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Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)
14 abonnés
103 critiques
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4,0
Publiée le 2 avril 2024
Précisons d’emblée que Los Delincuentes n’est pas un film de casse, ni un polar, mais plutôt une réflexion sur la liberté et les moyens que l’on peut se donner pour l’acquérir par le biais d’immenses sacrifices.
Le film d’une durée de plus de 3h se divise en deux parties : la première, la plus urbaine, tourne autour du braquage, des prolongements et des conséquences qui en découlent pour l’un et l’autre des deux protagonistes, confrontés à des situations bien différentes. La seconde est plus bucolique et prend assez vite une tournure romantique et même philosophique. La liberté, l’amour et l’amitié y tiennent une place centrale.
Alors oui, le film prend son temps pour nous raconter les mésaventures et les errances de ses deux anti-héros, avec un réalisateur qui s’affranchit sans complexe des règles habituelles du récit. Il signe une mise en scène d’une grâce absolue, avec toujours une dimension burlesque assez subtile et un ton singulier qui donnent à Los Delincuentes tout son intérêt.
Un film ample et presque hors du temps, qui pourrait se dérouler dans les années 70 ou 80, qui prend par moment des airs de parcours initiatique ou de conte bucolique. Un film qui donne en tout cas donne très envie d’aller randonner dans la montagne et la campagne Argentine.
C’est lonnnnnnng…..C’est lennnnnnnnnt…. Il s’est fait vraiment plaisir au montage ce réalisateur. Dans la seconde partie, on dirait qu’il a tenu à y mettre absolument toutes ses rushes…. Insupportable !!!!
Moràn est le trésorier d’une petite banque en Argentine. Il décide, dans le but de ne plus travailler pour le reste de ses jours, de dérober plusieurs centaines de milliers de dollars et de se rendre à la police. Il entraîne son collègue Romàn dans sa combine en lui proposant de dissimuler le sac d’argent pendant son incarcération.. En salle le 27 mars.
spoiler: "Los delincuentes" est une énorme déception à mes yeux, et la preuve qu’une certaine forme de snobisme est en train de ruiner de nombreux bons films internationaux. Le potentiel de l’oeuvre est énorme : l’intrigue de base est intelligente, la caméra pose un oeil bienveillant sur des personnages qui ont une certaine beauté, une nudité brute. Et là, patatra. La deuxième moitié du film est d’une longueur interminable qui n’apporte rien à part quelques jolis plans. l’histoire d’amour se prend les pieds dans le tapis et occulte intégralement le pitch initial. Quel dommage.
Probablement un des meilleurs films que j'ai vu cette année. J'ai même le sentiment d'en avoir vu 2 voire 3 en un seul. Un film de braquage, une comédie sociale et un tournage bucolique. C'est beau , drôle, intelligent et remarquablement joué.
L'idée de base est assez géniale, autant pour le film que celle du protagoniste qui se prépare une pré-retraite car oui, finalement ne vaut-il pas mieux trois ans de prison plutôt que 25 ans de labeur insipide ?! On constate malheureusement que la promo et/ou la bande-annonce ont fait un merveilleux job d'arnaque et de fausse piste. En effet le vol n'est qu'un prétexte, ATTENTION SPOILERS allez sur le site pour en savoir plus ! On remarque également des passages invraisemblables, comme le fait que sans preuve le harcèlement moral des supérieurs serait aisé ou réglementaire, que le voleur déclame son plan sans sourciller à son ami en pleine foule ou que le voleur pourrait vivre sa pré-retraite sans surveillance étroit de la Police. Mais le pire est l'histoire elle-même, la faute aussi à des passages étirés en longueurs alors que le récit n'évolue pas d'un iota durant ces idylles bucoliques. On s'ennuie ferme même quand on comprend très tôt que le twist repose sur une coïncidence risible qui confirme que le film offre une histoire dont finalement on se fout royalement. 3h10 pour une histoire qui aurait tenu aisément en moins de 2h... On frôle le calvaire... Site : Selenie.fr
Ma première surprise,, c'est que les trois heures du film (pas trois heures dix) procurent une sorte de relaxation et de bien être chez le spectateur, par un dosage savant de vie sauvage, et de vie urbaine, le montage est subtil et réussi.....Le film sans doute si l'on en croit la dernier plan, et la chanson finale est un hymne à la liberté.....C'est une quête chez ces délinquants en cravate costard.....La bande musicale est très apaisante aussi, et originale, parfois même surprenante......Ce braquage de banque gros comme une montagne, répond à un idéal...Le film le fait comprendre notamment au travers des histoires d'amour, ( quel beau quiproquo amoureux) que chacun des délinquants va vivre dans les montagnes sauvages.....Le réalisateur filme avec amour les paysages, que ce soit les montagnes argentines ou Buenos Aires ? Le film a un caractère philosophique au second degré....Que faire de sa vie ? "Boulot métro dodo" n'est pas une réponse...Il faut autre chose....C'est l'esprit de ce long métrage , de ce film intelligent et sauvage à la fois qui semble dire " Restons libre"..... Un film sans doute utopique, mais qui pourrait donner des idées à certains.....En tout cas cela fait réfléchir sur la société moderne.....Je conseille, les trois heures passent bien doucement.....
