Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
philippe martinez
1 critique
Suivre son activité
1,0
Publiée le 11 février 2023
C'est d'une longueur qui n'en finit pas Je ne comprends absolument pas ces critiques dithyrambiques. La montagne sont aussi haute que l'ennui est profond.
Film sans aucun rythme, et pas très bien joué. Les images sont magnifiques, mais comment peut-on tourner un film dans le massif du Mont Blanc sans aucunement en montrer le Mont Blanc.
Ça fait très longtemps que je n'ai pas vu un film aussi nul. Il ne se passe rien, les dialogues sont d'une pauvreté sidérale et c'est mal joué. Je ne comprends pas comment un film pareil peut aboutir dans une salle de cinéma.
Pour moi qui fréquente assidûment les salles de cinéma, ce film aura eu un mérite : la création de mon compte AlloCine!
Comment ne pas commenter ce navet? Nous passons près de 2H à attendre le début d’une histoire, ou ne serait-ce qu’une scène à peu près bien jouée par les acteurs.
Le film s’achève en même temps que le supplice, 2 heures perdues… Qu’est donc allée faire Louise Bourgoin dans cette galère.
Quant au réalisateur, je ne pourrais même pas lui conseiller de basculer dans le documentaire, les paysages du film n’ayant rien d’exceptionnel.
Ce film sur le parcours initiatique d'un homme, débordé, urbain, nous laisse suivre ce personnage qui décide de tout plaquer. Finie la société du productivisme pour se plonger au creux des hautes montagnes. Et là, surprise! Une forme se monde parallèle surgit, avec ces lueurs inexpliquées dans la roche, telles un blob à la nature indéfinissable. C'est lent mais profond.
Faire d’un film de montagne une œuvre fantastique est le pari risqué qu’a tenté Thomas Salvador avec son dernier long-métrage. Récompensé dans plusieurs festivals, notamment à Cannes, le film va titiller la curiosité de tous les amateurs des grands espaces alpins. En effet, l’audace fantasmagorique injectée au milieu des paysages grandioses du massif du Mont-Blanc, fonctionne à merveille. Cet aspect du scénario n’intervient que dans la seconde partie du long-métrage et fascine par sa dimension philosophique et spirituelle. Mais elle est aussi superbement mise en image, avec des effets spéciaux réussis. Ce qu’il manque un peu au final, c’est plus d’explications et plus de dialogues. Thomas Salvador choisit de rester mystérieux, sans doute pour laisser au spectateur la liberté de ses propres interprétations. Incarnant lui-même le premier rôle, il s’avère particulièrement peu expressif tant visuellement qu’oralement. Peut-être aurait-il du confier le premier rôle à quelqu’un d’autre qu’à lui-même, qui aurait pu proposer une incarnation différente du personnage. Lui a du mal à transmettre émotion et humanité. Il y a pourtant Louise Bourgoin qui essaie d’insuffler autre chose au récit mais elle s’avère trop peu présente à l’image. Elle aurait sans doute mérité d’avoir un rôle plus étoffé dans le long-métrage. Malgré tout, le film mérite largement d’être vu pour sa vision onirique de la montagne et la rêverie que cela engendre.
