Jane, qui est la servante des Niven, ne perd jamais une occasion de retrouver Paul, son amant sur le point de se marier. Cette histoire, qui ressemble plus à un désir charnel qu'à une vraie histoire d'amour, se déroule sur plusieurs années. Le récit n'est pas du tout linéaire et se déroule sur plusieurs années qui montrent l'évolution du personnage de Jane même si ce n'est pas le but du film. Quel but de toute manière à part voir deux personnes se balader à poil... "Mothering Sunday" se veut stylé, sensuel et atmosphérique, mais c'est un film qui ne raconte et ne dégage rien de spécial. Les deux rôles titres sont extrêmement décevants et n'ont aucune alchimie ensemble. Le personnage de Josh O'Connor est d'une grande pauvreté et la performance de l'acteur est terrible. Et quel intérêt de se payer Colin Firth et Olivia Colman pour les utiliser aussi mal... Aucun enjeu, aucune passion, juste un film ennuyeux. Bref, pas plus emballé par ce film que par "Bang Gang" et "Les filles du soleil", les deux précédents films d'Eva Husson.
Du beau cinéma comme on aime. Passons sur l abus de consommation de cigarettes , le reste de la réalisation est remarquable , subtil, élégant. Un scénario très intéressant, assez inattendu, des décors et des costumes soignés , une belle histoire d amour et un bel exemple d'émancipation féminine.
Très beau et intéressant film d'Eva Husson qu'elle adapte là d'un roman de Graham Swift qui se déroule sur plusieurs temporalité et qui est d’une lumineuse sensualité avec une actrice irrésistible en la personne d'Odessa Young !
Le film d'Eva Husson retrace l'histoire d'une vie, celle de Jane, orpheline très jeune, puis femme de chambre, puis écrivaine talentueuse. Jane est une femme libre et amoureuse, à une période où beaucoup de familles pleurent leurs fils morts à la guerre. Cette histoire merveilleusement romantique est concentrée sur le jour de la fête des mères de 1924, le jour où la vie de Jane bascule tragiquement. Les décors et les costumes sont riches et soignés. Les cadrages souvent très près des corps. Les corps de Jane et de son amant Paul sont nus, pendant une longue et belle scène. Le temps de la narration change parfois furtivement d'époque, lorsque Jane a 40 ans, ou 80. Mais rien ne vient troubler notre empathie pour Jane, le respect que nous éprouvons pour sa détermination. Un personnage magnifique interprété par la lumineuse actrice Odessa Young. Le grand souffle romanesque du film doit beaucoup à son casting, Josh O’Connor, Colin Firth, Olivia Colman, Glenda Jackson... Notons pour finir que l'histoire du film est tirée du roman de Graham Swift Mothering sunday. Le titre français du livre -Le Dimanche des mères- est tellement juste et évocateur, qu'on regrette le choix de titre si fade et abscons du film.
Vu hier en avant-première, la réalisatrice Eva Husson fait rayonner son casting 5 étoiles dans un film où les classes et la classe sont un paravent à un désespoir profond. C’est sensuel sans être sexuel, beau et envoûtant. On ne boude pas non plus son plaisir en retrouvant Colin Firth tout en retenue et toujours aussi juste.
Joliment surprise. Entre Les Lignes dépasse de loin son statut de "romance à l’eau de rose classique" pour véritablement embrasser celui d’oeuvre poignante, sensible et politique.
le dimanche des mères est un roman que j'apprécie beaucoup, assez rare aujourd'hui de retrouver la puissance d'un récit dans un film. Très belle adaptation !
Le roman de Swift - Le dimanche des mères - est l'histoire émouvante d'une vieille dame-écrivain revenant sur ses amours de jeunesse dans une Angleterre post-première guerre mondiale figée dans des rapports de classe en voie de disparition. Ce court roman à la structure originale a donc été adapté tel quel, avec ses flash-backs et ses ellipses et on peut dire que ça a bien failli être efficace. Malheureusement, la réalisatrice a truffé son film de ralentis saugrenus, d'effets de lumière inutiles et autres effets chichiteux qui noient le spectateur dans une mélasse quasi-soporifique. On aurait aimé trouver les pépites d'humour austénien du roman, une meilleure prise compte des effets de la différence de classes entre aristocratie et domestiques ou des hypocrisies sur les lesquelles sont bâtis les rapports humains. On retiendra le jeu subtil d'Odessa Young en jeune femme s'affranchissant avec opiniâtreté de sa condition d'enfant abandonnée devenue domestique, puis libraire et enfin écrivain renommée dans une Angleterre engoncée dans ses assignations sociales.
Enfant de l’Assistance publique, Jane Fairchild (Odessa Young) travaille chez les Niven, une riche famille aristocratique anglaise brisée par la mort de ses deux fils pendant la Première Guerre mondiale. Elle entretient une liaison secrète avec Paul Sheringham (Josh O’Connor) le seul survivant d’une fratrie elle aussi décimée par la guerre. Paul est le fils d’aristocrates, proches des Niven. Il est promis à une riche héritière qui aurait dû épouser le fils aîné des Niven.
"Entre les lignes" est la traduction fade de "Mothering Sunday", le titre du bref roman de Graham Swift et le titre original en anglais de l’adaptation qu’en a tirée la Française Eva Husson ("Les Filles du soleil", "Bang Gang"). Tout est d’ailleurs un peu trop fade dans ce film qu’on croirait dérivé d’une intrigue secondaire de "Downton Abbey". Certes, la nudité sans voile de sa jeune et ravissante héroïne – sur laquelle on aurait pu reprocher à la réalisatrice de porter un male gaze malaisant si celle-ci n’avait pas été une femme – semble a priori démentir cette accusation. Mais, il y a dans cette nudité faussement transgressive comme dans le montage chichiteux qui joue à saute-moutons avec les époques moins d’originalité que de conformisme aux règles canoniques du genre.
Reste certes, pour les indécrottables amoureux du genre dont je suis, le plaisir régressif de retrouver cette ambiance et cette époque jouées par un carré d’acteurs impeccables : la rafraîchissante Odessa Young ("Assassination Nation"), le jeune Josh O’Connor, révélé par "The Crown" où il interprétait le futur Charles III et les valeurs sûres multi-primées sans lesquelles il ne se produit plus de film anglais en costumes que sont Olivia Colemab et Colin Firth.
Inspirée du roman "Mothering Sunday" il y a 7 ans, Eva Husson propose cette romance historique puisqu'elle nous renvoie en 1924... Cette comédie austère se déroule dans lieux minimalistes, indoor presqu' exclusivement....et raconte la vie amoureuse d'une servante "Jane", enfin plus charnelle qu'amoureuse...interprétée par Odessa Young. Au casting, apparaissent avec grand plaisir et grande attente le couple chez qui Jane travaille - Olivia Colman et Colin Firth. Mais la joie est de courte durée, tant leurs rôles sont réduits au strict minimum, voire fades.... quel dommage. Et ce n'est pas la collection de scènes de nudité, qui relève une confusion générale, et finalement un visionnage pénible....et long... Seuls les décors soignés des intérieurs de ces demeures bourgeoises et les costumes, rehaussent une déception d'ensemble.... !!**
Cela aurait pu être un grand film mais la narration est hachée par des retours en arrière et une lenteur soporifique. Certains plans longs n'ont que peu d'intérêt, nous privant du développement des personnages. Les scènes déambulations nues n'apportent rien sauf à être peu crédibles. Le jeu des acteurs est juste mais l'ensemble est vide de sentiments.