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    Entre les lignes
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    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 septembre 2023
    Le meilleur roman de Graham Swift est sans aucun doute Le dimanche des mères, récit d'une journée de 1924 vécue par une jeune bonne (Jane) dans l'Angleterre rurale. Un livre marqué par une poésie, une sensualité et une intensité merveilleuses au sein d'une construction vertigineuse, où événements à venir, toute la vie de Jane jusqu'à plus de 90 ans, s'immiscent au cœur de ce dimanche. Adapter au cinéma un roman qui est dévolu principalement aux sensations aurait été épineux pour n'importe quel réalisateur, hormis peut-être pour un Todd Haynes, par exemple, mais Eva Husson, en étant assez fidèle à la progression narrative de l’œuvre écrite, a visiblement fait fausse route, avec une mise en scène chichiteuse et une joliesse des décors et des costumes qui flatte l’œil mais détourne de la personnalité de son héroïne et surtout du portrait social, dans un pays où les familles, y compris les aristocratiques, pleurent toujours leurs morts de la boucherie guerrière de la décennie précédente. Le film n'en finit pas de nous montrer Jane dans le plus simple appareil et des messieurs/dames richement habillés échangeant des banalités avec un air compassé, le tout alternant avec des ralentis sans justification aucune. Honteusement sous-employés, Olivia Colman, Glenda Jackson et Colin Firth laissent la place à une Odessa Young méritante, qui est à peu près le seul attrait d'un film qui n'était vraiment pas nécessaire. Il sera vite oublié et Le dimanche des mères lui survivra, sans qu'il soit besoin de faire mention de sa piètre adaptation.
    mat niro
    mat niro

    356 abonnés 1 833 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 octobre 2023
    "Entre les lignes" est de ce genre de film dont on ressort frustré tellement celui-ci met un temps fou à démarrer. Il raconte l'histoire d'une passion improbable entre une "Bonne" et un fils d'aristocrates poursuivant des études de Droit. Devant retrouver sa promise, il préfère batifoler avec la jeune Jane. Entre les scènes d'amour et les déambulations dans le plus simple appareil de la ravissante Odessa Young, cela s'éternise jusqu'à saturation. Heureusement que la suite génère un peu plus d'intérêt, ce qui sort un peu le spectateur de sa léthargie. Même Olivia Colman et Colin Firth sont à la peine pour rehausser le niveau de ce film soporifique.
    ClapFiX
    ClapFiX

    3 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 septembre 2023
    Un film clé en main pour une critique dithyrambique de Télérama et autres supports prétentieux si chers à la critique française qui ne paie jamais sa place.
    Ce film qui aurait dû sortir en 2021 voire 2022 prend tellement la poussière, qu'il apparaît finalement bien inutile de l'épousseter tant "Entre Les Lignes" porte en lui tous les travers du cinéma intellichiant par excellence.
    Ce film est d'un ennui absolu, un encéphalogramme plat qui ne vaut que par sa belle photo. C'est une rencontre improbable entre le Love de Gaspard Noé et n'importe quelle navet de David Hamilton. "Entre les lignes" laisse surtout s'insinuer la chair jusqu'à la nausée. Un érotisme qui séduira les nostalgiques des soft-porn de M6 et qui laissera sur le bord de la route, les amoureux du cinéma dupés par une distribution de qualité. Une histoire d'amour contrariée comme filmée en ralenti, de longueurs en langueurs, on en sort groggy, comme après une longue sieste en plein milieu d'un après-midi caniculaire.
    Jorik V
    Jorik V

    1 274 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 octobre 2022
    Après « Bang gang (Une histoire d’amour moderne) », qui contenait déjà une bonne part de ses défauts de mise en scène qui vont être flagrants et exploser ici, suivi de « Les filles du soleil », Eva Husson continue dans une voie du cinéma indépendant qui en perpétue tous les tics les plus déplaisants et éreintants. Comme si elle concevait ses films comme des bêtes de festival ou destinés à choper le plus de récompenses possibles sans se rendre compte que les affèteries dont elle comble ses œuvres sont soit dépassées, soit totalement inadaptées. En découle un cinéma prétentieux et fastidieux dont ce « Mothering Sunday » est la parfaite incarnation. Si, au début, on lui laisse le bénéfice du doute, plus le film avance, plus on désespère de voir quelque chose de réussi à l’écran.

