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    Los delincuentes
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    Julien C.
    Julien C.

    29 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 avril 2024
    Les critiques dithyrambiques qu’on lit dans la presse sont absolument incompréhensibles on n’a pas vu le même film. Il y est question de thriller haletant, de comédie absurde alors que tout n’est ici qu’un abyssal ennui. Personnages apathiques, intrigue molle, scènes interminables où il ne se passe strictement rien, plans qui étirent le temps…. Et que dire de la musique atroce qui les accompagne ?!
    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2023
    Le cinéma argentin ne cesse d'étonner, notamment par sa liberté narrative, et si Los Delicuentes rappelle parfois Trenque Lauquen, il s'impose de manière originale et personnelle, nous excitant d'emblée par un braquage de banque en interne. Le film n'est pas un polar mais nous harponne d'entrée avec ses deux principaux personnages dont le sort nous importe. Le cinéaste argentin Rodrigo Moreno, dont on ne s'explique pas qu'il ait été jusqu'alors presque totalement inconnu, nous entraîne progressivement dans une épopée tranquille, qui tient même parfois du western ou du conte rohmérien, qui se caractérise d'abord par un humour très fin et des digressions délicieuses, auxquelles on se plie avec une certaine jubilation, même si, sur une longueur de 3 heures, le rythme s'alanguit parfois. Mais impossible de ne pas succomber à la malice d'un récit qui prend tout son temps, entre l'espace urbain de Buenos Aires, le quotidien d'une banque filmé de manière à ce que l'on perde tout repère temporel, et enfin la splendeur et l'innocence de la nature, quelque part du côté de Córdoba. Au fond, peu importe le sujet de Los Delincuentes, la liberté individuelle, voire le sens de nos vie modernes, c'est l'esprit du long-métrage, espiègle et mélancolique, et la façon dont il nous conduit hors des sentiers battus et attendus, qui nous transportent. Braquage et vagabondage vont ici de pair.
    Annie Etchemendy
    Annie Etchemendy

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mars 2024
    Film trop long! 3h 10 pour raconter quoi…? 1ere partie intéressante, loin des films noirs classiques avec arnaque originale. 2eme partie très longue et finalement ennuyeuse? Que montrer? Un groupe de trois jeunes cool qui se filment, qui filment la nature…qui enregistrent le son de l’air dans les hautes herbes…On oublie la 1ere partie en se demandant où nous conduit le film? Pourquoi cette lenteur? Nous montrer ce qu’est le bonheur et la liberté loin de la ville et de ses contraintes diverses? Bien long pour en arriver là….Une des jeunes femmes cherche d’ailleurs à s’échapper de ce bonheur factice pour rejoindre la ville …3eme partie qui essaie de surprendre . Et que dire de la fin? Un des braqueurs part sur un cheval abandonné qui semble l’attendre…vers où va-t-il? …Et son complice désemparé l’attend près du trésor enfoui sous un rocher…tout ça pour ça! Film long, prétentieux qui essaie de faire passer des messages assez clairs pour qu’on puisse amputer le film d’une bonne heure!
    Vincent G
    Vincent G

    5 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 mars 2024
    La même histoire en 2 fois moins long (c'est à dire en 1h35 quand-même !) aurait été très bien. Pourquoi ces plans interminables et avec une image qui n'est même pas toujours époustouflante ? Si le cinéma d'auteur argentin veut lutter contre ce fou de Javier Milei, je ne pense pas que ce film l'aidera à sortir de son microcosme intellectuel à qui il semble exclusivement destiné.
    Henner
    Henner

    60 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 avril 2024
    Sur la foi de critiques enthousiastes on y va …au début tout va bien mais passe la première demi-heure rideau ! Terminé ! Le film s’enlise dans des considérations bucoliques. On passe un grand moment à voir nos personnages se baigner dans une rivière puis à bavarder, à jouer à un jeu idiot, à flirter, plus rien n avance. Le réalisateur veut faire passer un message celui qui enthousiasme nos critiques. Lequel ? Hé bien faire l amour, se baigner, se balader à la campagne c’est mieux que la vie de bureau.Tu l’as dit Louis ! Ça c’est de la philosophie !!! La fin (?) est du même tonneau c’est à dire nulle.Ajoutez une musique pénible et 3h15 de galère et la messe est dite. « On est dans une mauvaise passe » braille une crécelle sur les images finales. C’est pour que l’on comprenne bien le fameux message au cas probable ou on aurait dormi.. Un film pesant, soporifique et mortellement ennuyeux. Beaux décors mais totalement vains.. Fuyez !!!!!
    FaRem
    FaRem

