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    Los delincuentes
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    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2024
    Un thriller psychologique qui prend son temps, et captive réellement dans sa première partie, au suspense et au traitement hitchcockiens. La seconde partie, axée sur une problématique de femme fatale des montagnes, est moins convaincante. Mais l'ensemble mérite d'être vu.
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 avril 2024
    Moran (Daniel Elias) est le trésorier d’une petite banque portègne. Las de son morne quotidien, il refuse la perspective d’une vie de travail et décide de voler dans les coffres de la banque une somme suffisante pour rester oisif le reste de ses jours. Son délit entraînant nécessairement son arrestation et son emprisonnement pendant quelques années au moins, il a besoin d’un complice qui conserverait son butin le temps de son incarcération. Moran sollicite Roman (Esteban Bilgliardi), l’un de ses collègues. Une fois le casse effectué, le destin des deux complices empruntera des chemins surprenants.

    Projeté à Cannes l’an passé dans la section Un certain regard, encensé par la critique, "Los Delincuentes" est un film (d)étonnant. Son titre, son affiche, son pitch laissent augurer un thriller, un film de braquage, comme on en a déjà vu beaucoup et comme on les aime souvent (Inside man est pour moi un modèle du genre…. sans parler de la série "La Casa del papel"). Mais "Los Delicuentes" prend une autre voie, un détour, un chemin de traverse vers autre chose. Il s’en donne le temps : 3h10, une durée inhabituelle pour ne pas dire extra-ordinaire.

    Le cinéma argentin est d’une étonnante richesse et d’une déroutante radicalité. Le collectif "Pampero Cine" y crée des formes serpentines au format hors normes : "La Flor" dure 13h34, "Trenque Lauquen" 4h22. Rodrigo Moreno, le réalisateur de "Los Delincuentes", ne fait pas partie de ce collectif ; mais il en est proche. Son film rappelle "La Flo"r aussi bien que "Trenque Lauquen". D’ailleurs, on y retrouve plusieurs des acteurs : Esteban Bigliardi, German De SIlva, Laura Paredes…

    Dans la forme comme sur le fond, "Los Delincuentes" filme le lâcher-prise. Il invente à Moran comme à Roman une autre vie possible loin de la capitale et de son labeur asservissant. Il le fait à 700km à l’ouest de Buenos Aires, dans la province de Cordoba, jardin d’Eden où les deux héros croiseront Morna, Norma et Roman. Autant de personnages-anagrammes qui évoquent la possibilité de vies interchangeables.

    Il faut savoir lâcher prise pour goûter ce film. Il faut accepter, le temps d’une séance de cinéma, de sortir du temps, de se mettre au rythme d’un autre tempo que celui auquel le cinéma nous a habitués. J’avoue y avoir eu un peu de mal. Le temps, je l’ai trouvé bien long. Si j’ai aimé ses rebondissements inattendus, sa conclusion, en épingle à cheveux, m’a laissé sur ma faim. Un ami m’en a expliqué la raison : il y aura une suite. J’espère qu’il se trompe !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 359 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2024
    3h10, c'est la durée de ce thriller argentin captivant de bout en bout. Deux collègues d'une banque vont mettre au point un plan pour voler un coffre équivalent à leurs vies de salaires. Progressivement, le récit prend des directions inattendues, s'éloignant des codes traditionnels du genre pour offrir une escapade bucolique aussi attendrissante qu'étonnamment complexe sur le plan psychologique. La réussite de "Los delincuentes" repose sur une mise en scène singulière et un casting séduisant, contribuant à faire une œuvre cinématographique remarquable.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2024
    Los delincuentes confirme la belle vitalité du cinéma argentin, particulièrement efficace dans un style décalé, à la fois contemporain et poétique, dont l'étalon est aujourd'hui Trenque Lauquen.

    Le film de Rodrigo Moreno commence comme un thriller lo-fi, dans lequel deux pieds nickelés commettent un hold-up d'un genre spécial. Ils volent une énorme somme d'argent correspondant à leur salaires jusqu'à la retraite. L'un accepte de se faire incarcérer (il pense prendre six ans de prison) alors que l'autre est chargé de planquer l'argent.