    « Mothering Sunday » est l’adaptation d’un roman vaguement connu où une histoire d’amour entre la jeune femme de maison d’un couple de riches aristocrates et le fils des voisins tout aussi importants dans la faune bourgeoise du coin va être mise à mal par un tragique accident. On suppose que le but du récit, à l’écrit comme à l’écran, est de nous parler du fossé de classes entre le petit personnel de maison et les bourgeois du début du XXième siècle dans l’Angleterre rurale des manoirs et domaines qui n’en finissent plus. Et bien tout cela sera juste effleuré, tout comme le sujet passionnant de ces familles endeuillées dont les fils ne sont pas revenus de la Grande Guerre, au profit d’un récit d’émancipation féminine dans l’air du temps mais déjà vu, peu évident et maladroit. De voir des sujets en or comme ceux-là mis sous le tapis et malmenés de la sorte devrait être interdit.

    On suit donc durant plus d’une heure et demie, les errances stylistiques de madame Husson. Des plans tous plus maniérés les uns que les autres qui n’apportent rien au récit mais l’alourdissent. Elle se pose en esthète mais n’en ressort que des poses au mieux inutiles, au pire ridicules. Et cette nudité totalement gratuite et qui ne sert en rien le récit est agaçante et contre-productive. Quant au fait de cantonner Colin Firth ou Olivia Colman dans de si petits rôles ingrats, c’est à se demander si la meilleure partie de « Mothering Sunday » où ils officient (le repas où attendent les parents) n’a pas été bêtement charcuté au montage. Un montage d’ailleurs sans queue ni tête, alternant les temporalités pour faire original mais rendant tout cela encore plus confus, lourd et vain que de raison. Une œuvre d’époque ratée et ennuyante qui ne raconte rien et ne va nulle part et dont on peut aisément se passer.

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    Alasky
    Alasky

    353 abonnés 3 423 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 février 2022
    Rarement vu un film aussi creux, vide de contenu, qui tourne en rond... Le casting était pourtant alléchant, mais ne réussit pas à sauver ce film de l'ennui profond. Les scènes inutiles et vides de sens se succèdent, et au final on ne sait pas du tout où l'on va.
    dan47
    dan47

    57 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 octobre 2023
    un film soporifique ! c'est d'une platitude rarement supportée. j'ai failli quitter la salle mais j'ai tenu bon.
    Herve B.
    Herve B.

    15 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 octobre 2023
    Un excellent soporifique les paysages sont magnifiques beaucoup trop de scènes de sexe très crues très beaux costumes le reste néant il ne se passe absolument rien
    Claquetteman27
    Claquetteman27

