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Pierre.L
15 abonnés
58 critiques
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4,0
Publiée le 3 septembre 2024
Un bon film sportif et politique, malgré une fin un peu précipitée, qui invite à se (re)documenter sur l’histoire récente, la géographie et les langues. Maïdan est donc une place dans la ville de Kiev, et Euromaïdan désigne les manifestations pro-européennes qui se sont produites fin 2013...Durant l’évènement, Olga est dans la Suisse montagnarde hivernale, sauf pour le championnat d’Europe...Il y a juste quelques scènes où elle est à Kiev. En dehors du français, parle t-elle en russe (selon son entraîneur…), en ukrainien, ou les deux ? Chacune de ces langues slaves est parlée en Ukraine (l’ukrainien étant la seule officielle).
La talentueuse gymnaste est une piètre actrice, qui n'arrivera pas à nous transmettre le dilemme terrible qui la traverse : l'amour de son Ukraine et la passion personnelle pour son sport. Ok on révise l'histoire de ce pays au travers de ces images d'archive, mais cela nous rapproche dangereusement d'un documentaire-fiction. On découvre l'existence du JAEGER, mouvement aux barres asymétriques : mais là aussi un documentaire nous renseignerait tout autant. Instructif mais peu artistique!
Superbe film sur la gym !! Ici on suit Olga une jeune gymnaste ukrainienne qui rêve des J.O et qui quitte son pays en guerre pour s'entrainer en Suisse et c'est super prenant ! Bah oui car d'un c'est super réaliste, à la limite du docu tant on est en immersion dans sa vie quotidienne, mais c'est qu'en plus l'actrice est une vraie athlète et on le sent bien & on y croit ! Alors certes elle n'est pas très attachante car elle est très obstinée & assez froide mais c'est qu'en plus, le côté politique à cause de la guerre en Ukraine est un peu pénible car ca empiète beaucoup sur l'aspect sportif mais à part ça, j'ai adoré le film car c'est assez rare de voir des films hyper réalistes sur de tels athlètes ! Youpi...
Superbe film racontant un peu l histoire de l Ukraine déjà à cette époque.l actrice est remarquable dans le rôle d Olga jeune Ukrainienne et tre belle.
Le récit d’apprentissage intense sensible d’une jeune gymnaste ukrainienne exilée en Suisse, tiraillée entre ses rêves olympiques et la révolution Maïdan couvant dans son pays d’origine. 3,25
« C'est du sport, pas de la politique. » Il arrive un moment où il devient difficile de dissocier les deux notamment quand l'on est directement impliqué. C'est le cas d'Olga, une jeune gymnaste ukrainienne qui est forcée de fuir son pays suite à la répression du président Viktor Ianoukovytch après les manifestations pro-européennes. La mère d'Olga est une journaliste qui est directement ciblée par le pouvoir avec clairement un contrat sur la tête qui l'oblige à mettre sa fille à l'abri dans le pays de son père. Olga se retrouve donc en Suisse pour poursuivre son entraînement avant une compétition importante. Une situation délicate, car elle doit s'acclimater à un nouvel environnement et à des méthodes différentes en faisant face à la solitude et au décalage culturel avec en plus la difficulté de se concentrer à 100 % en sachant ce qu'il se passe chez elle. Olga a parfois l'impression d'être une lâche et d'avoir abandonné les siens et leur combat commun pour réaliser son rêve. C'est aussi ce qui la pousse à tout donner sur les barres et à ne pas se plaindre malgré la douleur. En même temps, aucune douleur n'est insupportable par rapport à ce qui se passe là-bas. Elie Grappe fait beaucoup le parallèle entre les deux sans que ce soit grossier ou impertinent. Que ce soit l'aspect sportif avec ces nombreuses scènes crédibles ou l'aspect politique, je trouve que le film est bien écrit, mais je l'ai trouvé très froid et peu engageant. Anastasia Budiashkina est bien dans la peau de ce "robot", mais ce n'est pas évident d'avoir de la compassion pour elle malgré ce qu'elle vit. Au final, c'est assez intéressant, mais l'ensemble ne m'a pas touché ou marqué.
Très beau film entre deux pays : l'Ukraine et la Suisse. L'héroïne, Olga, est championne de gymnastique. Elle est aussi préoccupée par sa mère, journaliste d'opposition à Kiev. Elle couvre la révolution de Maïdan (2014). Olga est déchirée entre ces deux pays, ses envies contraires. J'ai été émue par ce film sensible, centré sur une jeune femme triste et déterminée.
