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    Little Girl Blue
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    Fenêtre sur salle
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    66 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2023
    Je n'ai malheureusement pas pris la claque que j'aurais aimé prendre, notamment car je n'ai jamais tout à fait réussi à rentrer dans le film, avec lequel j'ai ressenti beaucoup de distance. Plus proche de l'installation d'Art contemporain que du documentaire de cinéma, l'ensemble dégage au final quelque chose d'assez snob.

    Sorte de docu-fiction au dispositif qui présente quelques similitudes avec celui déjà déployé dans le formidable Les Filles d'Olfa, sorti en juillet dernier, qui mettait également en scène des actrices rejouant des scènes vécues, le film se regarde un peu trop dans le miroir. Beaucoup de séquences m'ont semblé trop mises en scène, à l'image de celle où Marion Cotillard, dans un plan séquence très beau mais un peu trop chorégraphié, se mue, vêtement après vêtement, accessoire après accessoire, en la mère de la réalisatrice de manière assez bluffante.

    Si la qualité de la performance de Marion Cotillard est indéniable, ce n'est pas grâce à ce rôle, dont la simplicité n'est pas la qualité première, qu'elle parviendra à confondre les sceptiques. Malgré ce que le film cherche à nous faire croire, elle ne s'efface jamais complètement derrière son personnage et j'ai davantage eu l'impression de l'observer nous montrer son travail pour l'incarner, que Carole Achache elle-même.

    Le dispositif est très original et cette idée de faire jouer l'actrice en lipsync sur la voix originale du personnage est très intéressante mais le film se révèle plutôt opaque et assez difficile à suivre. Une jeune mère qui parle de sa mère qui parle elle-même de sa mère... des personnages masculins évoqués qui s'appellent tous Jean ou Juan... des phrases extraites de carnets qui passent trop vite à l'écran ou à la syntaxe bien complexe à déchiffrer... pas toujours facile de s'y retrouver dans le fond, lorsque, qui plus est, la forme prend autant de place.

    Une forme omniprésente qui m'a finalement empêché de pleinement m'intéresser au destin de cette femme.

    C'est donc davantage ce qui est dit autour du processus de création du métier d'actrice que je retiendrai.

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    traversay1
    traversay1

    3 552 abonnés 4 842 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juillet 2023
    Dans cette famille, les filles écrivent sur la vie de leurs mères depuis deux générations. Mona Achache, elle, a choisi la voie du documentaire pour essayer de la comprendre, elle qui a laissé tant de carnets et d'enregistrements spoiler: mais dont le mystère du suicide reste inexpliqué.
    Little Girl Blue est un objet hybride qui ressuscite Carole Achache à travers l'apparence transformée et la voix ajustée d'une Mario Cotillard, prodigieuse dans le rôle le plus difficile de la carrière. L'entourage, parfois toxique, de la mère de la cinéaste, lorsqu'elle était enfant ou adolescente, avec quelques célébrités, dont Jean Genet, est l'une des clés pour essayer de percer une personnalité tourmentée, marquée par la drogue et le sexe. Le dispositif mis en place par Mona Achache est sophistiqué et censé délivrer une émotion qui ne cède pas au glauque. A chacun de réagir en fonction de ses propres sentiments mais cette mise en scène et souvent en abyme pourrait bien rendre à certains ce portrait en fragments un peu trop "joué" et phagocyté par une actrice investie, c'est le moins que l'on puisse dire, mais dont le film enregistre aussi les doutes et les hésitations de cette incarnation tellement habitée. En fin de compte, si l'on saisit peu ou prou qui était Carole Achache et les innommables violences qu'elle a subies, le lien affectif avec sa fille passe en définitive au second plan et c'est un peu dommage puisque c'est aussi ce qui nous importait.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    372 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2023
    Sous la forme d’un documentaire, la réalisatrice rassemble tous les souvenirs de sa mère et tente de reconstituer toute sa vie et ses secrets. Tout le long du film, on assiste ainsi à cette reconstitution minutieuse. La démarche est bien sur émouvante mais aussi déroutante et parfois même outrancière.
    Il faut noter dans ce film la performance d’actrice de Marion COTTILLARD dans le rôle de la fille qui donne un intérêt à ce film bien réalisé mais qui ne m’a pas personnellement emballé.

    Bernard CORIC
    chloé V.
    chloé V.