J'ai bien aimé ce film et ses rebondissements... on ne s'ennuie pas pendant les 3h10 du film, grâce notamment à l'arrivée sur scène de belles actrices... Film étrange au scénario biscornu, voire invraisemblable... mais ne boudons pas notre plaisir!
Le cinéma sud américain semble comme avoir trouvé une recette, celle de films hybrides, plusieurs films en un, qui dérivent un peu librement, se mêlent, se succèdent, sans même parfois trouver conclusion. Ce qui peut être déconcertant pour un public du jour, nourri aux récits chargés en balises dramatiques, format qu'ont imposé les plateformes, soucieuses de garder leur abonné toujours 3 minutes de plus devant l'écran. Il faut accepter de se laisser emporter par le (les) récit. N'en rien attendre puisque de toutes façons il ne restituera pas l'attendu. C'est le plus produit, écrirait l'équipe marketing. Autre qualité notable : des visages neufs.
Film très original à la photographie et à la bande-son splendides. Mais c’est vraiment très très long, un peu trop philosophico-potache à mon goût et ça finit en queue de poisson.
Ce film argentin, boudé par les multiplexes parisiens des réseaux UGC et Pathé/Gaumont, est une expérience, pas seulement car il dure 3h10 mais aussi et surtout car il fait voyager autant par ses paysages, une chanson entêtante que par son récit qui fait réfléchir sur sa condition de vie, sur les raisons qui nous font travailler et les façons que nous aurions de vivre si l’argent n’était plus un problème. C’est très réaliste aussi, montrant tout le paradoxe entre un casse facile et l’après qui se complexifie. C’est souvent très beau, parfois long mais on a hâte, quand on quitte un personnage, de le retrouver, surtout que chacun fait de bien belles rencontres. Je suis heureux de ce retour au premier plan du Cinéma argentin, que j’avais découvert et adoré au début du XXIème siècle (« Carancho » (2011), « Dans Ses Yeux » (El Secreto de Sus Ojos, 2010), « El Aura » (2006), Les Neuf Reines (Nueve Reinas, 2002)…) et qui avait disparu peu à peu de mes radars des sorties.
Film fleuve assez anticonformisme dans sa réalisation avec probablement le casse le plus nonchalant de l'histoire du cinéma et qui bifurque vers un drôle de récit buissonnier et bucolique et vire au tragi-comique !
Une histoire très prenante, dont on a hâte, très hâte de connaître le dénouement ..... et au bout de 3h10 de film, scindé en 2 parties, rien..... une fin largement ouverte où l'on peut imaginer tout ce que l'on veut. Et là, de dire: "Tout ça, pour ça??!!"
Un bijou. Ce n'est pas un film, c'est un manifeste. C'est une ode à la liberté. L'oeuvre est longue, lente, mais jamais ennuyeuse. La forme correspond totalement au propos. Ce film est à déconseiller aux fans de blockbuster et de films "kiss kiss bang bang" mais éblouira ceux qui croient que le cinéma n'est pas qu'un divertissement et qu'il sert aussi à mettre en scène de grandes idées. Magnifique.
Alleché par une critique enthousiaste et ce regain d’intérêt pour le cinéma argentin, c’est avec gourmandise et un peu de retard que je suis allé voir ce film en salle. Bon, disons le tout net : c’est long, très long ( au Minimum une heure de trop) Première partie très réussie, film de braquage à l’américaine, en plus subtil, où les personnages sont bien dessinés, l’humour assez corrosif ( toutes les scènes à la banque sont savoureuses). Ensuite ça se gâte un peu, notamment la séquences tres, trop longue du flashback du braqueur. Ça devient ennouyeux, tarabiscoté, bavard, répétitif On se retrouve plongé dans un film post baba cool des seventies, paysages bucoliques et bons sentiments. On s’ennuie ferme et au final il ne reste pas grand chose de ce film, si ce n’est quelques personnages secondaires et pittoresques, et un scénario ingénieux mais hélas surexploité jusqu’à le vider de sa substance.
Trois heures de flottaison au firmament du cinéma argentin, ses décalages, son humour, sa délicatesse indéfinissable. Rodrigo Moreno et ses acteurs m'ont embarqué dans une autre temporalité et d'autres espaces, loin de la "délinquance" qui n'est pas celle que l'on croit a priori. C'est un film qui ne se raconte pas, qui échappe à toute réduction rationnelle, c'est un film qui continue à espérer dans le cinéma, un film habité dans lequel la musique contribue également au bonheur du spectateur. MERCI !