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𝓂𝒶𝓉 𓆈 𝒽𝒾𝓈
145 abonnés
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2,5
Publiée le 7 janvier 2022
Une première partie assez intrigante où on essaye de percer les mystères entre les deux époques du personnage de Leda incarné par la brillante Olivia Colman et Jessie Buckley jouant Leda plus jeune. Dakota Johnson nous fait également une jolie prestation de son personnage d’une mère complètement submergeait par son enfant. Concernant le scénario, il y a un moment où je me suis demandé si ont tourné pas un peu en rond. Je n’ai pas vraiment vu ou l’histoire voulait nous emmener. Le final est brusque, sans avoir la réponse à toutes nos questions. C’est bien dommage. Bravo pour le jeu d’acteur.
La mère, que l'on voit pleurer... Commençons par le dire pour s'en débarrasser : oui, on s'est ponctuellement ennuyé. Mais, puisqu'il y a un grand "mais" : Maggie Gyllenhaal signe un très honnête premier film, au sujet tabou ("être femme et être mère, ce n'est pas la même chose : la maternité n'est pas innée"), avec une Jessie Buckley impeccable en maman qui sature de ses filles (sans que ces dernières n'y soient pour rien), et Olivia Colman. Est-il besoin d'ajouter autre chose derrière l'argument "Olivia Colman" ? Oui, on est plus que fan de la grande Dame, et ce n'est toujours pas ici qu'elle nous décevra : elle campe avec sensibilité une maman qui a démissionné de son rôle et en garde des traces, des réflexes (elle vole la poupée d'une fillette, elle se retourne instinctivement quand un enfant appelle "Maman !", elle regarde les câlins des autres familles comme une réalité qu'elle n'a pas eue...). Alors, ce The Lost Daughter nous a fait décrocher par moments par son rythme peu soutenu, mais le contenu justifie à lui seul d'être vu, étant un sujet que l'on croise plutôt au masculin (une sorte d'Eraserhead au féminin, en plus compréhensible, évidemment), surtout campé par un casting studieux. On aurait simplement aimé que la mise en scène soit plus poussée, car peu de plans nous ont amusé l’œil, et on parie que Maggie Gyllenhaal peut le faire facilement pour ses prochains films. La dernière scène réconciliatrice nous a beaucoup touchée, et révèle encore toute la finesse de la réalisatrice qui ne juge jamais cette maman, mais préfère s'intéresser à elle jusqu'à la dernière seconde qui nous montre encore une facette inconnue. On le sent bien : Maggie Gyllenhaal peut se lancer dans la réalisation sereinement, ce premier est la promesse d'une belle filmo, à suivre...
Le passage à la réalisation de Maggie Gyllenhaal ne doit vraiment pas représenter une surprise tant sa manière très personnelle d'investir ses rôles, en tant qu'actrice, laissait à penser qu'elle avait en elle la capacité d'aller plus loin que la simple interprétation. En adaptant Poupée volée d'Elena Ferrante, elle se frotte à un sujet de plus en présent en littérature ou au cinéma, alors qu'il a été longtemps tabou, celui de la maternité "contre nature", selon l'expression même utilisée par l'héroïne de The Lost Daughter. Le film voyage sur les rives d'une mère intérieure entre le présent (les vacances en Grèce d'une femme solitaire de 48 ans) et le passé (la même, une vingtaine d'année plus tôt, avec ses deux filles), avec des flashbacks de plus en plus prégnants, qui ne sont pas loin de briser l'équilibre du long-métrage. Mais le désordre émotionnel et l'absence d'harmonie sont au cœur de The Lost Daughter qui fait sourdre la tension dramatique d'événements parfois a priori anodins. C'est dans la création d'une atmosphère inquiétante sur cette île grecque, où tout ne devrait être que calme et volupté, que Maggie Gyllenhaal montre une maîtrise étonnante et fait regretter les trop nombreux retours dans le passé, évoqués auparavant. Indépendamment, et ce n'est pas non plus une source d'étonnement, c'est dans la direction d'acteurs que la néo-réalisatrice se révèle infiniment douée, y compris pour des rôles secondaires comme celui d'Ed Harris. Ses trois personnages féminins sont intenses et magnifiquement joués par Dakota Johnson, Jessie Buckley et, planant comme un aigle royal au-dessus de la mêlée, Olivia Colman, sublime dans sa force fragile et ses vibrations intimes.
