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Barbara Maui
1 critique
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1,0
Publiée le 26 décembre 2021
Affreux affreux...du début à la fin...tres creux, mal joué ..sujet rées pauvrement abordé ou alors c'est une parodie..bref le plus mauvais film de l'année!
La période est propice aux réalisations ayant pour thème l’écologie : « Une fois que tu sais » (2021), « Animal » (2021). Il est fort possible, si quelqu’un est encore là pour les voir dans l’avenir, que ça signe une époque, une période. Cette fois-ci il ne s’agit toutefois plus d’un documentaire comme les titres précités mais d’une fiction avec une trame qui ne relève pas de la pure coïncidence : le réchauffement climatique, la disparition de nombreuses espèces, la consommation des ressources qui ne pourra plus durablement dépasser ce que la Planète produit et renouvelle. Avec aussi une petite touche supplémentaire et accessoire dans le registre du film catastrophe qui fait penser à « Dans la brume » (2018). Stressant. L’instinct immédiat de survie amène à stresser davantage par la menace immédiate que par le péril qui n’est pourtant peut-être qu’à quelques dizaines d’années seulement (50 ans à tout casser ?). Heureusement que c’est de la fiction car imaginer (venant d’enfants) spoiler: éliminer quelques milliards d’adultes pour assurer la survie de la génération future , c’est de très mauvais goût. Cela dit, plein de sujets sont posés et plutôt bien sur le plan de la mise en scène et du jeu d’acteurs. Tout démarre par une scène familiale qui parlera à beaucoup sur le plan éducatif. Un besoin de comprendre de la part des parents, attentifs et bienveillants malgré leur colère ou leur énervement, leur surprise plutôt, leur culpabilité intérieure sans doute. Le thème central est particulièrement bien amené. Il capte l’attention. Il entretient la réflexion, en un mot il captive le spectateur. Mais si c’est une fable, il manque la morale qui va bien. Et si c’est un conte (fantastique ?), il manque une vraie conclusion, celle servie ici étant très elliptique (omission de plusieurs éléments). 67 minutes seulement ! Comme l’impression que malgré une bonne matière de départ, l’inspiration a manqué pour trouver un contenu afin de conclure. On est au cinéma, tout est possible. Encore faut-il trouver la bonne idée. Bref, on dirait que ce n’est pas fini et même pire que le dénouement est bâclé. Pourtant, ce qui aura été servi au spectateur mérite bien 3 étoiles, allez 3 et demie car j'ai somme toute envie d'encourager.
Pauvre Louis Garrel. Le public risque fort de peu apprécier les piètres qualités esthétiques et les leçons de morale à deux balles de "La Croisade". On baigne ici dans le conformisme le plus niais où de jeunes bobos parisiens assènent des leçons d'écologie et de savoir vivre à des parents idiots et totalement indignes. Le film est si plat qu'on s'étonne qu'il émane de la plume de Jean-Claude Carrière. Polluant, inutile, rébarbatif, lourdingue, cette "Croisade" cumule toutes les tares de son époque.
J'ai été déçue., peut être avais je trop d'attente. Le point de départ est bon, le film est original et prometteur. Mais très vite le film s'enlise, on aurait voulu que cela soit plus incisif, plus décalé, plus féroce. L'humour ici est assez convenu, l'histoire devient assez molle. En plus les adultes volent très vite la vedette aux enfants. C'est dommage , l'idée était bonne .
Quelle tristesse ! A la fin de "La croisade", on est là à se demander comment un film qui dure à peine plus d’une heure arrive à passer aussi vite d’un début aussi brillant à une fin qui fait peine, surtout lorsqu’on sait que Jean-Claude Carrière est un des deux scénaristes. En effet, lorsque se termine ce brillant début, on arrive dans un autre film, malheureusement beaucoup moins brillant, un film qui part petit à petit à vau-l’eau, dans un mélange inabouti de comédie qui ne fait pas rire, de film catastrophe de pacotille et de scènes plus ou moins oniriques. Au point qu’on en arriverait presque à se demander si Louis Garrel et Jean-Claude Carrière cherchent vraiment à promouvoir à leur façon les idées écolo ou, au contraire, s’ils ont tête de s’en moquer, alors que, concernant Jean-Claude Carrière, le doute ne devrait pas être permis si on se souvient que, dès 1973, il avait écrit « Le pari », un livre prémonitoire sur le sujet de l’écologie, « Adresses à quelques grands personnages à propos de ce qui nous attend ». Le Festival de Cannes a tranché en faveur du film positivement écolo :" La croisade", qui met en scène Louis Garrel et son épouse Laetitia Casta, a été présenté en séance spéciale lors du Festival de juillet dernier, dans le cadre de la sélection éphémère de films sur l’environnement.
