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Cinéphiles 44
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4,0
Publiée le 5 janvier 2022
Prix du scénario au Festival de Venise en 2021, “The lost daughter” est le premier long-métrage de l’actrice Maggie Gyllenhaal derrière la caméra. Une quadragénaire passe des vacances en solitaire sur une île grecque et est fascinée par Nina, une jeune mère régulièrement dérangée par sa jeune fille. Chaque jour en la croisant, elle se souvient de son propre passé de mère, ce qui nous aide à comprendre pourquoi tant de nostalgie réside dans son regard. Aucune mère n’est parfaite dans ce long-métrage et en choisissant d’adapter le roman “Poupée volée” d’Elena Ferrante, Gyllenhaal offre à Olivia Colman un rôle complexe et fort. L’actrice révèle un jeu à la fois sombre et plein d’empathie. Sans artifice, “The lost daughter” est un drame sur la maternité d’une grande maîtrise. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un film très lent et surprenant, traitant d'un sujet qui peut encore être tabou. Les personnages sont simples et justes, l'heroine a des réactions parfois étranges et abruptes, ajoutant parfois au mystère du personnage, complexe. C'est spécial, à regarder avec l'esprit ouvert et calme. Une première réalisation toute en délicatesse, plutôt inattendue et risquée mais très bien menée.
Pourquoi certains réalisateurs n'arrivent-ils pas à couper au montage pour faire un film regardable ? Parce que là, encore une fois, deux heures pour un film où il y a peu d'actions, c'est assez insupportable. C'est ma principale critique mais c'est important car trente minutes de trop et du coup, un film qui n'était pas trop mal, devient pour le coup, ennuyeux.
Non, vraiment, il faut arrêter de cracher dans la soupe! Je comprend tout à fait que ce magnifique film de Maggie Gyllenhaal soit incompris par les spectateurs les plus jeunes, mais qu'une partie de la critique n'y voit qu'une intrigue bancale sur des vacances ratées prouve que ces gens là n'ont rien à faire à leur poste. Nous avons là une véritable oeuvre d'auteur, très sensible, remarquablement dirigée et maitrisée, loin, très loin des affèteries franchouilles qu'affectionne la critique parisiano-nombriliste. Non mais!
Le thriller psychologique est raté! Le drame familial aussi! Au récit au présent, pataud mais mené par une Olivia Colman toujours irréprochable, s'interpose le récit en flashback, plus nerveux, servi par l'excellente Jessie Buckley. On préfèrera l'énergie et la passion du second plutôt que la mollesse et l'inquiétude artificielle du premier. Il faut néanmoins saluer le courage d'aborder un sujet difficile, qui mériterait néanmoins un traitement cinématographique réel et frontal qui ne se limiterait pas à recourir scolairement à des scènes tristement signifiantes et ennuyeuses et qui proposerait une narration moins égocentrique, s'agissant d'un sujet familial.
Olivia Colman est magnifique, c'est un lieu commun, mais ça reste vrai à chaque film chaque série. Et cela tombe bien pour ce rôle entre mère et femme, deux rôles ici dissociés et pourtant reliés dans un scénario subtil et empathique qui rappelle que maternité et bonheur ne vont pas nécessairement de pair. Brillant, solaire et dramatique. All inclusive !
Un peu déstabilisant tout au long du film parce qu'on découvre petit à petit son histoire, ou un peu de son histoire, et que des questions subsistent encore. Reste-t-elle deux mois en villégiature quelque part en Grèce, entouré de compatriotes et de grecques. Visiblement elle recherche la tranquillité, mais une famille un peu bruyante va compromettre sa tranquillité, et lui rappeler par la même occasion des pans de son histoire personnelle. Les difficultés d'élever un enfant. On sent qu'il s'est passé quelque chose. A-t-elle perdu un enfant, une fille ? On sait qu'elle a eu deux filles mais le doute plane. Et puis elle agit bizarrement. On a l'impression qu'elle perd la tête de temps en temps, qu'elle se réveille sans savoir ce qu'elle a fait. C'est un climat inquiétant et on ne peut absolument pas prévoir la fin. Les flash back remontent à vingt ans plus tôt, et les deux actrices sont vraiment synchro au niveau du jeu. Comme le disent certains, peut être un peu long pour un premier film, mais la richesse, les tensions, la complexité de ce film en font un film quasi-excellent.
