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    Olga
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    magali jeanne drouilhet
    magali jeanne drouilhet

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2021
    Olga est bouleversante.
    On comprend tout de suite que la jeune actrice Anastasia Budiashkina est une vraie gymnaste, ce qui donne beaucoup de force au film .
    On court ,on transpire, on exécute le mouvement du Jaeger,on souffre avec elle!
    Le réalisateur Elie Grappe la filme la plupart du temps de dos et d'assez loin lorsqu'elle fait son jogging.Inconsciemment,on devient la caméra,on ne veut pas se laisser distancer,on vit l'effort de l'intérieur.
    Il y a une scène ,à la fin, très puissante ,où elle exécute ,à plusieurs reprises, son mouvement ; on a vraiment mal avec elle à chaque réception.
    Le film montre aussi , avec subtilité ,la complexité des rapports entre la mère et la fille,ainsi qu'entre les jeunes gymnastes.
    Il pose également la question du choix de l'engagement politique et du sacrifice qu'il impose ,cela , sans caricature aucune,avec beaucoup de finesse .
    La musique de Pierre Desprats,jamais "bavarde",telle une ponctuation,intervient comme un curseur de volume du son;elle souligne l'intensité de l'effort.
    Film épatant!
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 novembre 2021
    Olga est une jeune gymnaste ukrainienne surdouée. Elle se prépare d'arrache-pied aux prochains championnats d'Europe. Mais la politique va la rattraper.
    Sa mère, journaliste engagée dans l'opposition au président Ianoukovytch, craint pour sa sécurité et oblige sa fille à quitter l'Ukraine pour la Suisse, le pays de son père aujourd'hui décédé. Olga intègre l'équipe nationale et y continue sa préparation. Mais la jeune fille est tiraillée entre son ambition et l'attachement à son pays et aux siens.

    Le jeune réalisateur Elie Grappe vient du monde de la musique classique. Il avait rencontré pendant l'Euromaïdan, les manifestations pro-européennes qui se sont déroulées à Kiev fin 2013, une jeune violoncelliste ukrainienne, tiraillée entre sa carrière internationale et le destin douloureux de son pays. Il a identifié là une tension susceptible de nourrir un film. Il a choisi de le tourner non pas dans le monde de la musique classique mais dans celui, plus charnel et plus visuel, de la gymnastique de compétition. Il y a quelques mois, un film similaire donnait le premier rôle à une nageuse olympique canadienne, "Nadia, Butterfly".

    Un dilemme se posait à lui pour le choix de son actrice principale. Devait-il prendre une actrice professionnelle, quitte à la faire doubler pour les exercices aux barres asymétriques, ou une gymnaste aguerrie au risque que son jeu soit moins convaincant ? C'est la seconde option qu'il a retenue. Et ce choix, selon moi, s'avère funeste.

    Sans doute la jeune Nadya Budiashkina est-elle très crédible dans le rôle d'une brillante gymnaste. Elle en a la morphologie, la musculature et la technique. Mais sa palette de jeu est trop pauvre pour pouvoir porter sur ses épaules tout le film. Elle n'explore qu'un seul registre : celui de la jeune fille renfrognée, rongée par l'inquiétude pour sa mère qu'elle a le sentiment d'avoir abandonnée derrière elle, obsédée par les entraînements. Elle s'exerce sans relâche, quitte à mettre son corps à l'épreuve. Jamais la moindre joie ne vient l'éclairer.

    L'héroïne d'"Olga" est à ce point revêche que le film en devient déplaisant. Faut-il, me rétorquerez-vous, que les héros et les héroïnes d'un film soient sympathiques ? Sandrine Bonnaire l'était-elle dans "Sans toit ni loi" ? Emilie Dequenne dans "Rosetta" ? Non. Et pourtant ces deux films-là sont des chefs d’œuvre.

    J'aurais peut-être passé outre la mine renfrognée d'Olga si le scénario du film avait été plus stimulant. Hélas, il n'en est rien. Construit sur l'alternance systématique de scènes en Suisse d'entraînements et de scènes à Kiev, filmées avec un téléphone portable, de combats de rue, il ne prend jamais de hauteur.
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 novembre 2021
    Olga réalise une double performance : il est à la fois un tableau fidèle et saisissant du sport de haut niveau, et un portrait de jeune fille très sensible.

    Du premier point de vue, le film est un exploit comme on en voit peu. Bien souvent, le sport est mal représenté au cinéma : il est au pire caricaturé, au mieux esquissé à l'arrière-plan.

    Ici on ressent physiquement le niveau d'effort et la maîtrise technique que nécessite la pratique de la gymnastique à un haut niveau. Le fait que les actrices soient elle-mêmes des gymnastes des équipes nationales (ou réserve) de l'Ukraine et de la Suisse expliquent bien sûr l'incroyable sentiment de réalisme que dégage le film.

    Mais Olga n'est pas seulement un formidable film sur le sport, c'est aussi un très beau portrait de jeune fille. Nastya Budiashkina est à la fois solide comme un roc et vibrante comme une corde de violon. L'idée de confronter son immense volonté de performer à son amour de son pays natal est un ressort dramatique très puissant.

