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kibruk
163 abonnés
2 621 critiques
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2,0
Publiée le 16 mai 2011
La seule qualité notable d'Avalon est son visuel de film expérimental très séduisant. Son synopsis laissait espérer un peu plus que cette histoire déjà vue à quelques reprises, trop lente, trop opaque, et surtout jouée de façon totalement dématérialisée. Le film est sans âme, comme les personnages désincarnés qui le peuplent. C'est volontaire évidemment, mais du coup il peut être difficile d'apprécier cet exercice de style.
Sur le papier, "Avalon" est un film prometteur munit d'un concept alléchant. Toutefois, le long métrage manque de rythme, de saveur et parfois de cohérence et cela malgré un visuel original. En bref, "Avalon" est un film ambitieux qui ne tient malheureusement pas toutes ses promesses.
Je suis déçu. Pourtant, tout avait semblé bien commencé. Une histoire de jeux vidéos où le réel et l'imaginaire se mêlent au point qu'on ne les distingue plus, de belles images, une bande-son de qualité. Pourtant, peu à peu l'intérêt se dilue et bien que le film soit court, on le trouve long. Peut être la faute à cette froideur, à ces personnages désincarnés auxquels on ne peut s'identifier.
Un film très beau, très travaillé, esthétiquement très recherché. Mais l'histoire... obscure pour ne pas dire incompréhensible... Et le rythme, désespérément lent. A force de vouloir faire beau et ésotérique, Oshii noie le poisson et largue le spectateur. Dommage.
Mamoru Oshii revient avec toutes ses obsessions sur l'humanité et le virtuel, mais il n'y a ici ni l'équilibre ni le rythme de "Ghost in the shell". Dommage, car la réussite esthétique est indéniable.
Un film au scénario assez plat. Même si l'idée de départ est intéressante (un jeu en réseau d'un monde virtuel "réel" à la "Matrix" donc), l'intérêt s'arrête vite. La lenteur de l'action n'apporte ici pas grand chose. Le film consiste en séquences du jeu (une suite de missions de différents niveaux dans lesquels on doit tuer seul ou en équipe des ennemis, ce que que je trouve étrangement inintéressant), pour finir finalement par atteindre le fameux niveau qui s'avère être plus "réel" que les niveaux précédents. On comprend alors pourquoi certains joueurs l'ayant atteint préfére y rester que de retourner dans leur salle existence quotidienne. Somme toute très classique. On comprend alors que le lyrisme voulu par le réalisateur puisse laisser quelque peu indifférent.
Faisons aussi court que les quelques lignes qui devaient contenir l'intégralité du scénario du film : histoire sans intérêt qui essaie de nous faire croire qu'il s'agit là d'une réflexion sur la réalité et le virtuel pour pseudo-intellectuels, effets spéciaux d'un Atari, jeu d'acteur pitoyable, lenteur extrême. Félicitations aux spectateurs qui tiennent jusqu'au bout en espérant que tout ça mène à quelque chose. En un seul mot : nul !
L'histoire de base avait quelque chose de plaisant, mais le flm en lui-même ne suis pas, du tout ... Très lent, plat et chiant, avec des acteurs et des scènes de qualité très moyenne, on à vraiment du mal à s'accrocher ...
Avalon est un ovni cinématographique, à la frontière entre le délire schizophrénique d'un fan de jeux vidéos et la prédiction du visionnaire. Mamoru Oshii est ces deux-là à la fois. Il nous invite dans sa sombre représentation du monde où évolue notamment Ash, une joueuse compulsive qui ne vit qu'à travers sa jumelle virtuelle. Si ce film est certainement le plus proche de l'esprit gamer, le faux rythme dans lequel s'installe l'intrigue est rédhibitoire et l'intérêt de l'intrigue en pâtit. Reste une scène finale magnifiée par la bande-son, où réalité et fiction s'entrechoquent et s'unissent dans une même danse.
Les adorateurs de « Ghost In The Shell » lattendaient de pied ferme ce premier film en images réelles de Mamoru Oshii, le moins que lon puisse dire cest quils auront tous des raisons dêtre déçus. Non pas que le film manque de bons sentiments, au contraire ; la musique de Kenji Kawai est merveilleuse ; le rendu visuel est, non seulement bon, mais aussi enrichie de plein de petites trouvailles du plus bel effet ; quant à lhistoire, elle pouvait donner quelque chose de très intéressant. Maintenant, le film souffre de trop gros défauts pour que le spectacle se fasse agréable. Tout dabord le son, exécrable, nuie littéralement à limmersion dans cet univers pourtant très travaillé. Ensuite la réalisation dOshii, trop figée, ce qui ne manque pas de saper le rythme de lhistoire. Enfin, et non le moindre, le scénario, alambiqué au possible, il nous perd et nous laisse comme deux ronds de flanc lorsque le film se finit. Dommage, on voit où Oshii voulait nous conduire, mais trop évasif, il sest perdu, nous conduisant dans sa déroute. Au final, un film assez raté, il faut le reconnaître, même sil peut mériter le détour pour sa beauté plastique et pour la qualité de sa bande originale.
Un matrix version jeux... une réalisation léchée avec un esthétisme très réussi. L immersion et l intrigue m ont particulièrement plu. Une bande son qui appuie ce film.
Grosse, énorme déception... Travail sepia sur l'image ok. Musique passe encore. Pour le reste, cette tentative de donner vie à une créature hybride entre notre monde (des acteurs en chair et en os, mais tellement laids...) et celui des jeux video n'accouche de rien sinon d'un mort né. La passerelle ne crée aucune magie. De même que le scénario et ses zones d'ombres recherchées, ses silences voulus, finit par ressembler à une caricature de ce genre de film avec ses sempiternelles questions soulevées "Suis-je encore dans le jeu ? Suis-je peut-être mort ? Suis-je ou ne suis-je pas ?". Eteignez la télé pour le coup. Vous n'apprendrez rien ni ne ressentirez rien.
Il faut le dire, cette actrice à le charisme d'un poulet, autant dire le même charisme que Milla Jovovich à son meilleur. Pour le reste le film dans ses nuances de jaunes se laisse regarder sans être désagréable, mais c'est vrai qu'a la première vision on peut avoir beaucoup de mal à rentrer dedans. Il faut dire que la réflexion qu'amène le film est plutôt complexe et que même en lisant les avis et critiques ici et là j'ai encore du mal à saisir ce labyrinthe Oshiimien. Pour le moment ça sera un petit 4, presque neutre, en attendant de pouvoir dire "Eurka, j'ai compris le film".