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    Aya et la sorcière
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    Acidus
    Acidus

    715 abonnés 3 702 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 avril 2021
    Lorsque l'on pense au studio Ghibli, la beauté des dessins faits à la main est une des premières choses qui nous vient à l'esprit. Pourtant, avec "Aya to Majo", le célèbre studio japonais ose réaliser pour la première fois un long métrage entièrement en images de synthèse. Pourquoi pas ? Mais au vu du résultat, il aurait dû s'abstenir. L'animation est laide, très laide. A ce premier point négatif s'ajoute une intrigue insipide et vide qui ne décolle jamais vraiment. Les personnages ? aussi creux que le scénario sans aucune profondeur psychologique. En fiston rebelle, Goro Miyazaki casse les codes instaurés par son père malheureusement pour le pire... Le fait qu' "Aya" soit un téléfilm n'excuse pas tout, loin de là.
    HawkMan
    HawkMan

    177 abonnés 1 183 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 avril 2022
    Voilà un dessin animé qui ne paye pas de mine mais qui se laisse voir sans trop de difficulté.
    Néanmoins, cela reste très moyen. On suit une orpheline recueille par un couple, plus étrange tu meurs, qui sont des magiciens... pas banal comme adoption. Mais voilà ce n'est pas de la magie sympa, plutôt de la magie noir... mais Aya est rusé, espiègle, courageuse, et sa présence perturbera grandement le couple.
    Bref : un dessin animé à voir mais pas forcément à revoir.
    Anonyme M
    Anonyme M

    60 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 février 2022
    ho que c'est nul. comment ils ont pu tomber aussi bas ?? le scénario n'as absolument aucun sens, la mise en scène est minable, c'est affreusement long je passe mon temps a accélérer, la qualité des dessin est digne d'un cartoon sur france 3. c'est complètement raté. j'ai accéléré pour voir si le scénario décolle rien pas un seul signe de vie.
    Audrey L
    Audrey L

    627 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juin 2021
    Mais que c'est laid. Où est donc passée la poésie visuelle des dessins de Miyazaki ? Certes, il ne s'agit que d'un téléfilm jeunesse sur son propre territoire, mais allez savoir pourquoi, en France nous allons diffuser sur grand écran cette bouillie immonde de dessins numériques en relief... Ou comment prendre rendez-vous chez l'ophtalmo dès la sortie de salle. Mais si la catastrophe ne s'arrêtait qu'au visuel, on pourrait encore y trouver son compte, sauf qu'elle continue avec un scénario des plus vides. Une version de Kiki la petite sorcière (ils ont même repris le chat...) sans aucun enjeu : sur une heure trente, on voit une gamine qui coupe de l'herbe et qui balaye... "Passionnant". Miyazaki ne nous a pas habitués à des scénarios aussi creux. Ce n'est pas la famille adoptive magique qui va sauver l'intérêt du film, car elle n'utilise que très peu sa capacité fantastique dans le récit (forcément, cloîtré dans une maison...). On n'aura donc à se mettre sous la dent qu'une unique scène de magie, à la fin, qui casse complètement avec le reste du film : spoiler: le démon devient géant et brûle la baraque, la sorcière a deux bras supplémentaires, Aya traverse les murs "grâce à une chanson"
    ... On s'est demandé : "Mais c'est quoi, ce délire ?!". Ce n'est pas tant le côté "fantastique un peu foufou" qui dérange, mais le fait que tout est concentré en quelques minutes, après une heure où il ne s'est rien passé, donc cette scène semble carrément à côté de la plaque (alors qu'elle représente l'aventure palpitante que l'on venait chercher). La musique n'arrange rien en semblant se chercher elle-même : un peu de country, un peu de rock, un peu d'orchestre, selon l'envie... Quant à Aya, elle est une "Kiki" bien antipathique, très (trop) sûre d'elle et toujours à parler pour ne rien dire (avec quelques expressions faciales excessives qui soulent : lorsqu'elle semble s'étouffer pour montrer qu'elle rigole, quand elle tire la langue sans raison... Vraiment, on n'a pas adhéré à ce personnage). On revient quand même sur le design si lisse qu'il est à présent possible de caresser le chat à rebrousse-poils, et pour cause : le chat n'a plus de poils. Toutes les textures sont devenues tellement lisses qu'elles ne ressemblent plus à rien, alors leur demander en plus d'intégrer un soupçon de la poésie que l'on a connue par le passé chez un Miyazaki... Un ratage complet, qui nous promet une suite (par pitié : non... Refaites plutôt comme avant), et dont le design se situe approximativement entre atroce et ignoble.
    Baba Godefroid
    Baba Godefroid