    La mise en scène est formidable à tout point de vue : photographie splendide, sens du montage spectaculaire (l'accident), brillant travail sur le son (la compétition à l'Euro), formidables transitions entre plans.

    A ne pas rater, un des sommets de l'année.
    Alain Dugnac
    Alain Dugnac

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2021
    Film énergique et puissant...
    Séduit par des jeunes actrices excellentes...
    Ce film nous remet en mémoire les événements tragiques et violents survenus il n'y a pas si longtemps à nos portes...
    Militantisme....engagement politique à travers la pratique sportive...
    Très bonne réalisation...
    Coryse
    Coryse

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 novembre 2021
    Un film réaliste, puissant et politique.
    A travers le parcours sportif d'Olga et l'engagement journalistique de sa mère pendant la révolution ukrainienne, on mesure la vacuité et la beauté de nos combats.
    Comment un si jeune réalisateur peut-il entrer dans le coeur du réacteur avec une telle force ?
    Le rythme est enlevé, le scénario palpitant, la bande son à tomber par terre.
    Ce film est une claque.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    78 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2021
    Si vous n'aimez pas la gymnastique, passez votre chemin. Car 50% du film est occupé par du travail aux barres asymétriques (un peu à la poutre). Et les autres 50%? Par les manifestations de 2014 sur la place Maïdan de Kiev. Bref, ce n'est pas un film de divertissement -mais quel beau film! Et on est fiers que ce soit un français, le jeune Elie Grappe, qui l'ait réalisé. Voilà qui nous réconforte. Un français capable de filmer autre chose que des polissonneries, c'est un scoop! On va suivre avec intérêt la carrière de ce nouveau venu...
    Olga est une petite Ukraino-suisse de 15 ans -son père, le Suisse, est mort. Sa passion: la gymnastique. C'est la meilleure de l'équipe d'Ukraine. Elle veut, d'abord gagner les championnats d'Europe, et puis être sélectionnée aux JO. Mais sa mère, journaliste politique farouchement opposée au président Ianoukovitch est directement menacée, et sa fille avec elle. Alors, il faut qu'elle quitte le pays: elle peut avoir la nationalité suisse (bizarre, nos voisins Helvètes sont singulièrement plus accueillants avec les étrangers quand ceux ci sont susceptibles de leur ramener des médailles)
    La voici dans ce magnifique centre d'entrainement. Elle est tête de cochon, facilement irritable, facilement rebelle. Difficile de se faire des amies. Elle se lève aux aurores pour aller s'entrainer toute seule, au mépris du risque et des règlements. Elle veut dominer la sortie de barres la plus difficile. Elle ne ferait que ça: s'entraîner. En même temps c'est une gosse qui dort avec son nounours, tiraillée entre des pulsions contraires. Etre la meilleure, ou bien tout laisser tomber, aller soigner sa mère qui s'est fait tabasser, rejoindre son amie gymnaste ukrainienne (celle qui était presqu'aussi bonne qu'elle mas pas tout à fait) et qui passe désormais ses soirées sur la place Maïdan, et voit des gens tomber, morts....
    Magnifique héroïne, cette petite Olga. On a envie de pleurer avec elle quand elle pleure, on voudrait tellement qu'elle réussisse! Un film à montrer dans les lycées à tous ces jeunes glandus, qui mènent, en se plaignant, une existence larvesque....
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    350 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 novembre 2021
    2013. Une gymnaste de 15 ans est tiraillée entre la Suisse, où elle s’entraîne pour le Championnat Européen en vue des JO et l’Ukraine où sa mère, journaliste, couvre les événements d’Euromaïdan.

    C’est la première réalisation de Elie Grappe. Il a écrit le scénario avec Raphaëlle Desplechin (Sous Les Jupes Des Filles). Olga a gagné le Prix SACD à la Semaine Internationale de la Critique 2021, et a été sélectionné au Festival de Cannes 2021.

    J’ai eu un coup de cœur pour ce drame franco-suisse-ukrainien que j’ai trouvé excellent.



    Les faits de ce film vont donc se dérouler en 2013 durant les événements de l’Euromaïdan. Ce sont des manifestations qui se sont passée à Kiev, en Ukraine, du 21 novembre 2013 au 22 février 2014. Elles ont opposé les manifestants pro-européens, au gouvernement de Viktor Ianoukovytch, pro-russe. Ce mouvement a compté jusqu’à 500.000 personnes. De fortes violences entre les manifestants et la police ont fait dans les 120 morts et 1.900 blessées. Tout cela fu les prémices de la Révolution ukrainienne de 2014 en février 2014 qui verra conduire à la destitution de Viktor Ianoukovytch.

