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jacohubert
6 abonnés
29 critiques
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
A destocker les soirs de blues, un film plein de bonheur, culte car à voir et revoir, de toute façon on ne s'en lasse pas ! ****** Ca ce sont mes étoiles !!
Ah voila un film sympathique qui mélange habilement l'humour et l'aventure. On remarquera la présence de Charles Grodin qui se fera connaître en france qu'a partir de 1992 pour son rôle dans Beethoven. Ce même Charles Grodin est d'ailleurs très attachant: dans ce film il joue parfaitement le rôle du mec casse-pieds mais pour lequel on éprouve une sincère sympathie. Ce qui est encore plus rôle c'est la façon dont il fait la morale à de Niro (par exemple quand celui ci s'achète un paquet de Marlboro au lieu de s'acheter à manger). Mais comme en témoigne la scène finale une certaine amitié s'est crée entre les deux protagonistes.
Le prototype même du road movie qui est surtout prétexte à un buddy movie. Le film est un peu long et il manque parfois de rythme. Mais Robert De Niro montre bien avant "Mafia Blues" qui est totalement à l'aise dans le registre très difficile de la légèreté et trouve à un partenaire à sa mesure avec Charles Grodin, pourtant plus souvent second couteau, excellent en emmerdeur. "Midnight Run" tient donc surtout à un duo d'acteurs irrésistibles mais aussi à quelques scènes et dialogues très drôles. Un bon moment sans se prendre la tête à passer.
Prototype du road-movie et du buddy movie, ce film est une immense partie de rigolade jubilatoire et trépidante, animée par un duo d'acteurs étonnamment drôle : plus habitué au registre comique, Charles Grodin est tout simplement irrésistible et vole parfois des scènes à son prestigieux partenaire ; jamais on n'avait vu De Niro dans un tel registre aussi comique où il semble être parfaitement à l'aise. Tous deux se livrent à des joutes oratoires comiques aux dialogues savoureux, et sont soutenus par un casting excellent où des acteurs comme Yaphet Kotto, Dennis Farina ou Joe Pantoliano habituellement plus sérieux, se retrouvent indirectement drôles. Mais la palme va à John Ashton (qui retrouve là son réalisateur du Flic de Beverly Hills) dans le rôle de Marvin : ballotté et baladé par De Niro qui s'en sert de paravent, il en devient lui aussi incroyablement drôle. Un film très détendant, avec un festival de scènes comiques et d'action à déguster frappé.
En 1988, à presque 45 ans, Robert de Niro est au sommet de sa gloire. Si les films dans lesquels il s'engage ne sont pas tous des succès au box-office, ils confirment systématiquement son talent d'acteur protéiforme et renforcent son statut d'élément incontournable du cinéma de qualité en provenance d'Hollywood aux côtés de Jack Nicholson, Al Pacino et autres Dustin Hoffman ou Gene Hackman. Avec "Midnight run", il tente le passage à la comédie policière sous le signe du buddy movie popularisé un an auparavant par Mel Gibson et Danny Glover dans le premier épisode de "L'arme fatale" (Richard Donner en 1987). Martin Brest qui vient d'exploser les compteurs du box-office avec "Le flic de Beverly Hills" qui propulsa Eddie Murphy au rang de star, est tout à fait à l'aise dans le genre et son association avec de Niro va faire merveille. Le scénario concocté par George Gallo est parfaitement construit autour de l'intrigue classique du témoin gênant à convoyer en toute sécurité à bon port en évitant qu'il ne se fasse liquider par la mafia. C'est de Niro, alias Jack Walsh qui doit convoyer Jonathan Mardukas dit "le duc", un comptable ayant détourné 15 millions de l'argent sale d'un gros ponte Chicago (Dennis Farina) pour le redistribuer à des œuvres de bienfaisance. Une sorte de Robin des bois en gants blancs interprété par Charles Grodin, acteur de second plan uniquement connu aux Etats-Unis et dont l'air affable et débonnaire s'accouple fort bien avec le caractère rustre et renfrogné de Jack Walsh. L'opposition des genres propre au buddy movie fonctionne donc à plein au gré d'une intrigue fort bien menée qui permet aux Dennis Farina, Yaphet Kotto, John Ashton, Richard Foronjy ou Joe Pantoliano de brosser une galerie de seconds rôles mettant en valeur avec panache l'opposition de style entre les deux héros. La recette est certes classique et sans surprise menant les deux bonshommes de l'incompréhension initiale à la complicité forgée au gré d'un voyage mouvementé aux nombreuses cascades et poursuites. Mais fort bien exécutée, elle remplit parfaitement son office. De Niro complète ainsi de brillante manière sa palette de jeu en n'hésitant pas à reprendre sous le trait de la caricature nombre de mimiques de ses personnages emblématiques. Un penchant qu'il accentuera jusqu'à la limite du possible à partir des années 2000 quand il mettra son talent au service de comédies calibrées déclinées en suite comme "Mafia blues" (Harold Ramis en 1999) ou 'Mon beau-père, mes parents et moi" (Jay Roach en 2004). Ceux qui aiment les comédies policières reposant sur des duos de choc auront l'occasion avec "Midnight run" d'en déguster une des meilleures.
