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Estonius
3 462 abonnés
5 453 critiques
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4,5
Publiée le 27 juillet 2022
On ne le répétera jamais assez, un film est une fiction et non un documentaire , les ergoteries sur la vérité historique ne sont donc pas de mise, le film prend pour base les accords de Munich pour s'intéresser à l'action de deux anciens élèves d'Oxford, l'un anglais, l'autre allemand. Ça dure 130 minutes et on est scotché dans notre fauteuil tant la réalisation est brillante, les reconstitutions bluffantes jusque dans les petits détails, le jeu d'acteur exceptionnel, Jeremy Irons bien sûr mais aussi George MacKay (et ce n'était pas gagné d'avance avec son physique à la Tintin) C'est passionnant, fascinant, intéressant. La seul grosse fausse note (oublions les petites) est le choix de l'acteur jouant Hitler qui ne le fait pas du tout.
Très belle découverte "L'étau de Munich" avec george mackay (1917). un film inspiré d'une histoire vraie, avec des personnages principaux fictionnels. C'est une adaptation réussie, la réalisation est simple mais efficace. Je recommande chaudement !
L’étau de Munich est une fiction historique qui prouve que Netflix peut aussi faire des bons films. Les 3 acteurs Georges Mackay, Jannis Niewönher et particulièrement Jeremy Irons rendent une copie impeccable. Les acteurs sont aidés d’une très bonne reconstitution de l’époque. Les scènes de signature de l’accord se tournent réellement dans le führerbau accentuant l’atmosphère de l’Allemagne nazi d’avant-guerre. Le film tient son pari puisqu’il arrive à tenir les spectateurs en haleine alors même qu’on connaît la fin. La réalisation est donc dans l’ensemble bien réussi cependant la BO manque de présence et de caractère. On peut regretter seulement que le film ne soit pas sorti sur grand écran.
Film remarquable en tout point : interprétation avec un Jeremy Irons parfait dans le rôle de Neville Chamberlain, réalisation avec une reconstitution remarquable de Muniche 1938. Une intrigue jusqu'au bout alors que l'on connaît déjà la fin. Vraiment une très grande réussite.
Difficile de noter ce film, tant il faut en l'occurrence distinguer le fond de la forme. Si on laisse de côté l'aspect politico-historique et idéologique, c'est une reconstitution d'époque magnifique, servie par d'excellents acteurs, à commencer par Jérémy Irons qui est fabuleux. Le suspense aussi est au rendez-vous. On regrettera seulement que Hitler soit interprété par un comédien, certes excellent, mais qui ne lui ressemble guère, et que le méchant nazi qui a côtoyé le héros à l'école soit trop âgé pour le rôle. En revanche, sur le plan historique, c'est beaucoup plus discutable. Il est permis de douter que les protagonistes aient cru que la transmission d'un document allemand interne ait pu influer sur la politique de l'Angleterre. Un projet d'attentat contre Hitler semble avoir existé, mais la scène au cours de laquelle un des conjurés le révèle à un ami anglais dans une brasserie, alors qu'ils sont assis aux côté d'officiers nazis, est tout de même peu crédible. Bilan mitigé donc, mais 2,17 heures passées très agréablement...
Après le brillant "1917", G. MacKay tient le 1er rôle d'un épisode méconnu prélude à la seconde guerre mondiale : les accords de Munich. Moins grandiose, moins intense, il s'agit ici de stratégies et de tractations politiques. incluant une intrigue de sabotage, une certaine tension s'installe en deuxième partie de film, apportant une tournure un peu plus prenante. En revanche, quelle erreur de casting pour le personnage d'Hitler!
Christian Schwochow a montré qu'il était un bon cinéaste (De l'autre côté du mur, Paula, La leçon d'Allemand) et L'étau de Munich, sur la forme en tous cas, est impeccable : belle reconstitution historique et direction d'acteurs aux petits oignons, an particulier pour les seconds rôles, notamment Jeremy Irons en Neville Chamberlain ou encore la trop rare Sandra Hüller (mais pas l'acteur, guère ressemblant, qui incarne Hitler). Ne pas oublier que le film est une fiction historique qui reprend certes dés éléments avérés lors de cette célèbre conférence de Munich en septembre 1938 mais qui privilégie certains aspects, se focalisant sur la délégation anglaise. Là dessus, le scénario greffe une histoire d'espionnage qui essaie de donner une vision moins sèche des faits mais qui comporte un certain nombre de maladresses et d'incohérences difficiles à avaler. Si le point de vue "Munich 38 pour les nuls (anglais)" est moyennement satisfaisant, la conclusion du film est elle une vraie contre-vérité. Pour être honnête, elle aurait du être accompagnée de la réflexion de Daladier, le président du Conseil (quasi absent du film comme Mussolini) devant le public reconnaissant pour le maintien de la paix, à son retour en France : "Ah les c..., s'ils savaient !"