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2021
    Film sympathique, je ne comprends pas cette déferlante de négativité alors que c'est un autre style graphique... Certe le passage à l'image de synthèse, fait bizarre venant de ce studio légendaire. Mais le film en soit est bien réalisé pour une première TOUT en images de synthèse... Il faut s'ouvrir à la nouveauté et arrêter de critiquer constamment tout ce qui est différent. C'est certainement pas le film de l'année mais c'est pas le plus mauvais non plu.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    685 abonnés 2 745 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2021
    Agréablement surpris par Aya et la sorciere. Même si l'aspect esthétique est beaucoup moins intéressant que chez Miyasaki père, le fiston s'en sort plutôt bien. Narrativement c'est globalement efficace, et le film s'inscrit totalement dans l'univers du studio Ghibli.

    https://www.cineserie.com/critiques/cine/aya-et-la-sorciere-un-premier-film-en-3d-qui-sinscrit-parfaitement-dans-lunivers-ghibli-4704665/
    Ti Nou
    Ti Nou

    489 abonnés 3 491 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 décembre 2021
    Aïe. Cette première tentative du studio Ghibli de passer à une animation entièrement générée par ordinateur fait mal aux yeux. Le rendu de figurine en plastique des personnages n’est pas convaincant et, depuis un premier film prometteur, Gorõ Miyazaki semble ne plus rien avoir d’intéressant à raconter.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 350 abonnés 4 139 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 septembre 2021
    Première oeuvre du studio Ghibli à être entièrement réalisée en images de synthèse, “Aya et la sorcière” nous plonge dans un orphelinat de l’Angleterre des années 90. Aya, 10 ans, est enfin adoptée par un étrange couple. Très vite, elle apprend que ses nouveaux parents sont des sorciers et en apprend davantage sur ses origines. Si “Aya et la sorcière” est un film d’animation sympathique et attrayant pour les plus jeunes, nous en attendions beaucoup plus du légendaire studio japonais fondé par Miyazaki et Takahata en 1985. Le choix de moderniser l’esthétisme de l’animation casse justement ce qui faisait le charme et l’identité du studio. Par ailleurs, l’animation est aléatoire et les traits des personnages sont rigides. Quant à l’intrigue, son rythme manque d’entrain et la magie n’est jamais féérique. En bref, le virage vers le 3D de Goro Miyazaki, fils du maître de l’animation, n’était pas le meilleur choix à faire. “Aya et la sorcière” tire sa qualité dans le script adapté du roman de Diana Wynne Jones mais se perd dans sa mise en scène.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Cinememories
    Cinememories

    479 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 janvier 2021
    Cela fait maintenant plus de six ans que le studio Ghibli nous a laissé sur une note mélancolique et nostalgique des « Souvenirs de Marnie ». Inutile de dire que cette soudaine irruption, toute en image de synthèse et tranchant ainsi avec les valeurs et l’identité même de la firme, rendrait impatient chaque esprit ayant grandi avec elle. C’est donc avec un téléfilm que Goro Miyazaki (Les Contes de Terremer, La Colline aux Coquelicots) renoue un public attentif. Et comme son père Hayao, il trouve de l’inspiration dans les écrits de Diana Wynne Jones. Mais exit la jalousie d’une sorcière en manque d’amour et place à une jeune enfant, toute aussi admirable et intelligente que les précédentes héroïnes du studio. Cependant, l’adaptation de Earwig and the Witch aura de quoi rappeler les aventures de la célèbre petite sorcière Kiki. Et quand bien même le film ne souffrirait pas assez de cette comparaison, réussir là où l’âme de Ghibli fait un grand virage ne garantit pas encore une autonomie dans la cour des grands classiques.