    123 abonnés 210 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 novembre 2023
    J'y allais pour Marion Cotillard et effectivement c'est là le seul vrai intérêt du film. on m'avait aussi beaucoup vendu sa performance (indéniable) et pour cause, le reste du film, tout aussi original soit il, ne concerne qu'une infime partie du public (la famille de la réalisatrice principalement et l'intelligentsia parisienne post 68arde). J'aurai tant aimé me sentir embarquée, concernée par cette lignée de femmes mais je reste sur le rivage, même à la fin.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 479 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2023
    La mère de Mona Achache s'est suicidée en 2016 laissant derrière elle des photos, des carnets, des enregistrements et un livre "Fille de" où elle racontait sa relation fusionnelle avec sa propre mère, Monique Lange (1926-1996). Mona Achache décide de se plonger pour comprendre le geste de sa mère et demande à l'actrice Marion Cotillard de jouer le rôle de sa mère dans un film qui lui sera consacré.

    Camille Achache (1953-2016) a eu une vie sacrément cabossée. Lorsque sa mère la conçoit, son père, un jeune réfugié espagnol antifranquiste, qui la quittera pour vivre à Marrakech à visage découvert son homosexualité, essaie de la convaincre par tous les moyens d'avorter. Editrice chez Gallimard, romancière et scénariste, Monique Lange élève seule sa fille qui croise Jean Genet - qui la fait coucher avec l'un de ses amants alors qu'elle est à peine pubère - Jorge Semprun, Daniel Cordier, fait le coup de poing pendant Mai-68 et s'installe à New-York où elle se prostitue avant de revenir en France et de se ranger des voitures.

    Devenue réalisatrice, Mona règle ses comptes avec sa mère, comme celle-ci l'avait fait avec la sienne dans son livre. L'exercice, cathartique, pourrait sembler nombriliste. On pourrait se demander en quoi le règlement de ces traumas familiaux mérite de sortir en salles. La réponse tient à la forme que Mona Achache a entendu donner à cette enquête. Elle rappelle celle utilisée par Kaouther Ben Hana dans "Les Filles d'Olfa", de mon point de vue l'un des films les plus intelligents et les plus stimulants de l'année. Pour raconter ce drame, la réalisatrice avait filmé Olfa et ses deux filles mais avait parallèlement demandé à trois actrices professionnelles de venir sur le plateau et de prendre, pour certaines scènes, leur place.

    C'est le même procédé qu'utilise Mona Achache. Elle le fait avec Marion Cotillard qui se prête au jeu sans mot dire avec la concentration et le professionnalisme dont on la sait capable. On ne saura rien, et c'est bien dommage, de la façon dont l'idée est venue à Mona Achache de recruter Marion Cotillard : avait-elle d'abord réfléchi à faire revivre sa mère sous la forme plus classique d'un documentaire ? ou sous celle plus radicale d'une totale fiction ? Pas plus ne laisse-t-elle à Marion Cotillard l'occasion de s'exprimer sur ce rôle hors normes sinon à deux occasions. La première lorsque l'actrice répète en playback une interview donnée par Camille et confesse, entre deux répliques, n'avoir jamais rien joué d'aussi difficile, une difficulté qu'on mesure d'autant qu'on la voit répéter, hésiter, trébucher.... La seconde lorsque Mona Achache demande à son actrice de siroter son thé avec le même bruit de déglutition que sa mère, un bruit qui la dégoûtait et qui provoque la question candide de l'actrice : "Mais si ce bruit est si dégoûtant, pourquoi me demander de le rejouer ?"

    Assumant l'artifice de son procédé, Mona Achache fait par ailleurs une utilisation étonnante du décor. Le film a été entièrement tourné en studio et la caméra montre ce qui est normalement caché : les cloisons amovibles, les scènes filmées en transparence, les mêmes pièces réutilisées pour plusieurs plans différents...

    "Little Girl Blue" m'inspire des sentiments contrastés. Ce règlement de comptes familial m'a mis mal à l'aise - autrement plus délicate était la façon dont Eric Caravaca révélait le secret qui entourait la mort précoce de sa sœur aînée dans "Carré 35". Mais l'audace et l'intelligence de la forme, doublées du talent déployé par Marion Cotillard, ont fini par faire céder mes réticences.
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    293 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juin 2023
    « Ma mère m’a laissé une énigme, l’histoire de notre relation », écrivait Carole Achache. Mona suit la même démarche : partant des boites de photos et lettres qui rassemblent la vie de sa mère, elle réalise Little Girl Blue, du nom d’un standard des années 30 notamment repris par Nina Simone et Janis Joplin. Ces documents et des extraits de radio, des lectures, etc. ressuscitent magnifiquement cette mère qui sera incarnée par la grande actrice qu’est Marion Cotillard. Sa transformation en Carole Achache est un des grands moments du film, lequel fourmille de surprises et d’idées, dans un rapport brûlant avec la mosaïque d’affects et de douleurs qu’il révèle peu à peu.
    Car ici aussi, être une femme est dangereux, à la merci des ogres. « On n’écrit pas sur le bonheur », dit Marguerite Duras. « Me dire la vérité, c’est déclarer ses failles », écrit Carole. Là est le programme du film, à la recherche de l’énigme de cette vie que les excès et les soumissions mèneront au désespoir. Car une fille se demande, comme sa mère avant elle, ce que celle-ci lui transmet, en dehors des agressions subies en cascades, de génération en génération. Il fallait pour cela un film et celui-ci est marquant.
    Virginie L
    Virginie L