Ce film est un pur enchantement. Partant d’un récit minimaliste – un ingénieur rompt les amarres pour se perdre dans les hauteurs du Mont Blanc, Thomas Salvador tisse une fable bouleversante, d’une grâce et d’une poésie rares. Il y a bien sûr le dépaysement des images, leur puissance immersive (rarement la montagne n’a été si bien filmée, dans sa majesté et son mystère tellurique, aussi fascinante qu’inquiétante), mais il y a surtout une qualité poétique rare dans le traitement de sujets très actuels - la quête du sens et le désir de renouer avec la nature, mais aussi la tentation de la fuite hors du monde. Sans aucun didactisme, le cinéaste joue uniquement sur le pouvoir d’évocation de ses images, sur les non-dits de son récit. La soudaine fascination du protagoniste pour les cimes est ainsi porteuse d’une multitude de sens (de l’échappée belle au questionnement existentiel en passant par la dimension suicidaire) qui jamais ne sont explicités, mais nourrissent en permanence le récit. Ainsi en est-il aussi de la rencontre amoureuse avec le personnage de Léa, magnifiquement interprété par Louise Bourgoin. Rien n’est souligné, leur histoire se construit d’abord en pointillé, pour peu à peu devenir le fil rouge du récit. Cet amour qui arrive sur la pointe des pieds dans l’histoire se révèle porteur d’une véritable révolution pour les personnages. Il prend mêmes, dans la dernière partie, des allures mythique – Léa en Ariane qui vient sauver Pierre-Thésée au cœur du labyrinthe minéral. Et si La Montagne est un au final grand film d’amour, c’est à sa manière, subtilement décalé et puissamment allusif. Tout passe par la force des images : c’est du cinéma à l’état pur. A l’issu de cette sublime odyssée intérieure, le retour de Pierre au monde n’est pas un retour à la normal. S’il redescend des cimes, c’est porteur d’une promesse d’un regard neuf, métamorphosé à jamais. Comme le nôtre à l’issu de ce miracle de film dont l’audace, la grâce et la force en fait une exception précieuse dans le paysage du cinéma contemporain.
Une vraie expérience de cinéma : la beauté somptueuse des images, la poésie d'un récit allégorique et enfin l'émotion d'une rencontre amoureuse comme on n'en avait pas vu depuis longtemps. Pourquoi Pierre décide-t'il soudainement de faire une embardée dans sa vie, on ne le sait pas vraiment mais on le comprend trop bien, tant cela fait écho à des envies secrètes ou à des désirs enfouis. Car, au fond, il s'agit de revenir à l'essentiel. A la nature dont on s'est coupé, à une forme de douceur dans les rapports humains (loin de tout sentimentalisme niais), à une ouverture au mystère de l'univers. Et si le parcours de Pierre est si émouvant - et si drôle aussi, c'est que sa soudaine ouverture au monde se fait à pas tranquilles, pas toujours assurés, en acceptant l'aléa autant que l'irrationnel. Avec une humilité et une générosité qui est celle du cinéaste-comédien. Un sens de l'abandon aussi, qui nous emporte dans son sillage. Au point que la vision du film est une expérience sensorielle palpitante, à vivre en salle absolument. Courrez donc voir ce conte moderne, dont on sort habité par la douce fantaisie, par la sensation de s'être élevé nous aussi. Un film qui libère le regard et nous élargi dans nos sentiment, c'est à ne pas manquer !
Quel étrange œuvre que La Montagne ! A une première partie assez traditionnelle sur le désir d'échapper à un quotidien, une vie urbaine, vient se greffer une deuxième partie surprenante, fantastique. Le film parvient à déjouer le spectateur en n'allant jamais dans la direction qu'il semble prendre. Dommage que le personnage principal soit si peu expressif.
C'est l'histoire d'un bobo parisien avec le charisme d'un robinet qui découvre la montagne. Et puis comme c'est le réalisateur, il s'est dit que ce serait chouette de se taper Louise bourgoin entre 2 hallucinations au lsd. Bref fuyez tant qu'il est encore temps.
Un très beau tant par l'histoire que par la beauté des images. Le scénario est simple, mais captivant. L'ambiance est lente mais on ne décroche pas. Tout plaquer sur une idée, une fixation, une attraction vers un lieu sans raison apparente. Plane un certain mystère. Acteurs convaincants dans leur role
Je mets 2 pour les images de montagne mais pour le reste je n'ai pas dû voir le même film que les critiques. Quelle déception ! C'est creux et prétentieux. Le virage vers le fantastique n'est pas crédible pour 2 sous. Quelle est l'intention du réalisateur ? C'est un mystère. Et c'est long ... long comme un jour sans pain. il ne se passe rien, les effets visuels des "lueurs" sont excessivement développés. Bref ! je déconseille ce film.
Grosse déception. La bande annonce me donnait envie. Le film passe à côté de beaucoup de choses. Peu d'explication sur le motif qui pousse l'acteur à tout quitté... Le passage au fantastique me laisse perplexe.. De jolies formes rouges. Mais apres quand le nouveau montagnard a des pouvoirs.... On a du mal à y croire. Dommage.