    Commençons par vider nos poches de ce fameux changement. Il n’y a pas de quoi irriter nos rétines, loin de là. En revanche, nous ressentons que la fluidité n’y est pas tout le temps, mais qui devra s’affiner avec le temps. De même, un aspect plastique ressort de certains personnages, mais peut-être ne sommes-nous simplement pas habitués à cela, car les décors restent de qualité. Bien entendu, les réflexions techniques seront les premières qui viendront chatouiller ce nouveau-né et pourtant, on peut tout de même ressentir un fragment d’âme des Ghibli que nous chérissons. La mignonne et énergétique Aya y est bien pour quelque chose. Il nous est déjà permis de l’interpréter rien qu’en la regardant, sournoise comme elle est. Sa coiffe, rappelant les cornes d’une diablesse, consolide cette observation et laisse présager le meilleur pour son évolution, lorsqu’elle prend enfin son envol dans un nouveau foyer d’accueil. Toutefois, son caractère irréprochable lui fait défaut, dès lors qu’elle manque de réaction face à l’inconnu. Lui ôter toutes fragilités la placerait donc simplement sur la pyramide de l’innocence, mais ce sera mal jugé un personnage aussi joyeux et dont les ambitions seront prises au premier degré.

    En souhaitant prendre le contrôle de son entourage, elle cherche finalement à prendre sa vie en main, afin de palper cette liberté qu’elle scrute encore au loin, du haut de son donjon de solitude. Mais pour cette petite, rester seule n’a pas de sens, car elle ne cesse d’interagir avec la cruelle, mais non méchante, Bella Yaga, une sorcière qui répond implicitement aux tâches ménagères de la société. Ce sera bien évidemment dans sa cuisine préférée, qu’Aya trouvera de quoi jouer, mais les ustensiles comme les ingrédients sont rarement pensés, afin de pousser la dramaturgie vers une forme de mélancolie ou de nostalgie envers sa mère biologique. Ici, rien de plus qu’un divertissement qui s’assume et qui fera davantage rêver le jeune public, au lieu de fusionner cette qualité à une sensibilisation morale et écologique, ainsi présents dans de nombreuses œuvres précédentes. Mandrake, le démon de la maison offre alors toute sa plénitude en matière de rêverie, à commencer par cette délicieuse nourriture, cette fois britannique, qui captive nos papilles. Jusque-là, le studio n’a pas manqué l’occasion de nous faire saliver et c’est toujours une réussite. Il s’agit sans doute du personnage qui propose les meilleurs gags, à l’opposée d’une éducatrice un peu trop monotone, à fouetter ses préparations dans le même sens. Quant à Thomas, n’est pas Jiji qui veut, car sa présence ne donne lieu qu’à un totem à recycler en tant que familier universel de la sorcière. Cela démontre de nouveau qu’il reste bien des choses à conter et à étaler dans la folle d’une malicieuse Aya.

    La sorcellerie ne nous est donc pas dévoilée avec autant de fantaisie qu’on l’aurait souhaité. Ce que l’héroïne possède, c’est un pouvoir de persuasion, basé sur la ruse et les manigances. Elle les place du côté de la bienveillance et s’en sert à merveille. Dommage qu’on ne puisse pas développer un peu plus sa face cachée, tout comme ce groupe de rock qui n’a de fonction qu’une décoration murale. Mais ce qui surprendra d’avantage, c’est que « Aya et la Sorcière » (Āya to majo) pétrifie un sentiment d’inachevé au haut de son heure et demie de visionnage, en restant modeste. Un troisième acte est manquant, donnant lieu à une frustration qui ne se dissipera pas, même si le générique nous offre quelques pistes. Mais il nous reste cette amertume à l’arrivée, qui jure avec ce qui aura été à la fois audacieux et généreux dans ce qu’il a proposé. Cela reste donc trop épisodique pour s’en satisfaire et cette magie que l’on vante ne franchit pas totalement le seuil de la porte.
    Tuddy
    Tuddy

