De la veine à revendre représente le type de comédies récurrentes produites par les pays de l'Europe de l'Est dans les années cinquante et soixante. Notamment inspirées du récit Les Aventures du brave Soldat Shveik, celles-ci mettent régulièrement en vedette un héros benêt incorporé dans l'armée, le tout sur un ton burlesque. Une manière pour les réalisateur de l'époque de critiquer les grandes institutions de leurs pays respectifs.
Le cinéaste Andrzej Munk est l'un des piliers de ce que l'on nomme "l'Ecole polonaise". Fils d'ingénieur, ses oeuvres les plus marquantes sont Un homme sur la voie et De la veine à revendre, présenté à Cannes en 1960. Il décédera un an plus tard dans un accident de la route, alors qu'il terminait le montage de son dernier film, La Passagere.
Dans De la veine à revendre, le réalisateur Andrzej Munk s'est donné un petit rôle, celui d'un fonctionnaire du fisc corrompu. C'est la seule et unique fois que le Polonais se met lui-même en scène dans l'un de ses longs métrages.
De la veine à revendre fut récompensé du Prix de la Critique polonaise, également appelé "Sirène" de Varsovie. En 1960, le long métrage de Andrzej Munk fut présenté en compétition officielle au Festival de Cannes.