    Le film est férocement drôle et tendrement poétique dans sa première partie. Les employés de la banque subissent l'enquête lymphatique d'un détective qui n'arrive pas vraiment à être antipathique. Le complice chargé de plaquer le magot est rongé par la culpabilité, et ses états d'âme sont à la fois poignants et risibles.

    Bref, on est charmé par le style distancié de ce polar au ralenti (le film dure trois heures et prend son temps) quand il bifurque tout à coup dans une direction absolument inattendue, champêtre et solaire, bousculant au passage la temporalité du film. Le spectateur ne sait plus trop à quoi s'en tenir, le premier sujet du film disparaissant progressivement du champ du film, au profit d'une ode exaltante à la liberté et à la sensualité, parsemée de clin d'oeil amusants (les personnages principaux s'appellent Roman, Moran, Norma et Morna).

    Cohérent avec l'évolution interne quasi-libertaire de son scénario, Los delincuentes finit par se perdre avec délice dans une sorte de delta narratif évanescent, dans lequel les principaux personnages se perdent avec nous, comme enivrés par une soudaine liberté : il semblent quitter le film avant sa fin, d'une certaine façon.

    Une oeuvre surprenante, qui ne ressemble à rien de connu, comme si Hitchcock rencontrait Hong Sang-soo dans l'Argentine profonde.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2024
    Deux employés de banque braquent tout en douceur leur propre banque en mode Spaggiari « Sans haine, sans arme, sans violence » ; et retournent y travailler comme si de rien n’était pour ne pas éveiller les soupçons. Tous les codes de cette première partie rappellent fortement le cinéma des 70’s jusqu’au grain de l’image. Le projet du binome est d’arrêter leur job sans intérêt et vivre des fruits du vol jusqu’à la fin de leurs jours. Pour planquer le butin, direction la campagne argentine, car le film est argentin. S’en suit une rencontre avec un groupe de jeunes artistes vivant loin des contingences matérielles : amitié, histoire d’amour,… Et on va suivre les deux compères dans ces déambulations bucoliques entre ville et surtout campagne durant 2 longues heures ponctuées d’une musique désagréable. Et oui, le film dure 3h10 ; trois longues heures pour nous dire quoi… Que la campagne est mieux que la ville ! Nous montrer où se loge le bonheur ! En fait, si peu de chose que même le côté contemplatif dit rhomérien par certains critiques provoque dès la mi-parcours de l’ennui… Le problème est qu’à mi-parcours, il reste 1h30 de film !!!
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    Gregory S
    Gregory S

    26 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2024
    Deux films en un , la première partie très bien qui suit le "braquage" et la seconde un peu trop onirique à mon goût même si le sujet du film, la liberté peut expliquer le pourquoi de cette seconde partie assez lente et sans véritable histoire. A voir notamment pour le jeu des deux acteurs argentins et de Laura Paredes.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 avril 2024
    L’aliénation sociale par le travail, la routine du quotidien, l’uniformité des individus… L’amour, l’eau fraîche, un projet de film contemplatif, un feu de bois sur une colline, une errance à cheval… Ce sont autant de thèmes, de scènes et d’éléments narratifs qui nourrissent ce récit vagabond, d’une douce étrangeté, d’un réalisme légèrement surréaliste. On apprécie l’inventivité de l’écriture et de la réalisation : un petit jeu onomastique (les prénoms des protagonistes), une gestion parfois originale de la chronologie (flash-back) et de la composition de l’écran (split-screen), un art nonchalant de la digression, des choix symboliques (faire interpréter les personnages du directeur de banque et du caïd de prison par le même acteur), un comique de répétition (le gamin qui demande trois fois un verre d’eau, à deux reprises) et une façon littéralement poétique d’évoquer le passage du temps. En suivant les itinéraires parallèles de deux hommes qui donnent un nouveau sens à leur vie, le réalisateur signe une ode à la liberté, gentiment anarcho-hédoniste, où l’argent qui doit rendre libre importe finalement moins que le mouvement de libération. Une ode qui ne manque ni de charme, ni de drôlerie. Juste de concision. Car la narration, sur plus de trois heures, prend vraiment son temps…
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 septembre 2024
    Un employé de banque se dit qu’il vaut mieux encourir 4 ans de prison en volant son employeur que rester prisonnier de son travail toute sa vie. Ça se tient. On rajoute à ça un collègue complice et une histoire d’amour à trois. Et puis bien sûr la pampa. Après il faudra que le réalisateur m’explique pourquoi il a décidé d’étirer son intrigue relativement simple sur trois interminables heures.
    cortomanu
    cortomanu