    8 637 abonnés 9 523 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2023
    « Sans arme, ni haine, ni violence. » On pourrait réutiliser ce slogan bien connu pour ce film sur le vol très tranquille d'une banque de Buenos Aires. Morán, un employé, décide d'écouter la petite voix dans sa tête et de saisir l'opportunité qui s'offre à lui en mettant au point un plan et en l'exécutant immédiatement. spoiler: Il vole une grosse somme d'argent avant de la remettre à son collègue de travail Román puis d'aller se rendre à la police pour purger sa peine afin de ressortir libre et riche. Quant à Román, il doit subir la pression mise sur son lieu de travail et celle d'avoir une aussi grosse somme d'argent avec lui.
    On suit les parallèles et les contrastes de ces deux hommes qui veulent se défaire du conformisme. Loin du film de casse habituel, "Los delincuentes" est une expérience philosophique, une quête de liberté, une critique sociale avec des personnages liés à jamais et sur beaucoup de points. Parmi tous les films d'environ trois heures sortis cette année, et il y en a eu beaucoup, il est probablement celui, à ce jour, où j'ai le moins ressenti le poids de la durée. J'ai beaucoup aimé le développement du récit, les deux histoires, les personnages et la beauté de l'environnement lorsqu'on quitte la ville. Par contre, je suis resté sur ma faim même s'il fallait probablement s'attendre à une telle conclusion pour un film qui s'éloigne autant des sentiers battus. Au final, un bon film, un conte un peu surréaliste qui aurait pu jouer les prolongations sans que cela me gêne.
    Ygl
    Ygl

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mars 2024
    Bof bof
    Un début très prometteur qui nous tient en haleine. Le scénario s’étiole ensuite et n’en finit plus
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2024
    Pour beaucoup, le cinéma le plus important, le plus riche, le plus varié, le plus innovant, c’est de l’autre côté de l’Atlantique qu’on le trouve, plus précisément dans la moitié nord du continent américain. Ne serait-ce pas plutôt dans la moitié sud de ce continent, en Argentine, que, depuis de nombreuses années, on pouvait le trouver ? (Utilisation de l’imparfait pour montrer le doute qu’on peut avoir sur l’avenir du cinéma argentin avec l’arrivée au pouvoir de Javier Milei). "Los Delincuentes" est un film de plus qui apporte de l’eau à ce moulin. Sur une idée de départ d’une grande simplicité, Rodrigo Moreno sort des clous du cinéma balisé trop souvent pratiqué un peu partout dans le monde pour nous entraîner durant 189 minutes dans une histoire qui, finalement, va s’avérer d’une grande richesse, une histoire qui nous transporte d’une très grande ville, Buenos-Aires, à une bourgade de 800 habitants, Alpa Corral, dans la province de Cordoba. Lire la suite sur https://www.critique-film.fr/critique-los-delincuentes/
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2024
    A vu le film argentin "Los delincuentes" de Rodrigo Moreno. Ce long métrage réussi la prouesse entre autre de commencer par un braquage sans être un thriller, un film policier ni un film d'espionnage. Au contraire nous sommes bien plus proche de la poésie, de la contemplation, de la philosophie et du bucolique. Moran travaille dans un banque depuis des années et décide de la braquer du montant de son salaire qui le sépare de la retraite pour ne plus avoir à subir une vie millimétrée et aliénante dans la capitale Bueno-Aires. Moran embrigade son collègue Roman dans son plan savamment pensé. Les deux délinquants rencontrent Norma et Morna qui vivent en pleine nature une existence de bohème et de liberté dans un tout petit village, Alpa Corral. Le film est construit en deux parties d'1h30, chacune se répond tout en étant en opposition. Rodrigo Moreno demande à ses spectateurs d'être toujours actifs et de faire lui aussi une partie du chemin. Ce film argentin fait souvent référence au cinéma français principalement à Robert Bresson de façon très explicite, mais aussi à Truffaut pour l'humour légèrement absurde, à Rohmer pour les romances... Ce film tout en contraste l'est aussi pour sa bande son où s'enchaîne le sonate pour hautbois de Poulenc à la musique rock et endiablée du groupe Pappo's Blues. Rodrigo Moreno filme toujours avec grâce et sans afféterie aussi bien la grisaille urbaine que la nature la plus aride. De très belles idées de mise en scène et un montage tout en douceur rythment avec lenteur et poésie ce film de 3 heures qui est à lui seul un vrai voyage amenant à la réflexion philosophique. "Los delincuentes" est un film intelligent, inventif, lumineux, ambitieux qui se mérite.
    jroux86
    jroux86

    7 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2024
    C’est l’histoire d’un éveil. L’histoire d’un employé de banque, Moran, qui se rend compte de l’absurdité de sa vie. Il décide de réagir. Il vole l’équivalent du salaire qu’il aurait perçu jusqu’à sa retraite afin de ne plus avoir à travailler. Il est prêt à faire de la prison pour cela : trois ans et demi derrière les barreaux. Mais il a besoin d’un complice. Il choisit donc l’un de ses collègues, Roman, qui n’est même pas un ami, et lui impose, plus qu’il ne lui propose, de partager avec lui son projet.