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 octobre 2023
    Après avoir lu le roman de Graham Swift, j'étais curieux de découvrir cette adaptation. Le récit a été intelligemment transformé en un film d'une douceur exquise.
    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 octobre 2023
    Eva Husson pouvait elle faire pire que "Les filles du soleil", son film précédent, sorti il y a 3 ans ? Le challenge était difficile et on doit reconnaître que "Entre les lignes" n'arrive pas à dépasser, ni même à égaler, le niveau de médiocrité atteint par "Les filles du soleil". Cela étant dit, force est de reconnaître que ce film, présenté dans la sélection Cannes Première de ... Cannes 2021, est loin d'être un chef d'œuvre, ce qui explique peut-être pourquoi le distributeur a attendu 2 ans pour le sortir en France ! "Entre les lignes" est l'adaptation au cinéma du roman "Mothering Sunday: A Romance" ("Le dimanche des mères" dans sa traduction française) écrit en 2016 par Graham Swift. Quand on cannait la qualité des réalisateurs britanniques lorsqu'il s'agit de porter à l'écran des films d'époque, on se demande pourquoi il a été fait appel à une française pour réaliser ce "Mothering sunday" ! L'histoire n'est pas inintéressante, quand bien même elle n'est pas franchement nouvelle : la relation à base de discrètes rencontres sexuelles entre Jane, une jeune bonne, abandonnée à la naissance par sa mère, et Paul, un jeune homme de la haute société locale sur le point de se marier avec une jeune femme du même milieu que lui. On aurait souhaité, toutefois, que soit davantage traité l'impact des décès dus à la première guerre mondiale sur les familles britanniques. La construction du film n'est pas inintéressante : l'action principale se déroule le jour de la fête des mères, fin mars 1924, alors qu'un pique-nique est organisé entre les familles de cette haute société locale, ce qui donne à Jane et Paul la possibilité d'avoir du temps pour le type de rencontre qu'ils apprécient tous les deux, et, tout au long de cette action principale, on a droit à de courts flash-back qui permettent d'éclairer certains points concernant Jane et Paul ainsi qu'à des sauts en avant, en général plus longs, qui permettent, eux, de nous raconter des évènements vécus plus tard par Jane. Histoire pas inintéressante, construction pas inintéressante, MAIS réalisation d'une grande mollesse, chichiteuse à souhait, avec de très longues scènes de nudité dont la justification ne saute pas aux yeux et des ralentis tout aussi "gratuits". La distribution ne sauve qu'à peine le film, les deux interprètes principaux, l'australienne Odessa Young dans le rôle de Jane, et Josh O'Connor, interprète du Prince Charles dans "The Crown", interprète ici de Paul, ne poussant pas très loin le curseur de la passion sexuelle et les très confirmé.e.s Colin Firth, Olivia Colman et, plus encore, Glenda Jackson n'ayant dans ce film que des rôles mineurs.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 18 juillet 2022
    VUE EN AVANT PREMIERE : "Mothering Sunday" aurait pu être une très belle adaptation cinématographique, pleine de charmes comme les films de Joe Wright, il n'en est finalement qu'une histoire au traitement plat, filmer sans grande conviction et que malheureusement les acteurs n'arrivent à sommet que l'on soit Josh O'Connor pourtant formidable ou Olivia Colman qui fait figure de caméo que de réels talent. Une coquille d'huitre quand même bien vide.
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    133 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 octobre 2023
    J'allais voir ce film sans aucune attente!
    Quelle émotion!! C'est un film virtuose qui vous prend le cœur et l'esprit. Un tableau pointilliste d'émotions , de sensibilité, de vivacité.
    Le portrait magnifique de la naissance d'une femme affranchie .
    C'est sensuel, poétique , vif,,émouvant , déchirant , insolent. Le rythme du film est absolument lent et pourtant il n'y a jamais de surplace.
    C'est incroyable d'avoir adapté ce court roman d'une aussi belle manière.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    152 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 octobre 2023
    A la lecture du synopsis on pouvait aisément craindre un drame romantique suranné teinté à l’eau de rose. Imaginez-vous en Angleterre dans les années 20, si les classes sociales sont encore bien en place, elles trouvent un premier terrain d’égalité. En effet, toutes sont fortement touchées par l’hécatombe de la jeune génération durant la première guerre mondiale.
    Jane, une servante, fréquente secrètement Paul, un Aristocrate qui doit bientôt se marier.
    Mince, en prime nous avons encore droit à Colin Firth et Olivia Colman (qui sont là encore excellent mais un peu trop souvent au générique) !
    Pourtant « Entre les lignes » est une délicate et excellente surprise délivrée avec brio par Eva Husson. Notre réalisatrice Française parvient à faire un film sooo British en gardant sa marque de fabrique : explorer l’humain de près, délicatement et profondément, dans sa nudité et ses sentiments le plus exaltés.
    Et de la nudité, il n’en manque pas durant de nombreuses et longues scènes. Généralement ces moments sont filmés maladroitement, voire sont assez inutiles. Ici, tout semble naturel et lumineux. Les plans et l’éclairage sont absolument sublimes et ils offrent au sexe et aux corps nu le parfait et dernier terrain de liberté qu’ils représentent.
    La relation éclate les codes, les classes, Jane peut exprimer son audace et jouir fugacement de ce qui devrait lui être totalement inaccessible.
    Cet abandon des corps et des normes sociales est un parfait mélange de sensualité et de sensibilité. Porté à l’écran par un duo d’acteurs au diapason : Odessa Young et Josh O'Connor qui sont touchants malgré leur retenue Anglaise oblige.
    Au final, Eva nous livre un portrait de femme avec une force revendicative subtile mais puissante, sans oublier, même s’il semble un peu trop en retrait, la force des origines de l’inspiration de l’écrivaine en devenir.
    Il n’y a rien à lire entre ces lignes à part une invitation franche et cordiale à aller savourer cette petite merveille sur grand écran.
    selenie
    selenie

