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    Little Girl Blue
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    3,2
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    80 critiques spectateurs

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    Sop38

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2023
    Un bijou d autofiction au cinéma
    Une actrice époustouflante
    Un sujet poignant
    Un dispositif qui fonctionne et interroge
    Tres maîtrisé !
    Line
    Line

    3 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2023
    Un film de toute intelligence. Marion Cotillard brille par sa métamorphose et porte ce film à la poésie et mélancolie qui ne laisse pas insensible.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 636 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2023
    Porté par une démarche très intime et très créative, ce Little Girl Blue est tout autant le vecteur d’un travail de deuil et de catharsis qu’un véritable objet de cinéma. Le film est riche et original sur bien des plans : biographique, thématique, thérapeutique, stylistique… Plusieurs éléments de l’enquête biographique captivent ou sidèrent. Il y a d’abord cette étrange récurrence sur plusieurs générations, de mère en fille, chacune devenant à sa façon enquêtrice sur sa génitrice. Récurrence également de quelque chose de maudit dans ces destins de femmes. Et de troublant en termes de filiation. Dans cette matière familiale aux histoires qui s’emboîtent, il est question de vie intellectuelle, d’écriture et d’écrivains, de sexualités débridées, de violences, de compromis et de lâcheté. Il y a ensuite le parcours de vie spécifique de Carole Ayache, fait d’emprises et de rébellions, d’errances et de dérives, puis de « banalisation », de sentiment d’échec. Cette « identification d’une femme », par sa fille, se traduit en une architecture narrative étonnante. Architecture puzzle, fruit d’un beau travail de montage, mêlant archives et prises de vue. Architecture « transgenre » : entre documentaire et fiction. La mise en scène joue habilement avec la mise en abyme (la rencontre avec Marion Cotillard, le récit du film en train de se faire, la variation des décors au sein d’un seul lieu de tournage – le petit théâtre du grand appartement de Carole Ayache…). Quant au travail d’actrice de Marion Cotillard, en termes d’incarnation, de doublage de voix, de positionnement par rapport à son interlocutrice privilégiée, sur différents niveaux de réalité et de temporalité, il est rendu de manière unique et assez fascinante. Bref, ce film transcende bien des frontières pour mieux transcender un passé, celui de la réalisatrice-actrice et celui de son ascendance féminine. Le résultat est intelligent et sensible, constamment inventif, puissamment douloureux par moments. La douceur, l’apaisement et la mélancolie qui se dégagent de la dernière scène, alors que résonne la chanson éponyme de Janis Joplin, n’en sont que plus touchantes.
    Pascal
    Pascal

    158 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2023
    La cinéaste se penche sur le suicide de sa mère survenu en 2016 à partir des documents que cette dernière a laissés.

    Le procédé narratif est original ( Marion Cotillard se cale en play back sur les enregistrements audios qui font partie des archives de la mère défunte.

    On est ici dans une sorte de documentaire créatif qui tente de percer à jour les raisons du mal être et de la fin funeste de la mère de la réalisatrice.

    La thématique fait penser à " carré 25" d'Éric Caravaca . C'est très émouvant, mais il faut reconnaître ( selon moi) que " little girl blue" s'adresse plus particulièrement au spectateur intéressé par les expériences introspectives.

    Les conclusions aux questions posées par la cinéaste au travers de ce travail relèveront surtout de la réflexion du spectateur.

    On notera que la figure de l'écrivain célébrissime Jean Genet ne sort pas grandie de la projection, pas plus d'ailleurs que celle de Juan Goytisolo ( auteur majeur de la littérature espagnole de la fin du XX ème siècle) ni enfin de celle de Monique L'ange, auteur, compagne de ce dernier et grand mère maternelle de la cinéaste du présent film.

    "Little girl blue" ouvre finalement la porte sur une réflexion à propos d'une certaine élite intellectuelle de haute gamme, dont les comportements personnels, ne sont pas au niveau de leur œuvre.
    Onir
    Onir

    79 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2023
    Le format est intéressant, atypique et c'est ce qui m'a attiré.

    C'est drôle parce qu'on rentre vraiment dans l'histoire, par exemple au moment où le personnage de la mère raconte sa virée à New York, j'ai été emportée dans le récit, alors qu'elle est simplement posée sur son lit et que seules quelques photos apparaissent ponctuellement.
    Le procédé fonctionne étonnamment bien, c'est comme ci j'avais assisté à une fiction ( reconstituée par mon cerveau lol) par la simple force du texte.

    J'ai un peu de mal à saisir les personnes qui disent que l'acte n'a pas de sens, en fait tout au long de ses écrits et dans la façon dont elle se raconte et les épisodes de vie décrits, sa mère ne cesse de nous exprimer sa souffrance et les liens sont aisés puisqu'elle se livre beaucoup.

    On en revient malheureusement toujours au même sujet, aux mêmes faits destructeurs : spoiler: les abus, qu'ils soient psychologiques comme physiques, qui marquent de façon indélébiles les enfants et adolescentes victimes, en pleine construction. Mêlés à une histoire d'enfance marquée par les carences affectives et éducatives.
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