    74 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 mai 2024
    Bon ok, le titre est trompeur, ce n'est pas un film sur la délinquance, la combine, s'échapper de son existence. C'est pas un moment de poésie non plus. C'est juste un film beaucoup trop long pour dire ce qu'il a à dire, et bien trop ennuyeux par rapport à ses ambitions. Une très longue attente pour atteindre le générique de fin pour ceux qui arriveront à tenir jusque là.
    Hervé L
    Hervé L

    73 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 avril 2024
    Un film intéressant mais beaucoup trop long avec nombre de digressions inutiles qui le rendent terriblement ennuyeux
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2024
    A travers le vol d'une grosse somme d'argent commis par l'employé d'une banque, le cinéaste R. Moreno ( il s'inscrit dans la nouvelle vague du cinéma argentin née à la fin des années 90 dont Lucrecia Martel, Lisandro Alonso, Santiago Mitre, Pablo Trapero en sont les figures les plus éminentes dans l'Hexagone) présente notamment une réflexion sur la Liberté et le Temps.

    Il ne faut pas se tromper " los delincuentes" ( les délinquants) n'a que l'apparence du film de genre, du polar.

    La référence explicite au film du cinéaste français Robert Bresson " l'argent", que les personnages vont voir à deux reprises, constitue déjà une piste qui témoigne de l'ambition du propos.

    Le titre est finalement une critique sévère du salariat, du pouvoir de l'argent, du caractère illusoire de la liberté lorsqu'elle est considérée comme la possibilité de faire ce qu'on veut où l'on veut sans limite.

    La liberté ( semble nous dire le cinéaste) ne doit pas être confondue avec la Licence, comme semblent le penser et le mettre en pratique les personnages masculins principaux. " La Liberté est l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite " écrivait d'ailleurs JJ Rousseau.

    Au plan formel, " los delincuentes" se présente en deux parties au ton inversé - comme les noms des personnages ( la vie urbaine d'un côté, ou les rapports humains sont tendus, rugueux, parfois inhumains et puis la vie rurale ou l'homme est en contact avec la nature, retrouve une forme d'insouciance, de chaleur humaine, au sein d'un cadre paradisiaque).

    Destiné avant tout ( me semble t il) à l'amateur de cinéma d'auteur introspectif ( le spectateur est largement mis à contribution dans l'interprétation du propos).

    Par souci d'honnêteté à l'égard du spectateur éventuel, l'opus de R.Moreno pourra peut-être rebuter l'amateur exclusif de polar attiré par le principe de départ du scénario, celui d'un strict film de casse.

    On notera que les scènes tournées dans l'univers carcéral ont vraisemblablement été inspirées, en tout cas font largement penser à. " un prophète" chef d'œuvre de Jacques Audiard.

    Enfin, " los delincuentes " fût sélectionné pour représenter son pays aux oscars et fut présenté en compétition parallèle " un certain regard" à Cannes ( 2023).
    Noël C
    Noël C

    8 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2024
    Un film minutieux (certains diront lent..) mais qui réussit parfaitement à nous maintenir en tension, en attention, parce que le suspens est constamment présent : comment nos deux héros Roman et Moran vont-ils parvenir au bonheur, avec Norma et Morna (admirez cette ironie dans le choix des prénoms confusifs). Quel magnifique bain dans cette culture argentine, soucieuse de littérature, de poésie et de nature ! Avec une petite série de détails très marquants sur la vie routinière de la ville et des salariés de la banque.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    342 abonnés 646 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 avril 2024
    Un véritable expérience cinématographique de 3h00 qui démarre comme un film de bandit et devient une fable philosophique et une ode à la nature . Le contraire des franchises marvel qui parfois durent aussi longtemps mais t empêchent de réfléchir tant tu es percuté d'effets spéciaux.
    Ce film permet une vraie introspection et une réflexion sur le sens de la vie.
    Perdre sa vie à la gagner ou décider de se libérer des chaînes capitalistes pour embrasser la beauté du monde.
    En plus la bande originale du film est top !
    Jipéhel
    Jipéhel

