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Malevolent Reviews
997 abonnés
3 207 critiques
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4,0
Publiée le 4 mai 2013
Véritable fan-film géant, ode du jeu vidéo, aux graphismes uniques et à l'esthétique déroutante, Avalon est une œuvre à part, une œuvre intelligente et complexe cachée derrière une histoire en apparence basique. Le scénario, porté par de somptueuses images, est un habile mélange de neo-futurisme et de baroque ancien. Le réalisateur japonais Mamoru Oshii, d'ordinaire habitué aux longs-métrages d'animation comme Patlabor ou Ghost in the Shell, livre ici un quatrième film-live surprenant qui prouve que le metteur en scène a plus d'un tour dans son sac. L'interprétation, simple mais efficace, se compose en totalité d'acteurs polonais, révélant ainsi la sublime Malgorzata Foremniak. On suit donc avec enivrement cette bizarrerie visuelle qui nous entraine dans les méandres d'un jeu vidéo ultra-réaliste, monde virtuel plus vrai que nature avec ses codes et ses dangers qu'il vaut mieux connaitre avant d'y participer. Dans un total soin de couleurs sépia et des effets visuels nombreux et uniques, Mamoru Oshii livre un OFNI insolite où la simplicité se morfond dans le complexe. Fans d'Oshii ou de films panzer, vous risquez d'être vite absorbés par l'univers d'Avalon.
Film visuel très élaboré, Avalon est avant-tout un univers à lui tout seul avant d'être un film. Un univers et un scénario très complexes qui ne sont pas sans rappeler un certains "Matrix" (avec un budget plus mince et moins d'actions), mais la narration rend accessible une histoire cachant des thématiques très philosophiques comme "la réalité". De plus la réalisation limpide, les acteurs dans le coup (pourtant inconnus!) et un scénario déroutant mais très bien ficelé, permettent d'élever le film au rang d'oeuvre phare de la science-fiction bien que je ne sois pas sûr qu'il puisse être classé dans cette catégorie.
Un chef d'oeuvre technico-poétique, visuel et sonore (il faut le voir sur grand écran et, idéalement, en 6.1!) Dans une sombre ville post-moderne glauque-sépia, «Ash» plonge dans la virtualité à travers un jeu d'immersion totale impressionnant. On y traite de l'emprise de la fiction sur la vie réelle (déréalisée?) La musique (jouée par l'Orchestre Philarmonique de Varsovie) de Kenji Kawaï, splendide, opère un véritable envoûtement, porté par la voix de soprano d'Elzbieta Towamicka. L'actrice principale, polonaise (comme le reste des acteurs), est excellente. Une étrange expérience.
Avalon est vraiment un film hors catégorie. La musique est d'une qualité exceptionnelle, le scénario prenant. Le réalisateur réussit à créer une telle confusion entre réalité et fiction que ce film alimentra des discussions sans fin sur les interprétations. Un film dont on garde définitivement un souvenir certain.
Avalon est un excellent film mais qui se laisse peu approcher par son scénario complexe et sa thématique ciblée. Côté graphique ce n'est pas une claque mais les idées sont là et ça fait plaisir de voir une telle précision dans la réalisation technique, on en prend plein les yeux. Une bonne expérience visuelle, mais pas seulement visuelle.
Avalon est certe un peu trop long sur certain passage ce qui fait un default majeur dans ce film... Mais, quelle mise en scène, quelles images, mais surtout quelle BO ! La beauté des images tient elle seul tout le film. Une oeuvre vraiment magnifique, cependant je n'ai pas vraiment aimé l'univers dit "réel". Un film a voir pour ses prouesses techniques !
