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tomPSGcinema
792 abonnés
3 323 critiques
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4,0
Publiée le 16 février 2012
Si certaines personnes seront certainement sceptique concernant l'histoire de ce film qui sera sans doute bien trop spécial pour les personnes qui ne sont pas habitués a l'univers des jeux vidéos. On ne peut, par contre, qu'être admiratif par le travail qu'a effectuer Mamoru Oshii sur le plan de la mise en scène et de l'esthétisme de ce long métrage qui est en tout point remarquable. Et rien que pour ses qualités artistiques indéniables, il faut absolument découvrir ce film de science-fiction qui s'avère un des plus ambitieux et réussis de ces dernières années. Notons également une sublime BO de Kenji Kawai qui apporte beaucoup de qualités à l'ensemble.
J'ai pensé mettre 1 etoile pour l'esthetisme sombre mais plutot reussi de ce film sorte de croisement entre l'univers des jeux videos ,celui des mangas et la science fiction.Mais non donner 1 etoile juste pour de belles images alors que l'interpretation et le scenario sont aux abonnés absents ca n'est definitivement pas possible.Y a une jolie brune (en fait c'est une blonde avec une perruque) au casting ok mais pour le reste je cherche encore l'action et les rebondissements ,c'est d'une lenteur incroyable ,la fin est pitoyable et elle ne ravira que les amateurs de concerts de musiques classiques.Meme les fans de jeux videos auront du mal a accrocher a cette histoire de niveaux cachés ,encore une idee de depart interessante qui en restera au stade de la bonne idee.
Pour certains magiques mais ils sont incapables de dire pourquoi ! (la B.O. : un CD suffit). La photographie : "Home" le fait très bien. Peut-être pour geek pré-pubères ou bobo parisiens ! je ne sais pas. Ou sinon, un besoin de dire "je l'ai vu", oui, oui !! ma chère, je viens de découvrir un film spirituellement métaphysique révolutionnaire, avant-gardiste et traité expérimentalement par Oshii : çà fait bien dans une conversation ^^ . Bah, des comme cela, nous en avons des pelles qui ne dépassent pas les 50 spectateurs et on en parle pas. C'est tout simplement un court métrage dont on a ralenti la diffusion pour qu'il fasse 1h40. D'un ennui prodigieux, tout çà pour çà. Oh la !!! la bande son mes amis, je vous dit pas !!! M.A.G.N.I.F.I.Q.U.E. (c'est environ 95% des commentaires uniquement), allez donc voir un orchestre, c'est plus réel. Mais shuuuuuuuuuuuuut ! çà fait bien de dire que l'on a ailé même si on ne comprends pas tout à fait ce qu'à voulu dire le réalisateur même après plusieurs visionnage (mdr), mais shuuuuuuuuuuut !!! (J'en rigole encore des commentaires). De plus, "pas accessible à tous" houa ! l'égo (excellent)
Navet ennuyeux, pompeux et faussement hermétique, se rattrapant tant bien que mal sur une esthétique assez réussie, mais le catapultant d'office dans les "faux films-cultes", ceux qui ont calculé d'avance l'impact qu'aurait leur fausse originalité sur les esprits faibles et dévots. Le tout est servi avec une bande son ultra-prétentieuse à base d'opéra. Histoire quasiment inexistante, entourée de mystères articiels et d'une fin étrange pour mieux se rapprocher vainement (et avec vanité) des étoiles innacessibles comme 2001 l'odyssée de l'espace. Tout bonnement ridicule.
Difficile de résumer ce film en quelques lignes, tant le champ d’exploration qu’il suggère est vaste. L’histoire des « niveaux de réalité » fait depuis toujours partie intégrante des histoires de science-fiction, mais je dois avouer que je n’avais jamais vu la chose vue sous l’angle proposé par Avalon. Car on peut, il est vrai, regarder ce film et tenter de jouer au jeu du vrai/pas vrai ?, mais le propos n’est pas là et va beaucoup plus loin… L’histoire de Mamoru Oshii est un pur mélange de poésie japonaise et d’ultra-réalisme polonais… Comment dire… C’est un vrai choc de s’immiscer dans la vie de cette jeune (et très très très très très très belle) femme dont la vie semble n’être qu’une suite ininterrompue de combats plus violents les uns que les autres. Ses rares retours à la réalité se font dans une ville sale et triste en noir et blanc, sillonnée par des vieux tramways vides, et dans laquelle les piétons sont aussi immobiles que les mannequins. Une réalité tellement caricaturale que l’on se demande rapidement si cette réalité-là en est vraiment une… Et quelles sont les possibilités qui restent, entre jeu caricatural et réalité caricaturale ? Au final, le message délivré par Avalon est bien plus profond qu’il n’y paraît. Les réalités se superposent et se confondent pour que les questions soulevées ne trouvent leurs réponses que dans l’esprit des spectateurs. Le film évite également l’écueil du « attention, les jeux vidéos nuisent à votre santé » en se gardant bien d’effectuer le moindre jugement moral. Le sentiment qui se dégage à la sortie, c’est une réflexion d’ensemble sur nos multiples perceptions des réalités, mais aussi un besoin immédiat et vif de contempler un ciel bleu en priant intérieurement pour qu’il ne s’agisse pas d’une série de 1 et de 0 imprimés sur un écran plasma.