Cette jolie fable écolo sur le thème de l’avenir de notre planête est très bien réussie. Ce film qui démarre sur un air faussement léger ne tarde pas à nous interpeller sur notre avenir de terrien. De plus, ce sont nos enfants qui le font et de manière beaucoup plus radicale que Greta THUNBERG. Le scénario de Louis GARREL et Jean Claude CARRIERE (son dernier) est très original et très dense malgré la modeste durée de ce film à la fois touchant, farfelu, rafraichissant mais pas dénué de fond.
Avant-première au Festival de Cannes, Louis Garrel et Laetitia Casta, couple heureux à la vie comme dans le film, reçoivent dix minutes d'applaudissements chaleureux en fin de séance, mais dès que l'on sort de la salle, ces mêmes centaines de gens dithyrambiques deux secondes plus tôt font à présent résonner les nombreux escaliers de critiques acerbes, et sur le parvis, les discussions entre spectateurs descendent en flèche le film et son réalisateur. On est assez peu friands de ce genre "d'ovation par politesse"... Pour notre part, on n'a pas détesté ce La Croisade principalement grâce à son discours écolo très fort, tourné vers la nouvelle génération (on sent que le petit Azel que le couple a vu naître en pleine pandémie quelques mois plus tôt y est pour quelque chose... Vraiment, un combat très sincère), et avec sa note d'humour agréable au début du film (quand les enfants vendent les objets de luxe des parents, et que ces derniers ne le remarquent même pas : un uppercut dans les dents pour la société de surconsommation). Cependant, on ne pourra pas défendre le film sur sa réalisation brouillonne (même pour un "premier"), sur son discours tellement enflammé qu'il dérape par moments et en devient incohérent (les gamins qui piquent une crise pour une petite lampe allumée, mais branchent et tournent le volume de la chaîne Hi-Fi à fond ? Sérieusement ?), jusqu'au final qui part un peu à l'Ouest avec sa congrégation d'enfants qui veulent déplacer les océans...spoiler: et y arrivent . On préfère mettre cela sur le compte de l'utopie idéaliste (un rêve) plutôt que de commencer à lister toutes les impossibilités que cette fin suppose (notre crayon y passerait complètement). La durée ultra-courte du film (1h07) permet à Louis Garrel de faire son "premier" avec un discours qu'on retient à coup sûr, même s'il est très maladroit, il reste vraiment sincère. On lui souhaite à l'avenir de tomber sur des publics aussi honnêtes que son film.
Comme c'est mignon tout plein ! Des grands bourgeois qui s'acoquinent avec des gens de couleur (hou !), pour sauver la planète (ah !)... La forme eut pu être une très bonne idée, mais ça sent le film à la va-vite de confinement, une œuvre bobo au possible bien-pensante, avec ses séquences totalement hors de propos (mais il faut bien montrer qu'on est Black Lives Matter, hein ?!) avec une scène surréaliste de deux ado noires fixées par un policier et qui expliquent que les policiers ça n'aime pas les Noirs et ça les tue, sans aucune raison... Non, je ne rêve pas. Et d'autres trucs encore, assez mauvais. Des leçons sur la planète pour débiles. Sauver la planète pour les Nuls, quoi. Et pourtant, pas mal de bonnes idées et d'inventions narratives, un jeu plaisant (on croit presque à un reportage familial parfois) avec une Laëtitia Casta absolument délicieuse, Garrel est bien aussi, et des situations rocambolesques parfois très amusantes (surtout au début).