    L’histoire va donc être très forte car elle va tourner autour de cela. Elle va monter en intensité tout du long jusqu’à atteindre son paroxysme lors du Championnat d’Europe de Gymnastique. Pour la petite anecdote, les Championnats d'Europe de gymnastique artistique féminine, que ce soit le 2013 ou le 2014, ne se sont pas passés durant ces événements. On comprend donc facilement que les événements politiques sont réels, mais que ce qui entoure les personnages est fictifs. J’aime ce parallèle fait durant tout le film entre l’intensité sportive de la gymnastique et celle du combat politique. Les deux ne se confrontent pas mais vont procurer de forte vibration émotionnelle. Au passage, les scènes de gymnastique sont remarquablement bien retranscrites.



    Ce qui est très intéressant, c’est qu’on va suivre ces événements Ukrainiens vus du regard d'Olga vivant désormais en Suisse. Elle est spectatrice de la propre histoire de son pays. Ne pouvant participer aux manifestations, c’est à travers les différentes vidéos qu’elle peut les vivre. Une problématique d’autant plus importante que sa mère journaliste est au plein cœur de ces événements historiques. Il y aura donc l’inquiétude de savoir que tout va bien pour elle. Plein de sentiments qui iront perturber sa préparation. On voit aussi l’impact sur ses relations avec les autres. La jeune Olga va tenter de calmer sa frustration avec l’entrainement acharné. Grâce aux images d’archives mises durant le film, l’impact va être d’autant plus puissant. J’ai vraiment été touché par toute cette violence déployée par l’ancien gouvernement Ukrainien. Cela prend aux tripes.

    Le personnage d'Olga a une forte intensité dans sa façon d’être. Grâce à elle, on ressent réellement ce qui arrive. Nous vivons avec elle ce déchirement auquel elle doit faire face entre sa passion et sa patrie. Pour son premier film, la gymnaste Ukrainienne Nastya Budiashkina impressionne fortement. Ce n’est d’ailleurs pas l’unique sportive présente dans ce film avec entre autres Sabrina Rubtsova, Caterina Barloggio et Théa Brogli. Elles sont toutes impeccables.
    Soleil
    Soleil

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2021
    Un grand film! Original et courageux. L’actrice est fantastique. J’ai été très touchée par l’histoire de cette gymnaste de haut niveau partagée entre sa passion, sa volonté de réussir aux championnats européens et sa famille, ses amis qui risquent leur vie en Ukraine. J’ai beaucoup aimé les scènes ou Olga s’entraîne, c’est très beau, j’ai ressenti toute sa détermination, son assiduité, son engagement dans le sport. Je n’avais plus en tête les événements de Kiev de 2014. Un film instructif et poignant.
    Arno et Nat
    Arno et Nat

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2021
    Impressionnant et intense.
    Superbe réalisation, beaucoup d'émotions !
    Un réalisateur à suivre assurément !
    Nathalie de La Taille
    Nathalie de La Taille

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2021
    Un film intense, au ton juste et â la réalisation impeccable. Beaucoup d'émotion, sans complaisance, du cinéma comme je l'aime. Et par un jeune réalisateur qui nous offre un excellent premier film. Je le recommande sans hésiter!
    Vincent Falque
    Vincent Falque

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2021
    Très beau film, émouvant et plein de force. On est pris du début à la fin. L'idée est très bonne, le traitement du son magnifique, on est au plus près des athlètes pendant leur entraînement.
    Un film indispensable !
    Vincent
    Anne Kremer
    Anne Kremer

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2021
    La rencontre des destins individuels et du cours de l'histoire, les liens entre la mère et la fille...les images...on a tout aimé.
    Film vu avec ma fille.
    Poignant sincère sans fioritures
    Candy Gt
    Candy Gt

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    5,0
    Publiée le 22 novembre 2021
    On suit Olga: ses larmes, ses joies, ses bêtises, mais surtout sa force, son courage, son regard jamais baissé. Quelle puissance. Merci à elle. Merci à l'oeil qui se porte sur ses gestes, bouleversants. La barre. Implacable. Si je retiens non pas une mais 2 scènes ce sera: le peuple chantant sur la Place Meïdan pleine de lumières, et la puissance d'Olga sur sa barre, en compétition. Souffle coupé. Je conseille fortement ce film à toutes les personnes qui veulent vivre des émotions pures.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2021
    Olga une jeune athlète doit choisir entre son pays d'origine, l'Ukraine où sa mère journaliste risque sa vie tous les jours pendant la révolution de 2014, et celui d'adoption, la Suisse qui peut lui permettre de vivre ses rêves de gymnaste. Un très bon film qui arrive à concilier sport de haut niveau et géopolitique en réunissant les deux avec une mise en scène percutante et sans esbroufe d'autant plus impressionnante qu'il s'agit d'un premier film. Un réalisateur à suivre qui s'il continue de cette manière devrait décrocher quelques médailles à l'avenir.
    jmp38
    jmp38

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2021
    Très beau film. Les images sont superbes. Le grand écart entre le vécu d'une jeune gymnaste complètement investie dans son sport et son pays en proie à des manifestations et parfaitement restitué. Sans être un fan de gym, j'ai trouvé les images sportives très impressionnantes. Je conseil vivement.
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