Étonnée de ne voir qu'un seul commentaire sur ce film qui vaut le détour. Tourné et monté avant le début de la guerre en Ukraine, ce film mêlant sport et politique fait résonance avec ce qui se passe actuellement et permet peut-être aussi de mieux comprendre la situation ukrainienne actuelle. On suit le parcours d'Olga, gymnaste de haut niveau au moment des émeutes de Kiev en 2013 pour la mise en place d'une démocratie (et le rapprochement avec l'Union Européenne). On admire les capacités physiques réelles des athletes choisies en tant qu'actrices, et les nombreux sacrifices que la pratique de leur sport exige, tout en découvrant (pour ma part) une page d'histoire à travers des vidéos publiées par les médias de l'époque. Enrichissant et loin d'être ennuyeux. Une bonne surprise.
Le jeune réalisateur français Elie Grappe signe, en 2021, un premier long-métrage bourré d’émotions. Lorsqu’une adolescente ukrainienne quitte son pays pour s’entrainer avec l’équipe suisse de gymnastique en vue de préparer les Jeux Olympiques, elle vit à distance les manifestations pro-européennes qui secouent son pays. Tiraillée dans son exil entre ses ambitions sportives et son impuissance à soutenir ses compatriotes notamment sa famille et ses amis, elle doit gérer seule ce déracinement. Parfois proche du documentaire politique mais également percutant sur le milieu des sportifs de haut niveau, le scénario ne possède aucun manichéisme, aidé en cela par une mise en scène très fluide (insertion d’images d’archives de l’Euromaïdan, photographie soignée des entrainements, etc.). Bref, une œuvre de mémoire historique qui anticipe avec intelligence l’explosion du conflit entre la Russie et l’Ukraine.
Juste dosage entre fiction et fait historique, "Olga" apporte une lecture engagée et engageante d'un peuple pour sa liberté. Sous une mise en scène se voulant travaillée, le fil narrateur, aussi légitime soit-il, souffre néanmoins de convenances coupables, à commencer par une absence d'innatendus dans l'écriture.
Bien filmé malgré une fin pour le moins étrange. L'histoire est vraiment quelconque, et je ne me suis pas du tout attaché aux personnages, même si la performance de l'actrice principale est louable. Le parti-pris est misandre comme souvent, et c'est bien dommage.
Ce film est court et percutant. Il fait désespérément écho à la guerre actuelle en Ukraine en nous en racontant un des prémices, étant pourtant sorti avant les évènements.
Poignant et très bien mené. A travers les yeux d'une jeune gymnaste, tenace, la révolte de MaÏdan, et l'aspirationde à la liberté et la démocratie de tout un peuple.
"Olga" est un film qui fait écho à la situation tragique que traverse actuellement l'Ukraine. En effet, Olga est contrainte de fuir son pays pour se réfugier en Suisse et poursuivre sa carrière de gymnaste sous la bannière de ce pays où vivait son père décédé. Le film alterne entre superbes figures sportives et Révolution de Maïdan, où la mère d'Olga, journaliste opposée au pouvoir, est blessée. Même si les scènes de gymnastique sont superbement filmées, le jeu de l'actrice en dehors du gymnase (Théa Brogli) est peut-être un peu moins convaincant. L'ensemble n'en demeure pas moins cohérent en dégageant malheureusement les prémices de la situation ukrainienne actuelle.
Olga est un film qui parle d'une révolution ukrainienne récente, celle pour que l'Ukraine rentre dans l'UE. Seulement, Olga parle également d'une jeune ukrainienne réfugiée en Suisse pour poursuivre ses aspirations de gymnastique professionnelle, et les deux sont combinés de façon très artificielle.
Ce film est très pauvre en cinématographie, plusieurs plans tournés au téléphone ou en conversation Skype détériorent l'esthétique du film. Globalement, c'est très froid et non seulement les manifestations sont dures à voir, mais la gym ne permet pas du tout de respirer. Au contraire, c'est présenté de façon très abrupte, avec le sang sur les mains, la difficulté de l'entraînement, les peines de l'héroïne à s'intégrer, la culpabilité de ne pas aider son pays...il n'y a rien de joyeux dans ce film, pas un seul instant de joie pour créer une pause narrative. C'est maussade, étouffant, et j'ai été très déçu de l'expérience. Même l'héroïne est antipathique. Ca manque beaucoup d'humanité, et de camaraderie.
La bande-annonce laisse entendre un parcours initiatique, mais il ne s'agit pas du tout de ça. C'est la lutte ukrainienne entrecoupée de gym...ou l'inverse. Je ne comprends pas non plus le choix du 4/3.
Ca ressemble à deux films mélangés sans aucune cohérence. Le parallèle entre la gym et l'Ukraine n'en est pas un. Le sport n'est pas montré comme un moyen de s'épanouir, mais une souffrance supplémentaire. Désolant.