THE GHOST WRITER. Le Misery du pauvre en moins barbare. L'écrivain frustré Bouchitey martyrise cette pauvre et merveilleuse Laetitia Chardonnet. Sous ses airs d'Audrey Dana, elle électrise le film. Une révelation.... sans suite?
Voila un film qui porte tres bien son titre car vouloir reprendre l'idee de l'excellent Misery de Stephen King en inversant ici les 2 roles principaux donne pour resultat une veritable imposture pour qui a vu la version de Rob Reiner.Apres tout cette idee de depart n'etait pas mauvaise mais malheureusement pour nous pauvres spectateurs ni Bouchitey en ecrivain recherchant l'inspiration ,ni la jolie Chardonnet en jeune etudiante au talent precoce d'ecrivaine ne sont credibles dans des roles manquant cruellement d'envergures.Passé la presentation des personnages et le debut de la sequestration ,le scenario tourne a vide pour finir sur l'arroseur arrosé ou le triomphe de l'eleve sur le maitre.Bouchitey au jeu mievre est bien meilleur derriere la camera ,il aurait gagné a y rester et surtout a epaissir de rebondissements une intrigue qui ne decolle jamais.
Avec ses airs de faux Delon, perpétuellement nostalgique et affichant du début à la fin un regard errant, perdu, Patrick Bouchitey crève l'écran par sa présence inquiétante et sa voix légèrement rauque et inlassablement calme. Son alter-ego féminin, Laetitia Chardonnet, a de quoi rivaliser, avec un jeu d'actrice impeccable et une sobriété tout aussi fascinante et dérangeante que son homologue. Sans être exceptionnel, la réalisation est plus que correcte, efficace et percutante. Enfin, côté scénario, le face-à-face semi-stockholmien et hautement littéraire est un régal d'adrénaline, poussant la tension à des paroxysmes envoûtants mais trop rares. Ce qui suffit néanmoins a en faire un grand film.
Décidemment, TF1 ne nous a guère gâtés ce dimanche soir 25/11/07 : après l'ennuyeux "L'UN RESTE... L'AUTRE PART", puis le film sans véritable scénarion avec des bagarres sans intérêt du début à la fin "L'ART DE LA GUERRE", voici le non moins ennuyeux "IMPOSTURE" qui nous raconte une histoire abracadabrante d'un écrivain raté qui séquestre une jeune écrivaine douée pour lui voler son oeuvre et qui prend sa revanche.
Ce film de Patrick Bouchitey joui d'un scénario assez original, fort intéressant et plutôt intelligent comme sa précédente réalisation. La performance de l’acteur est excellente. Encore qu’on peut lui reprocher d’être trop identique à celles déployées dans tous ses autres films. La performance des autres acteurs est tout aussi solide, surtout celle de Laetitia Chardonnet. Reste que pendant de longues et multiples scènes, l’intrigue traîne, le rythme ralentit, le suspense ramollit et l’on s’ennuie un peu. Heureusement la fin donne un nouvel élan qui rééquilibre un peu l’ensemble.
Un film remarquable ! Patrick Bouchitey nous réalise là un très beau film, avec la très belle interprétation de Laetitia Chardonnet pour son tout premier film. Imposture nous transporte dans lunivers dun professeur et à ces heures perdues, un écrivain (raté) qui décide de kidnapper lune de ces élève pour lui voler son roman. Un thriller, mais avant tout, un film psychologique, on y voit le personnage principal dans sa descente aux enfers, et la jeune étudiante, se transformer peu à peu, et prendre le dessus sur son bourreau. Ce qui est intéressant dans ce film, cest de voir le changement qui se joue vers la fin, où le kidnappeur et la victime changent de rôle malgré eux. Un thriller comme on aimerait en voir plus souvent de la part de nos réalisateurs Français !
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4,0
Publiée le 26 novembre 2007
Deuxième long mètrage de Patrick Bouchitey après le percutant "Lune froide" qu'il signa en 1991. Avec "Imposture", l'acteur-rèalisateur signe un thriller littèraire plein d'intensitè qui nous captive de la première à la dernière minute pour un film qui se situe entre "Misery" et "The Collector". Une histoire ètonnante d'un ècrivain ratè qui se transforme rapidement en un huis-clos troublant, à la tendance masochiste et aux nombreux non-dits! Bouchitey instaure une relation à l'atmosphère ètrange entre la victime et le kidnappeur et arrive au fil que l'intrigue avance, à dèrouter le spectateur! En kidnappeur effrayant et attachant, Bouchitey est magnifique face à Laetitia Chardonnet en victime, dans un rôle fascinant et quasi muet!Une brillante rèussite avec l'inquiètante mèlodie de Steve Reich...