C'est sans soute son sujet inhabituel qui fait le succès médiatique de ce film. Une femme qui abandonne ses enfants pour vivre sa passion amoureuse, cela entre en contradiction avec la morale dominante qui interdit aux femmes ce qu'elle tolère pour les hommes. Les comédiens sont excellents et bien dirigés, ils composent des personnages forts et crédibles, surtout celui de l'héroïne dans ses deux versions, jeune et mature. Alors, qu'est-ce qui cloche ? Sans doute un scénario mal maîtrisé, qui s'étire en longueur et part dans beaucoup de directions. Peut-être que tout cela fonctionnait mieux dans le roman de Ferrante. Toujours est-il qu'on s'ennuie un peu et que certains aspects sont incompréhensibles comme le vol de la poupée. Plus rythmé et débarrassé de certaines séquences inutiles, peut-être ce film aurait-il été plus convainquant et plus passionnant.
On est intrigué pendant un moment par l'histoire de cette femme qui observe d'autres mères sur la plage et semble avoir un problème avec ses propres filles déjà grandes. Le titre nous pousse à croire qu'un drame est survenu dans sa vie. Mais le scénario ne nous donne pas toutes les clés de la compréhension, et nous perd, comme l'héroïne qui semble toujours un peu "à l'ouest". On ne sait pas si elle assume vraiment son absence de sens de la maternité. Beaucoup de questions restent en suspens, comme cette histoire de poupée qui n'est pas très convaincante. Le film aurait sans doute dû s'intituler plutôt "The Lost Mother" ...
un grand film. on suit cette femme en mal être sans comprendre la raison profonde. c'est un lâché prise emprisonnant. très perturbant car on ne saisit pas toutes les ficelles et pourtant on comprend et subit la souffrance.
C'est franchement pas terrible. On attend un peu d'action et ca ne vient jamais. L'actrice principale est définitivement folle et dangereuse pour elle comme pour les autres. On comprend au long du film qu'il ne se passera rien de plus qu'un spoiler: vol de poupée . Reste la Grèce, qui est finalement l'acteur le plus important du film. Un beau documentaire. Sans plus
Je commence par ce qui est bien : les comédiens sont toutes et tous très bons c est indéniable. Après n oublions pas qu un film c est souvent avant tout un scénario une histoire et ici on nous mène en bateau en nous faisant croire à une attente un retournement qui n arrive ...jamais . Ca n engage que moi et ça reste un avis parmi d autres mais on finit par s ennuyer ferme . Deux heures pour en arriver là c est long . Le tout enrobé dans une image moche . Des gros plans d une laideur rarement vu ailleurs.
La prestation remarquable de Jessie Buckley est le seul intérêt de ce film décevant, dont le scénario (primé à la Mostra de Venise, on croit rêver ...) est aussi inconsistant que le roman dont il a été tiré.
Premier film derrière la caméra pour l’actrice Maggie Gyllenhaal. Elle nous offre un drame familial sur fond de thriller parfaitement maitrisé. La mise en scène est solide, discrète. Le scénario, adapté d’un roman d’Elena Ferrante, est mystérieux d’abord, puis de plus en plus dérangeant, nous mettant souvent mal à l’aise. Il est rare que la maternité soit abordé sous ce jour à l’écran. On aurait peut être aimé encore un peu plus de trouble, mais l’ambiance est toujours bien pesante. Le casting est étincelant. Olivia Colman, une fois de plus formidable, tient tout le film sur ses épaules. Elle est entouré de solides seconds rôles, Jessie Buckley (le même rôle jeune, en flash-backs) Ed Harris, Dakota Johnson (pour une fois très convaincante), Oliver Jackson-Cohen, Peter Sarsgaard ou encore l’excellente Alba Rohrwacher. Un très beau portrait de femme, déchiré par son passé, pour un premier long métrage très réussi et auquel on repense encore longtemps après l’avoir vu. Une très belle et angoissante surprise.
Comment écrire cette critique sans spoiler le sujet ? Compliqué. Comme ce film qui place dans l'inconfort. Une femme morcelée épie les femmes et s'y cherche ou retrouve, tandis qu'elle balade son malaise dans un cadre paradisiaque. Olivia Colman est toujours incroyable et Dakota Johnson est surprenante. Le film est bouleversant car il ose traiter d'un sujet délicat, clivant, et la réalisatrice est en pleine maîtrise de son sujet. Une perle malaisante.
Le film est très appuyé et ne ménage malheureusement pas beaucoup de surprises et de tension. A coup de flash-back très appuyés et hyper explicatifs, la réalisatrice assène son propos plus qu'elle n'utilise les moyens du cinéma pour nous raconter une histoire. Un pur produit Netflix...
j'ai beaucoup aimé ce film , le personnage principal crève l'écran et joue magnifiquement ce rôle de mère femme avec ses contradictions et ses émotions.
Ed Harris génial aussi et bravo à Maggie Gyllenhall qui est déjà une actrice hors norme pour cette réussite