    11 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 novembre 2023
    au secours! du nombrilisme à l état pur. c est assez fatiguant les gens qui racontent leur vie! en revanche belle performance de Marion Cotillard
    velocio
    velocio

    1 298 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 novembre 2023
    De Mona Achache, je n'avais vu que "Coeurs vaillants" et le souvenir de ce navet ne m'incitait pas à aller voir un nouveau film de cette réalisatrice. Mais, que voulez vous, quand on lit de bonnes critiques et qu'on entend des amis vous en dire beaucoup de bien, on finit par craquer ! Eh bien, franchement, je ne comprends ni les bonnes critiques ni les avis favorables de mes amis. Certes Marion Cotillard est remarquable dans le rôle de Carole Achache, la mère de la réalisatrice, mais le film pèche par une réalisation qui mélange mauvais cinéma estampillé années 70 avec son lot d'images psychédéliques et mauvais cinéma documentaire avec un montage totalement anarchique. Le sujet traité aurait pu se révéler intéressant et, au final, dire qu'on s'ennuie à la vision de ce film relève malheureusement de l'euphémisme.
    Pierre Phdb
    Pierre Phdb

    14 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 novembre 2023
    Marion Cotillard.

    Une performance d'actrice. Mais globalement très soporifique duquel on peut décrocher très facilement sans de plus comprendre la finalité de ce film.

    A voir si fortement motivé uniquement surtout pas par hasard.
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    131 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2023
    Un film ovni d'une force incommensurable. Mona achache rend sa voix à sa mère d'une façon sublime.
    Quelle idée incroyable de faire incarner sa mère tout au long du film par Marion Cotillard. J'avais peur de ce procédé! Cela rend le film stupefiant.
    J'avais le souffle coupé à la fin du générique.
    Qu'on espère que Mona achache puisse se guérir , qu'on est heureux d'avoir pu entendre sa mère, sa grand mère et l'on pressent au travers d'elle toute une chaîne de femmes "abobinées". Que la malédiction se brise mais qu'on n'oublie pas leur humanité sous leur monstruosité inconsciente.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    139 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 novembre 2023
    Mona Achache subit de plein fouet la pendaison de sa mère en 2016. Afin de comprendre cet acte de désespoir, elle plonge dans les milliers de photographies et d'archives qui résument la vie de sa mère, et celle de la mère de sa mère avant elle. Elle engage une comédienne pour interpréter cette femme mystérieuse et servir de support à sa voix. En salle le 15 novembre.

    spoiler: Little girl blue est une proposition assez déroutante durant laquelle Marion Cotillard, telle une mise en abîme, interprète la mère de la réalisatrice en enfilant ses vêtements, ses cheveux, sa voix. J'ai été assez peu sensible à l'esthétique générale de l'oeuvre, qui m'a beaucoup ennuyé. Le récit s'intéresse de manière très précise et répétitive à la vie des femmes qu'il décrit, et je n'ai pas senti de plus-value si ce n'est l'éternel vide de sens d'un tel acte. Le style assez particulier peut séduire au démarrage mais finalement n'est pas si original que ça.
    Petitgraindesable
    Petitgraindesable