En 1988, Martin Brest sort du Flic de Beverly Hills, 4 ans auparavant. Il a donc les pleins pouvoirs pour son prochain film et décide de réaliser un scénario de George Gallo, Midnight Run.
Le voilà donc à la tête d’une comédie policière de type road movie, avec un duo mal assorti qui va devoir travailler ensemble pour avoir une chance de s’en sortir entier. Sauf que le duo mal assorti est interprété par les excellents Robert de Niro, qu’on a rarement vu autant à l’aise dans la comédie (genre où il excelle) et Charles Grodin. Les deux acteurs portent littéralement le film sur leurs épaules, bien aidés par un supporting cast de grand talent, comme Yaphet Kotto, Joe Pantoliano ou encore le très regretté Dennis Farina. L’immense John Ashton se permet même par moments de voler la vedette au duo star. En plus des acteurs, force est de constater que le scénario de George Gallo est remarquable. Il ne réinvente absolument pas le genre, il l’exploite pour en tirer une série d’épisodes sincèrement drôles deux heures durant. Il est alors un peu dommage que la réalisation de Martin Brest soit aussi impersonnelle, quoiqu’efficace, surtout grâce au score tout bonnement fabuleux de Danny Elfman, assez différent de ce qu’il a l’habitude de livrer.
Midnight Run est un modèle de comédie policière musclée, drôle (très), avec un suspense constant et des personnages bien troussés et attachant. Oui, même celui de John Ashton.
Dans le genre duo mal assorti, les excellents Charles Grodin et Robert De Niro font la paire. Le premier, un comptable qui a détourné 15 millions à un mafieux, est un bel mais attachant emmerdeur que le second, chasseur de primes malgré lui, doit ramener de New York à Los Angeles. Avec à leurs basques les sbires du caïd, les Fédés et Marvin, un traqueur concurrent campé par l’hilarant John Ashton, la traversée du pays ne va pas se faire sans anicroches. Fertile en péripéties et bourré d’humour, « Midnight Run » est fermement cadencé et mis en musique par Danny Elfman. J’adore ce road-movie de Martin Brest qui n’a pas d’autre prétention que de divertir et qui le fait par ailleurs savoureusement bien.
Film très moyen. Une histoire au début intéressante mais qui au fil des minutes nous embarque dans un road movie ou on va dans la surenchère et qui au final n'avance pas. La réalisation ainsi que la b.o. est très banal et typique de ces années-là et les acteurs sont convainquant sans plus. Il est très difficile d'en voir le bout à cause de ses longueurs et d'une intrigue qui n'intéresse plus passé l'heure et demie.
Beaucoup d'humour et d'action dans cette comédie très rythmée par le tandem De Niro-Grodin qui fonctionne à merveille... A tel point que l'on ne voit pas les 2h20 de durée passer... La mayonnaise prend si bien qu'on oublie certaines impressions de déjà-vu ainsi que quelques invraisemblances et facilités de ce film réussi...
Si Martin Bret n'a rien d'un génie, il avait déja su nous démontrer son talent pour les comédies d'actions drôles et bien menées avec "Le Flic de Beverly Hills." Il remet le couvert avec ce "Midnight Run", certes sans prétention et sans génie, mais qui nous fait passer un moment des plus agréables. En effet, rien de bien neuf dans le scénario, mais qu'importe, Brest nous offre un divertissement de vrai bonne qualité, drôle, enlevé, bien rythmé, sans ennui et sans temps mort, saupoudré d'une musique des plus agréables. Brest s'offfre même le luxe d'éviter de tomber dans la facilité mièvre ou lourdaude. De Niro nous offre quant à lui une prestation hilarante assez hilarante, soutenu par un Charles Grodin tout aussi excellent. Bref, un divertissment de haute volée, frais et très sympa : que demande le peuple?
alors que tout semblait simple, le travail de jack walsh (robert de niro) va etre un enfer. tout commence bien, il trouve le tres recherché "duc", mais jack n'est pas le seul sur le coup, la mafia en veut au duc car il pourrai leur couté leur perte, et par dessus sa, la police et son chef plutot tenace est interressé par jack et le duc. pensant n'avoir qu'eux, le patron de jack veut le doublé en envoyant un autre de ces chasseur de prime... martin brest fait un film qui va a toute vitesse, parfois drole, de niro est tres bon, le duo qu'il forme avec charles grodin nous fait passé de tres bon moment, le chassé croisé est une belle reussite