Les acteurs jouent vraiment très bien, j'ai découvert Laetitia Chardonnet qui est superbe. Mais j'ai trouvé le film trop lent et bizarre dans le message qu'il fait passer.
Film que j'étais curieux de voir car l'histoire m'attirait beaucoup et Imposture s'avère une excellente surprise, une sorte de thriller sur la création artistique filmé avec sobriété mais sachant installer une certaine atmosphère troublante par moment notamment le final qui nous laisse assez dubitatif. Entre le professeur joué par Bouchitey et l'étudiante jouée par Laetitia Chardonnet (tous les 2 parfaits) que je ne connaissais pas du tout il y a une étrange relation (pour rappel le professeur séquestre son étudiante après lui avoir volé le manuscrit de son roman). Il est vraiment dommage qu'Imposture semble si peu connu alors que Bouchitey (aussi réalisateur sur ce film) nous offre un film se détachant du reste du cinéma français.
Peu de suspens pour le début, alléchant malgré tout. Après la scène de la séquestration, on se serait attendu à plus de noirceur, la fin est complètement ratée et peu crédible, quand on connaît la difficulté pour de jeunes auteurs talentueux pour se faire publier sans piston, c'est carrément invraisemblable. Sans compter les longueurs, la musique qui nous vrille les tympans, et les clins d'oeil obligés dus à la présence des maîtres de cérémonie littéraires, ( Polac, Field), et les écrivains "dans le vent", Picouly, Beigbeder, et j"en passe. Mais le film, qui promettait finalement beaucoup, est bien trop sage, Bouchitey dans ce film censé être une sorte de psychopathe est un naïf peu crédible, ou beaucoup trop sûr de lui. Franchement, laisser le manuscrit sur l'ordinateur dans la baraque vire au grotesque. Dommage, et la parenté de la situation inversée avec Misery ne plaide pas en faveur d'imposture.
film lent, sous-joué, sans une once d'originalité. Tout est prévisible, et on a le sentiment de regarder un téléfilm de deuxième partie de soirée. Un film à éviter absolument.
Un film plaisant, où Patrick Bouchitey joue parfaitement l'écrivain frustré qui se venge. Les réactions de la kidnappée sont parfois un peu étrange, mais au final, on passe tout de même un bon moment.
Deuxième film de Patrick Bouchitey en tant que réalisateur après l'incroyable "Lune froide", "Imposture" est l'adaptation d'un roman de José-Angel Mañas. Ce thriller raconte l'histoire de Serge Pommier (Bouchitey), un critique littéraire et un professeur de littérature frustré de ne pas parvenir à écrire un grand roman, qui va s'approprier le manuscrit brillant d'une de ses étudiantes, Jeanne (Laetitia Chardonnet), et la séquestrer. S'il n'égale pas la qualité de son premier long-métrage ni les fleurons du genre auquel son sujet le fait appartenir (on pense bien évidemment à "Misery"), ce film de Bouchitey n'en demeure pas moins plaisant à suivre. Même s'il est un peu desservi par des dialogues assez pauvres, "Imposture" entretient un bon suspense et captive par les relations étranges et malsaines qui vont se nouer entre le professeur et son étudiante et qui vont déboucher sur un retournement de situation final aussi inattendu que bien pensé. Par contre, le film est décevant sur le plan de la mise en scène et de la photographie, qui s'avèrent peu inspirées. Patrick Bouchitey est convaincant dans un rôle très éloigné de l'image qu'il véhicule (même s'il a la tête de l'emploi pour jouer ce genre de personnage). La débutante Laetitia Chardonnet fait également une belle prestation dans un rôle mutique, même si on pourra regretter que son personnage manque un peu d'épaisseur. C'est vraiment dommage qu'elle n'ait pas poursuivi sa carrière par la suite. "Imposture" est donc globalement une assez bonne surprise, bien que ce film déçoive sur le plan technique.