    20 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 novembre 2023
    Je suis rarement intéressée par les démarches artistiques à visée curative, mais le dispositif annoncé m'avait attirée. Quelques belles idées, mais pourquoi tant de sophistication : la forme étouffe le fond. La complaisance et le manque de distance, propres à la cure, indiquent que cette histoire familiale a encore du chemin à faire. Ce sera sans moi. Belle performance de Marion Cottillard, mais son malaise dans le rôle transparaît.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 décembre 2023
    Découvrant sur le Télérama de fin décembre, le rappel des sorties du mois et le positionnement du film de Mona Achache « Little Girl Blue » considéré comme un chef d’œuvre !! j’ai fini par y aller avant qu’il ne disparaisse des écrans parisiens… (un seul cinéma à Paris intra-muros, 3 en proche banlieue) …
    Après le suicide de sa mère, Carole Achache en 2016, sa fille Mona, retrouve des milliers de lettre et de photos. Elle lui élève alors un mémorial d’images et de voix pour tenter de comprendre son geste ultime.
    Carole Achache avait elle-même enquêté et écrit sur sa propre mère dans son livre « Fille de ». Cette mère Monique Lange fut une proche de Jean Genêt, la compagne de Juan Goytisolo, un écrivain espagnol de langue espagnole appartenant à la Génération de 50 et l'un des écrivains les plus importants de la seconde moitié du XXᵉ siècle. Deux hommes dont l’ombre portée a englouti ces trois générations de femmes…dans une névrose familiale autodestructrice, une sorte de malédiction transgénérationnelle de mère à fille. Cela donne un film fou, à la hauteur de la folie de la mère…une docu-fiction au montage totalement anarchique…Sans doute une thérapie pour l'autrice du film et un grand rôle pour Marion Cotillard qui est remarquable dans le rôle de Carole…mais cela reste une histoire compliquée et un film présomptueux …auquel ne n’ai pas du tout adhéré, ni à la forme, ni à l'esprit.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2023
    Le 1er mars 2016, Carole Achach, photographe de plateau et romancière, se suicide à l'âge de 63 ans, laissant à sa fille, Mona, des caisses de photos, de carnets intimes et d'enregistrements.

    Mona Achach nous plonge dans la vie de sa mère Carole, de sa grand-mère Monique Lange et des hommes qu'elles ont côtoyés, amis, amants, maris, se nommant, curieusement tous (ou presque) Jean comme Jean Genêt, protagoniste clé. Des hommes, tous au mieux lâches, au pires pervers, dont Monique, Carole et Mona ont subi les violences, comme une malédiction familiale inévitable.

    Pour dessiner le portrait de sa mère, expliquer son suicide et mettre fin à cette malédiction, Mona Achach met en place un processus de création complexe sur le papier mais d'une grande maîtrise formelle, mêlant archives photographiques et sonores. et reproductions vidéos.

    Dans un vaste espace servant de studio sont affichées une multitudes de photos, sont reproduit le bureau de Carole et une brasserie où elle interview les connaissances de Monique et est placé à vue un écran de projection pour le tournage des scènes extérieures.

    Au coeur de ce dispositif, Marion Cotillard, filmée à la fois en Marion jouant Carole et disparaissant totalement pour n'être que Carole. Mona Achach mixe ainsi processus de travail et fiction, passant subtilement de l'un à l'autre sans jamais perdre le spectateur. Jouant en playback sur les enregistrements vocaux de Carole ou s'appropriant ses écrits en transformant sa voix, Marion Cotillard semble habitée par cette femme complexe entre dureté et souffrance. Les superlatifs semblent vains pour décrire la puissance de cette incarnation. Face à Mona, Carole réapparaît comme pour un réconciliation post-mortem.

    Little girl blue est ainsi un film remarquable, par l'intelligence de sa conception, par l'intensité de son récit et par la puissance de son incarnation.
    selenie
    selenie

    6 202 abonnés 6 175 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2023
    Le style empreinte largement au documentaire, ce qu'est d'ailleurs ce film finalement même si il y a un scénario et une actrice. Un scénario qui est nourrit des archives, les photos habillent et créent le parallèle avec l'actrice, et la voix des enregistrements qui poussent ainsi l'immersion jusqu'au point ultime où l'actrice, Marion Cotillard, incarne Carole Achache avec une facilité déconcertante d'autant plus que la ressemblance physique est indéniable. Résultat est assez fascinant au premier abord, le style est un mélange des genres singulier, une oeuvre indéfinissable, sur une extrospection qui va s'avérer pourtant un peu vaine. On comprend vite que Carole Achache a eu une vie intime complexe, drogue et surtout sexe, relationnel compliqué, mais on constate aussi que Mona Achache est une cinéaste qui semble presque oublier que le sujet est sa mère car le lien filial n'est pas franchement abordé, le récit se focalise sur Carole et les autres. Outre le lien mère-fille un peu occultée, il y a la question du suicide dont on ne saura rien de probant. Bref, Si on comprend que ce film a été nécessaire pour sa fille, le film reste au cinéma une expérience formelle intéressante pour le spectateur mais ça manque beaucoup trop d'émotion et finalement le tout reste une histoire sans enjeu.
    Site : Selenie.fr
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