    Premier intérêt du film : le dilemme dans lequel est brutalement plongé Roman. Va-t-il suivre Moran dans son obscur dessein ou bien le dénoncer ? Roman est un personnage très intéressant. Il subit la situation et suit les directives de Moran sans réellement adhérer à son projet. La monotonie du quotidien, dans le décor sans vie de la banque, il y nage sans s’être vraiment interrogé (en tout cas c’est l’impression qu’il donne) sur le sens de ses actions. Il est plutôt du genre passif. D’ailleurs, les personnages avec qui il est en relation n’ont de cesse de lui dire : "Viens". Que ce soit pour lui proposer un pique-nique, pour faire l’amour ou simplement pour lui dire quelque chose. Lui s’exécute, docile. L’essentiel de la dramaturgie du film s’appuie sur le fait que Roman devient acteur de sa vie au fil du récit.

    Deuxième intérêt du film : ses détours. Le chemin vers la liberté, pour Roman comme pour Moran, est long et sinueux. Leurs trajectoires sont parallèles tout en étant différentes. L’épilogue ouvert laisse d’ailleurs imaginer le chemin qu’ils suivront l’un et l’autre spoiler: - pas forcément celui qui était prévu au début
    . Mais curieusement, ces trajectoires s’entrecroisent tout au long du film. Et pas seulement lors des scènes où l’écran est divisé (une fois n’est pas coutume, l’utilisation du "split-screen" n’est ici pas qu’un effet de style et apporte de vraies respirations poétiques). Une rivière, une femme, une pierre, une cigarette, un disque sont autant d’éléments qui relient les deux personnages. La femme, d’ailleurs, magnifique naïade aux cheveux de jais et au sourire lumineux, est-ce la liberté qui leur tend ses bras charmants ? Les multiples bifurcations du récit emmènent parfois Roman et Moran sur les hauteurs des reliefs argentins. Est-ce pour s’extraire de ce quotidien trop réglé, trop figé, qu’ils éprouvent ainsi le besoin de se hisser sur les sommets, occasions d’admirer l’étendue de la nature qui s’offre ainsi à leurs yeux dorénavant grands ouverts ? Le film est comme cela parsemé de moments de volupté.

    "Los delicuentes" est donc une méditation. Un film long (trois heures qui filent vite) sur le temps qui passe, sur le temps qu’il reste et sur ce qu’on en fait. Un film qui s’attache à emprunter les chemins de traverse – est-ce un thriller ? une romance ? une comédie ? – et nous y embarquer. Enfin, l’ensemble ne serait peut-être pas aussi réussi s’il n’y avait cette pointe d’humour, jouant aussi bien avec les mots qu’avec les acteurs (anagrammes pour le nom des personnages, rôles peut-être pas si différents interprétés par les mêmes comédiens…). La poésie de ce film, qui se découvre au fil de l’eau, se situe aussi bien dans les réflexions qu’il suscite que dans son humour aussi discret que savoureux.
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2024
    Pour une partie, ce film me fait penser à un Tarantino : façon de filmer, humour pince-sans-rire, sans esbroufe visuelle.
    La suite, même chapitrée, diffère totalement : entre film élégiaque, avec une nature très présente, et film d’amours d’été, du presque western, la conclusion s’apparente un peu au film des frères Cohen plus très récent « un plan simple ». Je suis absolument certain qu’ils ont aimé ce film !
    BLS Moviedebrief
    BLS Moviedebrief

    16 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2024
    Malice argentine
    Un employé de banque vole à sa banque de quoi tenir jusqu’à sa retraite, en impliquant un collègue, et se rend à la police. On suit les 2 personnages pendant 3h10, humour (Roman et Moran rencontrent Morna et Norma…), poésie, amour et liberté, à Buenos aires et dans la pampa. Du cinéma qui nous change
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2024
    Dans la série des braquages peu ordinaires au cinéma, Rodrigo Moreno imagine sur le papier et derrière la caméra l’histoire d’un employé de banque qui prend dans la caisse, transmet le butin à son collègue pas vraiment au courant, et se rend à la police. Un canevas bien particulier sur lequel le réalisateur brode une histoire assez formelle où chaque individu prend en compte la somme de ses possibilités pour tenter de s’extraire d’un contexte peu enviable. Celui d’une arnaque financière sur laquelle le réalisateur tient en respect tous les employés de la banque, suspectés de complicité à des degrés divers. C’est à mon avis le point fort de ce film qui par ailleurs se regarde trop le nombril dans des scènes bucoliques, philosophiques, qui n’apportent rien à la construction originelle du récit.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Eric_tanret
    Eric_tanret

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mars 2024
    Je n’ai pas résisté….
    La longueur e la lenteur de la narration m’ont fait perdre le fil…
    Quelques scènes intéressantes noyées dans un ruisseau d’eaux tièdes et paresseuses…
    Michel Gillen
    Michel Gillen

    23 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2024
    Très beau film qui emprunte un langage très original. Commencé par une histoire de vol par les employés d'une banque, s'apparente alors à un thriller puis évolue vers une fable anarchiste où les voleurs agissent pour reconquérir leur liberté alienee par le travail. De ce fait le vol devient un acte de résistance légitime. Beaucoup de fausses pistes dans ce film ce qui ajoute à son charme.
    Les meilleurs films de tous les temps
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