    6 285 abonnés 6 191 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2023
    Notons que la cinéaste a opté pour un récit non-linéaire, passant du présent au futur de façon aléatoire qui correspond au roman sans pour autant reprendre la même structure temporelle. Alors que la bande-annonce et la promo promet une liaison passionnelle entre un aristo et une domestique avec toutes les conséquences sociales qu'on imagine il s'avère qu'il y a bien d'autres éléments qui paraissent tout aussi importants dans le récit et la dramaturgie générale mais qui sont étonnamment traités de façon secondaire. Outre les 4 époques différentes on est assez déçu de la partie écriture, la jeune autrice est rarement la plume à la main et le processus d'inspiration autour de l'écriture est omise. Le sexe est tout aussi décevant. L'érotisme se résume à admirer le corps nu de Jane/Odessa Young déambuler, point. Les scènes d'amour sont rares et prudes, comme disait un certain Mallarmé "La chair est triste, hélas..." La mise en scène forcée, avec la sensation d'avoir été filmé au ralenti tandis qu'on attend toujours le rapport entre les passions de Jane et son envie d'écrire.
    Site : Selenie.fr
    Audrey L
    Audrey L

    640 abonnés 2 592 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2021
    Mothering Sunday est l'adaptation du roman de Graham Swift (dont on ignorait l'existence avant qu'il soit mentionné lors de la Première de Cannes, on se l'est noté pour le lire...) au casting "so british" très alléchant (entre l'incroyable Olivia Colman, l'impeccable Colin Firth et "le Prince Charles de The Crown" Josh O'Connor... Odessa Young fait bande à part, étant australienne) mais qui nous a au final plutôt déçu. Pour commencer, oubliez de suite Olivia Colman et Colin Firth car on ne les voit que cinq minutes (et ça fait mal au cœur), et si vous n'êtes pas à l'aise avec la nudité, vous gagnerez à éviter Mothering Sunday, dont les acteurs principaux sont fesses (et devant) à l'air la moitié du temps, sans que cela ne desserve une intention dramatique ou artistique. On ne sait pas bien l'intérêt de voir le robinet de Josh O'Connor quand la scène manque justement d'un peu de sobriété et d'émotion (on a du mal à se concentrer, parfois). Heureusement, les acteurs sont là pour pallier à tous les défauts (des choix artistiques bien étranges) du film, en se donnant corps (c'est peu de le dire) et âme à leur personnage, qui en prend d'autant plus d'épaisseur. On comprend vite les enjeux de ce badinage amoureux, du mariage peut-être compromis (Paul choisira-t-il la roturière qu'il aime, ou la bien-née qui lui est destinée ?) et on attend de voir la suite des événements, devenant curieux sur les bords (on ne s'ennuie pas vraiment). Les décors et costumes (le peu qu'ils vêtent) sont soignés, la musique également, les seconds rôles font un peu mal au cœur (pourquoi choisir pareil casting prestigieux pour deux dialogues... Quel gâchis) mais dans l'ensemble cette adaptation d'affaires amoureuses est assez intéressante. Ne manquait qu'un slip.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    344 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2023
    "Entre les lignes" est un film admirable qui sans être une histoire vraie racontée au cinéma prend aux tripes et réussit à nous impliquer au coeur du récit.

    Angleterre, 1924. Femme de chambre chez un couple d'aristocrates, Jane fréquente secrètement Paul, le fils des propriétaires du manoir voisin. Instinctivement, Jane sait que leur différence de milieu, et le futur mariage de Paul avec une autre, vouent leur liaison passionnée à l'échec. Elle se raccroche alors à ces étreintes dérobées comme à autant de futurs souvenirs destinés à nourrir sa plume d'écrivaine en devenir.

    Dans la grande tradition anglaise du "Upstairs, downstairs" le film parvient à nous démontrer l'enfermement de classe qu'on soit servant ou maître.

    L'image est tout bonnement parfaite. J'ai même ressenti la même énergie mélancolique qui se dégageait du film "Bright Stars" de Jane Campion.

    Une belle proposition cinématographique !!!
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