Un film sans grand intérêt, non pour la réalisation de Maggie Gyllenhaal qui est plutôt intelligente, mais en raison du sujet lui-même. Qelle drôle d'idée d'adapter à l'écran un livre d'Elena Ferrante ! Pourquoi filmer les tourments de la femme qui, devenue mère, doit sacrifier ses désirs sur l'autel de la maternité ? A part quelques névrosées enfermées dans un individualisme atavique, cela parlera peu à l'immense masse des femmes (et des hommes) qui assument leur responsabilité parentale. Filmer l'indigence est sans intérêt. Caché derrière le pseudo d'Elena Ferrante, Domenico Starnone s'amuse depuis 20 ans à écrire des livres pour midinettes. Qu'il en tire un tel succès est déjà surprenant, qu'on les prenne au sérieux en les adaptant à l'écran, les bras m'en tombent... A oublier !
Olivia Coleman est comme toujours magistrale et captivante à elle seule. Le récit est intriguant et bien mené mais des maladresses dans la mise en scène et la psychologie des personnages nous laissent de côté. L'adaptation du livre d'Elena Ferrante n'est pas totalement réussie, l'ensemble reste néanmoins très bien.
Depuis l’improbable succès rencontrer par l’adaptation de L’Amie Prodigieuse produite par la RAI et Starz – on sait qu’adapter l’écrivaine italienne Elena Ferrante peut-être un véritable puy d’idées, et que cela peut donner des fictions d’une très grande profondeur autant que passionnante. Pour son premier long-métrage entant que réalisatrice : la comédienne américaine Maggie Gillenhal a donc décider d’adapter un roman moins connue de la mystérieuse écrivaine : «Poupée Volée» avec The Lost Daughter.
Le film compte l’histoire de Leda – une prof de fac âgée de la quarantaine – qui part en voyage sur en Grèce pour se ressourcer. Les vacances de Leda vont rapidement prendre une autre tournure quand elle fait la rencontre Nina, une mère complètement dépasser par sa situation et qui ne sait plus ou donner de la tête. Mais plus encore que la fillette de cette dernière perds sa poupée…
Dans «The Lost Daughter» : la réalisatrice brosse un portrait tanto violent, tanto déchirant mais toujours empli d’humanité de la maternité. Des films sur ce thème – le cinéma en remplit en soit – mais d’une aussi grande justesse, il n’y en a que très peu. Ainsi elle explore certes ces instants ou les mères se sentent déborder par leurs progénitures. Ne savent plus si leurs enfants sont la raison de vivre ou si il y a autre chose. Puis abordent surtout la question de ce que l’on appel aujourd’hui les «mères bimbos». Celles qui quittent leurs foyer et parfois reviennent. Comment vit-on avec l’idée de sentir qu’on a abandonner ses enfants ? Avec son film Maggie Gillenhaal revient sur certes cette image idéalisée mais loin de la déconstruire totalement, nous démontrent que ces femmes on aussi des failles, des peurs, des périodes de doutes – qui les rends encore plus humaines. C’est le personnage de Leda ou c’est celui de Nina. Même si j’aime moins son idée qui est un peu «on ne peut se comprendre qu’entre gueule cassés» à l’image du dernier quart du film, il faut tout de même reconnaître que c’est une vision plutôt juste de la réalité des choses. Sur ce point, le film est imbattable. Le scénario est finement ciselé et l’histoire assez haletante pour s’y lancer. Parfois, on se dit presque que si Elena Ferrante n’avait pas écrit le livre, Maggie Gillenhal aurait très bien pu le faire que le résultat aurait était le même. Ce film donne envie de lire le livre autant qu’on a envie de le voir pour tout ce travail.
Cependant tout ne peut-être parfais, et malgré le fait d’avoir grandement apprécier son œuvre, on remarque bien que si Maggie Gillenhal gère vraiment bien son récit ayant compris les atouts et enjeux de son histoire, elle se perd parfois les pieds dans le tapis. Ainsi la construction en flash-back bien que nécessaires est très mal faite et très mal décrites. D’ailleurs c’est un peu le problème que j’ai avec ce film, c’est que parfois on a deux films qui s’affrontent dans un seul étant à la fois extrêmement différent puis très liés. D’un côté ce thème sur la mère de famille qui abandonne sa famille et de l’autre celle qui n’arrive pas à se pardonner ses actes. C’est très perturbant et pourtant c’est vrai que lorsqu’on regarde ce film malgré cette construction flash-back très maladroites le tout fonctionne.