Seul film véritablement respectueux de l'univers du jeu vidéo,"Avalon"(2000)est une expérience à vivre intensément,tant elle est singulière et envoûtante.Mamoru Oshii("Ghost in the shell")nous entraîne dans un monde indéterminé,où la frontière entre réel et virtuel s'abolit,le jeu Avalon étant pls vrai que nature.Si l'histoire digne d'un jeu vidéo de qualité semble difficile à suivre,elle est en fait tout à fait logique,avec sa propre mythologie,ses propres codes et ses objectifs à remplir.Ash,guerrière de niveau A,tente de débusquer le Ghost pour atteindre le niveau suprême.S'il s'agit d'une production japonaise,Oshii emploit intégralement des acteurs polonais,tourant d'ailleurs à Varsovie et cracovie,pour mieux retranscrire le style architectural terne de la réalité.Le travail sur les contrastes de couleur,sur la musique entre électronique et symphonique,et sur l'atmosphère langoureuse,est remarquable.Mais Oshii a beau se référencer à Tarkovski,son objet apparaît artificiel,abscons et plus convaincant sur la forme très aboutie,que sur le fond obscur.Sans compter la lenteur rebutante(on a l'impression que les personnages agissent au ralenti!).Un long-métrage cependant captivant et multi-interprétatif.
Un film ridicule qui essaye de cacher son manque de budget derrière une montagne d'effets et de filtres de couleur, un halo absolument dégueulasse pendant tout le film. L'histoire est nulle et les acteurs ont l'air de se prendre gravement au sérieux. On est bien loin de ghost in the shell.
J'ai bien aimé l'ambiance du film. Après certaines séquences paraissent longues et ennuyeusement lentes. C'est dommage car le scénario semblait vouloir nous apporter vers cette fin bien orchestrée. Les personnages sont étranges et déambulent dans une cité étrange, c'est assez flou. Presque abstrait. Un bel ovni, plus bizarre qu'un david Lynch.
Des images magnifiques et une nouvelles façon d'envisager la relation avec l'intelligence artificielle. Une actrice très inspiré au sein de cette histoire assez compliqué mais un film inoubliable tant il est original et en dehors des habitudes.
La patte de Mamoru Oshii est omniprésente dans cette oeuvre (voir par exemple les gros plans du chien qui ne s'imposaient pas tous pour l'histoire :-) ). Tourné en Pologne avec des professionnels locaux et une équipe japonaise réduite de 20 personnes (la post-production a tout de même été assurée au Japon), le résultat "Avalon" apparaît presque inclassable, tant visuellement (le film a été intégralement traité numériquement avec le processus Domino pour lui conférer une "couleur" spécifique) que d'un point de vue scénaristique. Il n'empêche que l'envoûtement provoqué est là. Généreux en scènes d'action spectaculaires et servi par une bande-son absolument formidable (le thème musical récurant est fascinant), "Avalon" se traverse avec un plaisir inouï. Le talent de Mamoru Oshii est éclatant en prises de vue réelles comme il l'était en animation (nous lui devons notamment "Ghost in the Shell"). Indispensable. On se doit pour finir de souligner la performance de Malgorzata Foremniak, inévitablement méconnue, qui rend très crédible le personnage de Ash.
Des effets spéciaux impressionnants, une splendide photographie froide et une musique envoûtante, tels sont les éléments qui font d’Avalon un film de science-fiction atypique à l'univers mystique unique s’approchant plus que jamais de celui du jeu vidéo. Mais c’est avant tout grâce à son scénario baroque et dédaléen que cette petite merveille pleine d’émotions parvient à nous retourner les méninges sur ce thème si délicat qu'est le bien-fondé de la réalité. Oshii réussit là en poursuivant son interrogation entamée dans "Ghost in the Shell" tout en réussissant à immerger totalement son public dans un univers visuel tout simplement prodigieux.
manga live tourné en pologne (ou quelque chose comme ça) c'est un film qu'on pourrait tres bien qualifier de chiant!! il y a de longues plages de silience et parfois il ne se passe rien ! mais l'athmosphére est si particuliere! j'avoue m'etre endormi 2 fois avant de voir la fin ( frustrante et surprenante) bref un film qui a du style