Oh noooon ! Ça avait l'air du film ULTIME entre réalité/univers vidéo-ludique et au final c'est de la meeeerde, l'un des films les plus chiants de tous les teeeemps ! Bordel, pourquoi avoir massacré un si bon scénario ! Ah oui, je sais ! C'est encore un putain de Japonais à la con qui a réalisé ça ! Bordel ! Pourquoi ne pas l'avoir refilé à des Américains, au risque de faire un film divertissant et assez bien dosé ? Alala Mamoru Oshii comme je te haaaais, tu peux pas savoir ! Et pourquoi tout le monde reste fasciné devant tes minables Ghost in the shell, hein ? Pas étonnant qu'on te refile de bons projets avec des spectateurs aussi cons !
Un film unique et difficilement comparable. Ici la réalité virtuelle atteint un niveau révé par des milliers de joueurs. L'image est sombre, taintée de vert, à la manière de "La Cité des Enfants Perdus", Ash, le personnage principale est une femme mystérieuse, impassible et sensible, invulnérable et fragile, terriblement belle. Une oeuvre originale, mais néanmoins réservée à un public averti, ou capable d'entrer dans un monde complètement inconnu.
magnifique... la musique, les images, les acteurs (et l'actrice)... ne passez pas votre chemin à cause de (trop) grand nombre de critiques négatives, vous risqueriez de rater quelque chose...
Un film désincarné ou tout semble suspendu à la sublime musique de Kenji Kawai. Malgré des images laides et des acteurs approximatifs, on est bluffé par ce clip vidéo géant qui est sans queue ni tête mais avec des graphismes très particuliers. Une soupe opéra pour les amateurs de nanars.
voila un film inclassable, est-ce une fable? oui, un pue, de l'aveu meme du réalisateur, sur la réalité virtuelle et le risque de la croire réelle, un film a la matrix? oui, l'action et les manipulations visuelles sont la...en tous, amateurs de film un peu OVNI seront ravis, les fans de matrix y découvriront un pendant philosophique et barré de matrix, les fans de manga se régaleront dans le film d'oshii. très beau formellement, très étrange et barré sur le fond. un petit bonheur de film.
Le film du réalisateur de Ghost in the shell regorge de nombreuses questions sans réponses. Bien plus approfondi que Matrix, ce thriller futurise nous encourage immédiatement à la méditation tout comme pour le film précédent de Mamoru Oshi. Tourné en Pologne, avec des acteurs polonais et accompagné d'un magnifique opéra, Avalon nous plonge dans un monde post-apolapytique, qui nous fait penser à la guerre civile dans la poudrière des Balcans. Parmi les civils apeurés qui courent pour sauver leur peau, des soldats habillés de noir courent et attaquent, évitant au passage les tirs des adversaires et d'énormes hélicoptères de guerre terrifiants. Puis on s'aperçoit qu'il s'agit simplement d'un jeu de simulation. Ash, joueuse émérite, gravit de niveau en niveau, avec une ambition sans borne afin d'atteindre le niveau le plus élevé. Mais n'est-ce pas pour la reconnaissance, pour se sortir de ce monde embourbé dans l'obscurité, où tout est pareil chaque jour, comme si le temps s'était soudain arrêté, et où les statues n'ont plus de visages? Dans ce monde qui ressemble à un purgatoire, la jeune femme tente de s'en évader, en préférant la solitude, quite à sacrifier ses anciens camarades. Avec le mythe de la table ronde, elle est à la recherche du graal, soit à l'échappatoire, la terre des 9 soeurs: Avalon. Dans un futur chaotique, le recours aux mtyhes ancestraux est nécessaire pour se sentir appartenant à une nation, pour ne pas oublier le passé culturel et historique de sa terre natale. La mise en scène, c'est du jamais vu, avec une pellicule jaunie et sombre, où les couleurs n'existent pas, où les décors semblent sortirent d'un dessin animé futuriste, où la réalité n'a plus de raison d'être. Mais où est la réalité? Et où est la fiction? Question majeure dans ce film splendide et transcendant qu'il faut absolument voir et revoir.
Génial. Cet adjectif correspond bien au film, au réalisateur, au compositeur et à l'orchestre qui lui emprunte sa partition, aux gars des effets spéciaux, et beaucoup plus simplement, à toute l'équipe d'un film génial.