    58 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2024
    La belle utopie

    L’Argentine nous propose encore une des pépites dont elle a le secret. – Le tournage a eu lieu avant l’arrivée de Milei et sa tronçonneuse au pouvoir -. Rodrigo Moreno avait réalisé en 2001 un film à sketchs très remarqué, Sale époque… et depuis, il s’est consacré à l’enseignement du 7ème Art et à l’écriture de scénarii pour la télévision. Retour au grand écran avec ce thriller. Román et Morán, deux modestes employés de banque de Buenos Aires, sont piégés par la routine. Morán met en œuvre un projet fou : voler au coffre une somme équivalente à leurs vies de salaires. Désormais délinquants, leurs destins sont liés. Au gré de leur cavale et des rencontres, chacun à sa manière emprunte une voie nouvelle vers la liberté. Inventif, facétieux et d’une grande liberté, des qualités indéniables font que les 190 minutes passeraient même très vite si les deux récits entremêlés ne subissaient pas de gros passages à vide durant lesquels, le cinéaste se fait plaisir, mais le spectateur pas tellement. Impression très mitigée.
    Il semble qu’il ne soit pas de bon ton d’oser la moindre critique vis-à-vis de cette longue – trop longue -, comédie dramatique. Le scénario glisse insensiblement du film de braquage – sans armes ni violence -, à un film contemplatif, philosophique, voire de poésie bucolique. L’admiration sans bornes portée par le réalisateur pour le cinéma de « la Nouvelle Vague » est palpable et les citations vont bon train. A ce sujet, les séquences interminables où un cinéaste – Moreno lui-même peut-être -, tente de filmer le vide, sont franchement inutiles et surtout nombrilistes. Les acteurs et les actrices jouent de manière un peu décalée pour renforcer l’impression de raconter une fable, nous dit-on dans le dossier de presse. Là encore, l’allusion à Godard, Rohmer, Eustache, Truffaut, Garrel, Rozier, Rivette et consort, est criante. Est-ce pour autant supportable en 2024 ? Là est la question. La thématique profonde se résume au dilemme vie professionnelle versus loisirs, dépendance versus liberté, routine versus aventure. Mais permettez-moi de vous citer in extenso une partie de la critique dithyrambique des Cahiers du Cinéma : Par les jeux d’échos et de circularité qu’il met en œuvre, Rodrigo Moreno exprime une difficulté collective à s’extraire d’un système économico-politique qui, non content de structurer tout ce qui nous entoure, façonne nos psychés, et nous pousse à refaire sans cesse les mêmes erreurs. C’est-y pas beau ? Qu’est ce que vous voulez que j’écrive après ça, sinon que je ne suis pas d’accord ;
    Daniel Elias, Esteban Bigliardi, Margarita Molfino, German de Silva, Laura Paredes, Cécilia Rainéro, jouent – ou pas – les dialogues parfois vains de ce film étrange qui commence comme un Sydney Lumet grande époque pour glisser vers un Rozier narcissique des années 60 à 80. Gagne-t-on au change ? Le suspense tourne court pour être supplanté par du romantisme bricolé. On tente de nous faire partager une utopie hédoniste – pléonasme -, mais je ne suis pas si sûr que l’ambition soit réalisée. Un film à l’image de sa bande-son, où se mêlent le rock, Poulenc, - sonate pour hautbois et piano -, Saint-Saëns, etc… Un peu de tout loin de toute contrainte, même pas celle du temps qui s’étire jusqu’aux limites de la complaisance, sans parler du générique final digne des blockbusters hollywoodiens, dont on ne voit jamais la fin…
    valvie75
    valvie75

    8 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2024
    Beaucoup aimé les scènes dans la banque et la prison. Mais les scènes dans la pampa… long, très très long
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