Christian Schwochow, excellent cinéaste, a plus d'une fois montré qu'il savait faire des films qui marquent (cf. ma critique de "La leçon d'Allemand" sur ce site). Sur la forme, "L'étau de Munich" est impeccable : superbe reconstitution d'époque, prise de vue magnifique, mise en scène magistrale, jeu d'acteurs excellents (le duo Jannis Niewöhner + George Mackay fonctionne à merveille ; Jeremy Iron campe brillamment Neuville Chamberlain ; Sandra Hüller superbe – seul l'acteur jouant Adolf Hitler n'est pas à la hauteur du (difficile) rôle). Bref, tout ou presque pour faire un grand film. Hélas, le scénario n'est pas à la hauteur du reste ; mais quand Robert Harris (scénariste, espèce de "Pierre Lemaître" britannique) revisite l'Histoire, c'est toujours catastrophique ! "L'étau de Munich" ne fait pas exception. Certes, un film est une œuvre de fiction, pas un documentaire, et peut prendre des licences avec l'Histoire, mais pas forcément de façon aussi affligeante, manichéenne, et nombriliste (à croire qu'il n'y avait que Hitler et Chamberlain, Allemands et Anglais, à cette conférence : Mussolini et Daladier, Italiens et Français, sont complètement transparents !). Entièrement d'accord avec un forumeur, Harris se perd dans une tentative de "Munich 38 pour les nuls" peu satisfaisante, et la conclusion du film est une erreur flagrante : mieux eût valu reprendre la conclusion de W. Churchill : "Vous aviez le choix entre le déshonneur et la guerre, vous avez choisi le déshonneur, vous aurez la guerre !" Bon ne boudons pas notre plaisir, cela reste un film agréable à regarder pour les qualités susdites, si on fait fi de sa faiblesse scénaristique.
Une petite production Netflix , au scénario un peu juste et à la mise en scène poussive . Les acteurs font ce qu'ils peuvent mais le film manque de tonus et de rythme.
Porté par un excellent Jeremy Irons davantage que par les jeunes interprètes, le récit d'une course contre la montre perdue d'avance échoue à instiller un véritable suspense même si les questions liées aux choix politiques se posent avec acuité. Très intéressant d'un point de vue réflexif, le film manque de puissance cinématographique par sa volonté de se rapprocher d'un documentaire. Pertinent historiquement.
« Un jour, il faudra se battre et il faudra gagner, mais en attendant... » Après son film sur la montée de l'extrême droite en Europe avec son film "Je Suis Karl" sorti un peu plus tôt au cours de cette même année 2021, Christian Schwochow s'est intéressé aux événements menant aux accords de Munich à travers l'histoire de deux personnages fictifs inspirés par le diplomate Adam von Trott zu Solz et l'universitaire Alfred Lestie Rowe. Les deux, qui ont étudié à Oxford, ont vu leur route se séparer avant de se retrouver quelques années plus tard à l'occasion des discussions entre l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l'Italie. Proches à la fois de Neville Chamberlain et d'Adolf Hitler, les deux essaient à leur échelle de faire bouger les choses. "The Edge of War" se situe entre le drame historique et le film d'espionnage avec notamment la présence de la note Hossbach qui vient densifier les enjeux de l'histoire et ajouter de la tension au récit. C'est intéressant de s'attarder sur ce qui s'est passé avant au même titre que de mettre en scène des diplomates et non pas des soldats ou des espions. On connaît bien évidemment déjà l'issue à l'histoire, mais Christian Schwochow arrive à maintenir un certain intérêt grâce à une solide mise en scène et à un bon casting.
J'ai vu un film... tiré du roman de de Robert Harris (un expert de la période) qui nous parle de la montée du nazisme, de la volonté d'hégémonie d'Hitler sur l'Europe, de l'aveuglement des démocraties occidentales refusant de se placer en situation de conflit (notamment après le traumatisme de la 1ère Guerre Mondiale), et de la relation d'anciens étudiants (allemands et anglais) se retrouvant à la table des négociations au moment de la crise des Sudètes en Tchécoslovaquie...
On rentre dans les méandres de la diplomatie, avec des jeux de dupes entre un dictateur au fait de sa puissance, grâce à une légitimité populaire sans borne, et quelques personnes conscientes que la marche en avant va conduire à une guerre... qui sera mondiale.
On est carrément collé à son fauteuil, tant ce film est fascinant, puissant, et intense... Certaines séquences nous placent littéralement en apnée.. l'attentat contre Hitler, les protocoles qui limitent les interactions entre les protagonistes de chaque délégation... Jeremy Irons est impeccable, et j'ai apprécié le jeu de George McKay qui porte sur son visage la frustration, la peur, le désarroi...
Cette conférence de Munich fut la seule occasion de limiter les appétits d'Hitler avant la guerre. Personne n'avait pris la mesure de l'enjeu... et ce film nous le montre si bien...
LA VAGUE. La guerre ou le déshonneur. Ils ont choisi le déshonneur, ils auront la guerre. Quand sur un accord désaccordé, les alliés trahissent. L'étau se resserre sur la honte. Winston Churchill a aimé.
Un solide film, tiré du roman de Robert Harris. Bien construit et très bien interprété il nous fait re-découvrir une page de notre histoire contemporaine : les accords de Munich de 1938. La reconstitution de l'époque est très réussie et Jeremy Irons campe magnifiquement le premier ministre anglais Neville Chamberlain.