Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Zic
4 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 13 octobre 2024
Film tout en subtilité, perclus de messages cachés, d'analyses sociologiques sous-entendues.
Les autres commentaires n'ont pas perçu le formidable paradoxe, clé, de ce film.
En effet, comment ce père qui entraîne son fils dans des combines aussi pourries, peut-il être aussi humain, aussi touchant, aussi bon pour tout dire?
De la même manière, pourquoi le fils, pourtant victime des magouilles du père, se dépouille peu à peu de sa dignité, cette qualité qui fait qu'un être humain, empêtré dans un environnement difficile, malsain, parvient malgré tout à maintenir une pureté d'âme salvatrice?
Ce film est puissant: sous l'apparence d'un scénario un peu banal, il agite et évoque d'une manière subtile et talentueuse les ressorts de la condition humaine.
Un polar macabre et crasseux (mais manquant de rythme et aux airs de déjà-vu) sur les mésaventures nocturnes de deux pieds nickelés dans les bas-fonds de Casa.
Pas facile de se débarrasser d'un corps alors que l'on ne dispose que de quelques heures, de nuit, et que le sort s'acharne sur chaque solution trouvée. Un père, aidé de son fils ,va l'apprendre à ses dépends et va passer des heures à trimballer le cadavre encombrant dans toute la région. Le réalisateur, dont c'est le premier film, aurait pu traité le sujet en comédie. Il a choisi le film noir, bien sombre. Les acteurs, non-professionnels, tirent tous la tronche et la succession de déboires finit par lasser..
Quelle claque!, cela faisait longtemps que je n avais pas apprécié un polar de ce genre, noir, bien serré. Une mise en scène au cordeau, à base de gros plan qui nous fait apprécier de véritables gueules que l on a quasiment plus au cinéma français, qui prennent la caméra à bras le corps, le personnage du père ou l on voit à son visage tout le désespoir et la misère, dont il oblige son fils à l accompagner dans des coups foireux. Kamel lazraq filme les faubourgs miséreux de Casablanca au reel, qui en fait grâce à cela un personnage du film important. Une véritable surprise pour ma part
Une plongée glaçante des les bas-fonds de la société marocaine... Tout devient à la fois absurde mais évident... Impossible de ressortir indemne de ce polar à l'intensité émotionnelle plus que palpable.
Malgré une entame percutante, ce film finit par retomber comme une crêpe en raison d’un scénario qui tourne en rond. Pourtant auréolé du prix du Jury « Un certain regard » au festival de Cannes en 2023, ce premier long-métrage du réalisateur marocain Kamal Lazraq manque d’écriture. Les mésaventures d’un père et son fils, encombrés d’un cadavre dans le coffre de leur voiture, servent de prétexte à la découverte de la vie nocturne et underground de Casablanca. Le ton hésite entre burlesque et drame sans jamais parvenir à insuffler le moindre rythme. Bref, une œuvre non dénuée d’intérêt étant donné son aspect brut de décoffrage mais insuffisamment consistante.
Les bas fonds logent comme dans toutes les villes leur lot de pauvres gens. Un père et un fils vont subir le temps d'une nuit leur sordide condition de vie. Comme des âmes en peine ils vont errer en quête d'inaccessibles solutions. Un film humain dans un monde inhumain. Ma note sera de 2.88 sur 5. La noirceur dans le thème comme dans l'image règne sur ce film.
Casablanca et ses quartiers populaires. Sur l'espace d'une nuit entière qui donne le sentiment de suivre l'action en temps réel, un père voyou et son fils vont essayer de se débarrasser d'un colis embarrassant, un homme mort dont ils sont responsables de façon indirecte. Si l'on ressent les défauts d'un premier film, les acteurs amateurs insufflent une énergie anxiogène sincère et troublante, parvenant à capter le spectateur tout au long du métrage récompensé à Cannes Dans la section " Un Certain Regard". L'image reste hélas très souvent trop sombre, mais la noirceur est assumée, et la déviation du père vers une dimension spirituelle se fait avec finesse. Un premier film intéressant et un réalisateur à suivre.
Un road-movie père/fils sinistre dans les bas-fonds d'un Maroc de débrouilles et de magouilles, Kamal Lazraq signe un film bluffant, avec une interprétation d'une rare intensité.
Incroyable jeu d'obstacles dans la nuit, le film installe habilement la tension et arrive à fasciner malgré son indéniable noirceur. Il est porté par des acteurs non-professionnels remarquables qui nous permettent de sentir physiquement la violence à l'œuvre.
Je ne m'attendais pas à grand-chose avec ce film, j'ai été servi. Que ce soit l'histoire, les décors, les acteursd, tout est sordide, sale, crasseux, nul et affligeant. Ne perdez ni votre temps ni votre argent avec ce navet.
Dans les faubourgs sombre de Casablanca, un père de famille de famille va demander à son fils de l’aider à kidnapper un homme, une mission que lui a confié Dib un criminel qui le payera une fois la mission accomplie. La réalisation est bluffante, le scénario mettra d’accord n’importe quel marocain, tellement toute les péripéties de cette fameuse nuit sont 100 m made in Maroc! Pour finir les acteurs sont impressionnant.
Il y a des plans qui ne se passent pas comme prévu et Hassan et Issam vont en faire l'amère expérience. Chargés de kidnapper un homme pour de l'argent, le père et le fils vont aller de déconvenue en déconvenue. Une prémisse facile pour un film qui s'enlise rapidement dans une certaine redondance à cause d'un scénario peu inspiré. On va d'un endroit à un endroit alors que la situation se gâte de plus en plus étant donné que le jour va bientôt se lever. Une nuit à n'en plus finir, c'est en tout cas ce que je me suis dit en regardant le film... C'est long, répétitif et jamais stressant. Aucune tension alors qu'il y a apparemment urgence. C'est surement dû au fait que l'on se moque de ce qui pourrait arriver à ce duo. Entre la comédie dramatique un peu absurde et le thriller, Kamal Lazraq ne choisit jamais. Un film creux qui ne m'a jamais tenu en haleine et qui m'a surtout ennuyé.
Premier long-métrage de Kamal Lazraq, Les meutes prend la forme d’une plongée vertigineuse et tragi-comique dans le Casablanca nocturne des gueules cassées et des personnages louches. Composé d’un casting de non-professionnels, le film nous fait suivre le périple d’un père et de son fils, qui pour gagner un peu d’argent, acceptent une mission louche à l’issue de laquelle ils se vont se retrouver avec un cadavre dans le coffre de leur camionnette, et disposer d’une nuit pour s’en débarrasser. Hélas, en raison d’un enchaînement de mauvais choix et d’une scoumoune persistante, leur tâche va s’avérer bien plus complexe que prévu, et de plus en plus désespérée. Une incroyable immersion dans les bas-fonds d’une ville marocaine, et un portrait sans concession d’un pan du Maroc contemporain, dans la droite lignée du cinéma d’un Nabil Ayouch. Superbe.