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Le jezede
5 abonnés
10 critiques
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1,0
Publiée le 21 juin 2024
Pain béni pour une critique salée ! Ridicule, agaçant, pauvre et surtout décevant. Le synopsis est pourtant intrigant: « Abel et Marianne découvrent que leur fils Joseph, 13 ans, a vendu en douce leurs objets les plus précieux. Ils comprennent rapidement que Joseph n’est pas le seul, ils sont des centaines d’enfants à travers le monde associés pour financer un mystérieux projet. » Comment de quelques lignes originales, on peut avoir un résultat aussi bobo-parisien. Les adultes ne se soucient pas de la planète et 10 enfants de bourgeois vont vendre 3 montres pour développer une idée qui relève de la science-fiction, car oui les enfants eux ont tout compris. Faisant passer les parents notamment Laetitia Casta pour une femme d’une niaiserie sans égal et Louis Garrel pour un idiot complet. On ne peut pas tout reprocher au scénario et aux dialogues, les acteurs jouent aussi très mal ne laissant aucune chance au spectateur de croire une seule seconde à cette histoire risible. Où est passée la justesse d’écriture, les sous-entendus intelligents, la réflexion intellectuelle… on nous sert de la soupe moralisatrice où tout nous est donné et pas induit. Est-on devenu fainéant au point de ne pas vouloir réfléchir devant l’écran ou l’écran nous a dominés et nous acceptons l’abrutissement ? On peut au moins s’estimer heureux de la durée du film, 1h05… cela reste un petit film sans prétention, ce qui est peut être le problème. 1 étoile parce que je trouve que l’affiche est sympatoche.
Tout est mauvais ; le scénario, le jeu d’acteur et les dialogues. 1h qui n’en fini plus. Ce film ne raconte rien et ne laisse passer aucune émotion. Dommage.
La croisade est une fiction étonnante et même un peu troublante. Un regard singulier sur l'enfance dans toutes ses dimensions et qui a le grand mérite de rappeler d'une manière originale que ce monde est aussi celui des enfants.
Deux grilles de lecture possible : soit on y croit, et on se dit que sous ses aires gauche, il est quand même important d'écouter ce que les enfants ont a nous dire sur la perception du réchauffement climatiques et d'agir sérieusement pour la préservation de notre planète. Soit on y croit pas, et on se dit que Louis Garrel se complaît dans son boboisme une rébellion fantasmée. Trop léger pour ne serait-ce qu'être interrogatif.
Ca commence bien, mais ça tourne vite court : tout sonne faux, on s'ennuie, et on a tout vu avec la bande annonce, rien de plus, rien de moins (quoique.. la BA est meilleure que le film)
Un film à considérer comme une satire des questions environnementales actuelles. La problématique de base est intéressante : un enfant d’une dizaine d'années qui n’a qu’une idée en tête : importer une mer en Afrique à l’aide d’un collectif d’enfants répartis dans plusieurs pays. Ce qui m’a un peu “dérangé” dans le film est vraiment l’impression que les rôles parents/enfants sont complètement inversés. Nous sommes face à ce jeune adolescent qui ne cesse de faire la morale à ses parents, qui se retrouvent complètement (surtout la mère) sous la coupe de leur fils. Cela apporte une dimension irréaliste à cette satire. Je pense que le film est de bonne durée : 1h.
C’est un tout petit film à la fois dans sa durée mais aussi dans ses ambitions, qui ne dépassent pas le statut de la fable un peu maladroite. Couple bobo sous tous rapports, Abel et Marianne découvrent effarés que leur fils a vendu de nombreux objets coûteux ou précieux en cachette. Ils découvrent que de nombreux enfants ont fait pareil dans toute la France et à travers le monde afin de financer un grand projet, créer une immense mer intérieure en plein cœur du Sahara pour lutter contre le réchauffement climatique. Le côté volontairement naïf du propos n’est pas un problème en soi : au contraire, il permet d’opposer, parfois avec humour, la détresse et la volonté d’action des plus jeunes confrontés aux défis planétaires, et la résignation et le déni des adultes. A l’inverse, les scènes entre ados ne servent pas à grand-chose sinon à crédibiliser le curieux changement de paradigme qui voit des jeunes prendre l’initiative pendant que les adultes s’éparpillent en chamailleries. Cependant, à vouloir moquer les bobos bien-pensants et pourtant déconnectés de la réalité, Louis Garrel n’est lui-même parvenu qu’à tenir un discours très bobo et bien-pensant.
Je n'ai pas apprécié ce film mon avis il est médiocre, les acteurs ne sont pas crédibles .Laetitia Casta est toujours aussi radieuse., Je ne le recommande pas.
Abel (Louis Garrel) et Marianne (Laëtitia Casta) vivent dans un appartement cossu du très bourgeois septième arrondissement parisien. Il découvre un beau jour que Joseph, leur fils unique, âgé de treize ans à peine, a vendu plusieurs de leurs biens : la petite robe Dior de Marianne, les montres de collection d’Abel, les plus vieilles bouteilles de leur cave. Pressé de questions, Joseph leur dévoile le pot-aux-roses : ces ventes permettent de financer le projet qu’il met en œuvre avec des centaines de camarades de son âge, en France et à l’étranger : créer au cœur de l’Afrique une immense mer intérieure pour y freiner la désertification.
Louis Garrel, assisté de Jean-Claude Carrère qui mourra avant d’en voir l’aboutissement, a co-signé ce scénario furieusement dans l’air (pollué) du temps et en a assuré seul la réalisation. L’idée en est simple sinon simpliste et résonne avec l’actualité de la génération Thunberg : face à des adultes irresponsables qui n’ont pas pris la mesure du danger que fait peser sur nous le réchauffement climatique, les enfants doivent se mobiliser en utilisant l’expertise scientifique disponible et les moyens démultipliés que les réseaux sociaux leur offrent.
Le résultat est un peu simpliste lui aussi. La faute en est peut-être au format ultra-bref choisi : le film dure soixante-six minutes seulement, un format qui le rapproche du moyen sinon du court métrage. Certes, sa première scène est savoureuse – à condition que le plaisir qu’on prend à la découvrir n’ait pas été éventé par sa bande-annonce – mais le reste du film est un peu mièvre. Et les premiers émois adolescents du jeune Joseph n’apportent rien de neuf ni d’intéressant au sujet. Seul lot de consolation : Laëtitia Casta dont on cherche en vain dans le visage ou dans le port altier la moindre imperfection et dont la sollicitude maternelle qu’elle déploie à l’égard de son fils laisse penser que, non contente d’être la plus belle femme au monde, elle est peut-être aussi la mère la plus aimante.
Film qui se proposait intelligent pour son sujet abordé de prendre l'initiative de sauver la planète tout en élaborant un plan. Mais l'idée tombe vite à l'eau, à cause de quelques scènes peu crédibles qui nous aident pas à y croire. Par la faute du personnage interprétant le petit garçon. Il se comporte comme un adulte, alors qu'il entre à peine dans l'adolescence. Cela à aurait pu être possible, mais dans le film c'est mal adapté. Je ne dirais certainement pas que c'était long étant donnée la durée courte du film. Une bonne idée de scénario mais mal exploité. Acteurs peu attachants. Je déconseille.