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2021
    Le fait de moderniser l’animation casse en effet un peu l’image du studio mais il faut comprendre également les raisons évoquées par Goro Miyazaki dont celles ci:
    « Opter pour une image de synthèse était aussi pour moi une manière de m’émanciper de l’inévitable comparaison avec l’œuvre de mon père. Et de l’empêcher de se mêler de mon travail. Comme il ne comprend rien à cette technologie, il ne peut pas mettre son grain de sel en nous proposant tel ou tel changement », a-t-il ricané. « En animation traditionnelle, mon père représente un horizon inatteignable. J’ai préféré me libérer de la pression qui consiste à essayer de l’égaler. »
    C’est un peu hypocrite de critiquer le choix de Goro qui n’est pas son père, et puis il n’y a qu’à voir les disney où il n’y en a plus aucun de réalisés en dessin traditionnel, il a voulu essayer un autre style donc pourquoi pas.
    Pour le rendu de la 3D, les décors sont très agréables à regarder, les personnages manquent en revanche un peu de fluidité, et il y a un effet de texturage un peu poupée. Donc à voir si cela est peaufiné s’il y a un 2, ce que j’espère au vu de la fin. Il en reste que je l’ai regardé avec plaisir, et que l’histoire m’a beaucoup plu, il est je pense à regarder.
    bobbyfun
    bobbyfun

    39 abonnés 1 246 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 décembre 2021
    En voulant tendre vers une certaine connotation trop désincarnée, le long métrage se tire une balle dans le pied. Aussi ennuyeux qu'incomplet, le récit reste à l'image de son animation: bâclé.
    Arthur Guezou
    Arthur Guezou

    158 abonnés 1 498 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 août 2022
    Je n’ai pas encore eu l’occasion de regarder énormément de films du studio Ghibli mais celui-ci attirait beaucoup ma curiosité surtout pour son originalité dans son animation. Malheureusement, c’est très décevant et relativement mauvais.

    Vraisemblablement, il n’y a que l'animation qui vaut la peine d’être visionnée car elle innove vis-à-vis des autres films du studio. Bien qu’elle soit imparfaite et parfois assez étrange, l’animation est une prise de risque en soi. Par contre, la musique ne procure aucune émotion ; autant que les décors qui sont trop simples et la photographie très bancale.

    Le scénario s’apparente trop à un film de comédie vraiment très nul. ; concrètement, on croirait voir un sketch Surtout que le récit n’est pas des plus intéressants pour ne pas dire qu’il n’a pas de réel intérêt et le pay off ne fonctionne pas pour ne pas dire jamais. D’autant plus qu’il a des tonnes d'informations qui ne servent littéralement à rien. Sans compter que les protagonistes n’ont rien d'attachant et sont globalement insupportables.

    Je ne recommande pas ce film pour des raisons simples : ce film n’a aucun intérêt à être raconté et n’a aucune histoire.
    Artriste
    Artriste