Véritable portrait de femmes fait par une femme et pour les femmes – The Lost Daughter est un véritable écrin à performances – porter par trois actrices au sommet de leurs talents. Mener tambour battant par la «queen» Olivia Colman qu’on ne présente plus et délivre une interprétation bouleversante toujours si fine et délicate qui pourrait bien lui valoir sa troisième nomination aux Oscars prochainement. Dakota Johnson qui a enfin un rôle à sa mesure et nous démontre toute la richesse de son jeu d’actrice – une performance d’un magnétisme absolue et bien plus belle que celle que les spectateurs on pu voir dans La Voix du Succès et plus méritante que ses simples parties de jambes dans 50 Nuances de Grey. Puis Jessie Buckeley (visage aussi bien connue mais un peu moins que ces deux congénères) qui livre une prestation lumineuse et incandescente qu’on oubliera pas de si tôt.
A ajouter que le film s’appuie sur de très belles images, une photographie sombre mais qui reste pleine de charme, une très bonne partition musicale. Une fable aux goûts méditerranéenne qui empreinte autant au cinéma de Truffaut, Agnès Varda, Claude Sautet...qu’au cinéma d’auteurs plus récent. J’ai trouver par exemple que certains plans ressembler à ce qu’Angelina Jolie avait pu nous montrer avec «Vue sur Mer» et qu’il y a des similitudes dans son style cinématographique avec le cinéma de Jane Campion. Serait-elle donc l’héritière inattendue de la réalisatrice de La Leçon de Piano ?
Pour conclure, malgré quelques maladresse Maggie Gillenhaal délivre un premier film d’une grande qualité et d’une grande maîtrise. Si l’histoire pêche par moment, celle-ci est rattraper par la beauté de sa mise en scène et le jeu de son trio d’actrices. A la fois naissance d’une nouvelle réalisatrice qu’on ne soupçonnait pas, une fois sortie de la projection de "The Lost Daughter" on se dit que l’année (cinéma) 2022 commence très forte et puissamment.
The Lost Daughter m'a un peu intéressé au début, je m'attendais à un drame assez touchant mais au fur et à mesure je me suis désintéressé car il ne se passe pas assez de choses durant le film, et Leda est beaucoup trop antipathique, ce qui ne donne pas envie de s'intéresser à elle. Dommage car les acteurs sont excellents et certaines scènes restent intéressantes à suivre mais globalement, je me suis profondément ennuyé devant The Lost Daughter.
On ne sait pas trop bien où se placer face à ce film... Le talent d'Olivia Colman ne fait aucun doute mais par contre le film n'arrive pas à captiver. C'est long, lent, les flashbacks n'ont pas vraiment de sens... Nous comprenons sans comprendre... Sans grand intérêt
Le parti pris est de suggérer les émotions.Les flash backs nous révèlent la crise existentielle actuelle de cette mère.seule, en vacances en Grèce. Tous les tourments sont suggérés par le jeu d'Olivia. Le suspense réside dans le fait qu'on ne sait pas très longtemps ce qui s'est passé dans la jeunesse. Bianca vit toujours? L'ambiance est aussi tourmentée par cette famille malsaine et par le fétichisme un peu incompréhensible d'Olivia. L'épilogue surprend mais est parfaitement crédible.
Soyons clair, si vous aimez ,l'action, le sexe, l'humour, les combats ce film n'est pas pour vous .Pour les autres voici ma critique, on est dans le dramatique pur et dur une mère que l'ont nous retrace sa jeunesse tout le long du film ,au début j'ai été un peu dérouté car la ressemblance entre les deux personnes (Mère et Mère plus jeune)était pas flagrant, certaine scène sont bien interprétées d'autre tourne en longueur et apporte pas grand chose juste pour la duré du film. L'ensemble est mou ,des amies ,une poupée, une aiguille et spoiler: une fin sans fin .Ma note 2.5