animation [c'est le secteur ou il a été étiqueté] tant les procédés s'en rapprochent, mais c'est pour un résultat tiraillé entre lyrisme numérique et naturalisme étranger. Le découpage est dans la lignée de celui de Ghost in the Shell ; de la même manière, des avatars de la mythologie de l'oeuvre d'Oshii, comme le ''ghost'', semblent ressurgir. Dans la forme comme dans le fond, il y a eu synthèse et nouveau départ. Ces raisons plastiques et thématiques enfoncent le clou : Avalon est l'apogée de son auteur. En plus d'être un miracle.


    Mon nouveau blog : http://videodrome.over-blog.net/
    Les meilleurs films de tous les temps
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