    114 abonnés 1 981 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 septembre 2022
    Réalisé par Gorō Miyazaki et co-produit par le studio Ghibli, Aya Et La Sorcière est un film d'animation indigne de la firme. L'histoire nous fait suivre une jeune orpheline qui va se voir adoptée par une sorcière et son compagnon très étrange, dans le but de se servir d'elle. Ce scénario n'a malheureusement pas grand-chose à proposer et rien à raconter ce qui fait que malgré sa durée relative d'une heure et vingt minutes, le récit paraît tout de même long dû à son aspect répétitif. Il y a peu d'enjeu donc forcément peu d’intérêt, d'autant plus que le ton très enfantin est repoussant et ne permet pas d'aborder des thèmes matures. Les personnages ne sont même pas appréciables car ils n'ont aucune profondeur et sont très limités. Même si elle est enjouée et déterminée, Aya n'est pas attachante et les antagonistes que sont Bella Yaga et Mandrake n'ont aucune consistance. Seul le chat Thomas parvient à être adorable. Mais là encore les relations entre ces individus ne provoquent aucune émotion, la faute en grande partie dû à des dialogues juvéniles assez déplorables. Si le fond est raté, la forme est carrément catastrophique. Le fils Miyazaki s'essaye à la 3D pour un résultat médiocre. La direction artistique n'a aucun charme que ce soit au niveau des décors absolument vides, manquants de détails, ou des personnages à l'allure immonde. Mais surtout ce long-métrage n'est même pas fini visuellement. Les textures sont indignes, même pas achevées, aucun reflet, aucune lumière, pas d'ombres. Même l'animation est contestable. C'est d'une pauvreté esthétique abyssale en comparaison des autres œuvres du studio. Il en va de même pour la b.o. portée sur des airs de jazz mais aux compositions franchement moyennes, voir horrible, comme la chanson chantée qui fait mal aux oreilles. Reste une fin sans idées, à l'image de cette intrigue d'une grande fadeur, faisant d'Aya Et La Sorcière, un film d'animation ou seul les tout petits y trouveront leur compte, les autres se rendront compte de tous les défauts de cette création qui fait tache dans le catalogue de Ghibli.
    Shawn777
    Shawn777

    574 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 septembre 2022
    Sans être la catastrophe annoncée, on a tout de même du mal à penser que ce film, réalisé par Gorō Miyazaki et sorti en 2020, fait partie de la filmographie des studios Ghibli. En effet, le film, ou plutôt le téléfilm, qui est d'ailleurs une coproduction (la seconde après "La Tortue Rouge") ne brille pas vraiment par ses graphismes ou par son scénario, qui est très simpliste. Le studio nous ayant habitué à des histoires toutes plus folles et surtout plus travaillées les unes que les autres, capables de plaire à un public de tout âge, nous restons ici un peu sur notre faim avec ce film d'animation finalement très enfantin. On suit ici l'histoire d'Aya qui va habiter chez une sorcière qui lui confiera toutes sortes de tâches ingrates. Voilà, nous sommes donc dans les thèmes phares du studio, à savoir la magie, la sorcellerie, la fantaisie etc. mais la sauce ne prend jamais vraiment. En effet, le scénario n'est pas spécialement mauvais ni mal écrit en tant que tel mais il est juste quelconque, ce qui est un comble pour le studio qui nous a pourtant toujours habitué à des histoires alambiquées. Du coup, malgré la courte durée du film, on s’ennuie beaucoup en une heure vingt car tout est déjà vu ou classique. De plus, la fin est ultra expéditive est très décevante, annonçant peut-être une suite mais concluant en tout cas le film de manière très brutale. Et puis, ce qui interpelle le plus évidemment, ce sont les graphismes ! Le studio décide de passer, pour la première fois de son Histoire, à la 3D, ce qui est visiblement une grossière erreur ! Premièrement car la force du studio résidait dans ses dessins 2D qui étaient magnifiques et dont on ne se laissait pas. Deuxièmement, il faut bien admettre que si le studio a réussi de nombreuses prouesses visuelles dans ses précédents films, la 3D n'est en revanche pas son fort ! Nous avons quelque-chose d'assez moche qui rappelle même presque les premiers classiques Disney en 3D. "Aya et la sorcière" fait donc partie des Ghibli les plus décevants !
    Vinz1
    Vinz1

    175 abonnés 2 419 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mars 2024
    Cette production des studios Ghibli est très inégale. D’une part à cause de son graphisme généré par ordinateur qui parfois pique les yeux, d’autre part par son manque de folie propre aux réalisations de Miyazaki ! En effet, ici on se contente de regarder une petite fille faire la bonniche pour un couple étrange (une sorcière et un démon) pendant très longtemps pour que ça décolle un peu dans le dernier tiers, mais pour que ça finisse en queue de poisson ! Mal rythmée, pas assez osée, cette réalisation se fera vite oublier et on retournera vite visionner les classiques de la firme japonaise légendaire !
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