La comédienne occupe ici la fonction de productrice, et ce pour la deuxième fois de sa carrière. Prufrock Pictures, la société qu'elle dirige avec Nina R. Sadowsky, Meg Ryan compte à son actif French kiss (Lawrence Kasdan, 1995).
« Nous avons passé des heures passé des heures à rencontrer des prêtes ayant une expérience de ces rituels. Nous préparions un film, ce n'est pas la chose la plus importante du monde. Ils nous ont pourtant accueillis et ont répondu très sérieusement. Nous avons notamment eu la chance de rencontrer le père James Lebar, qui officie à New York. Il nous a donné des conseils. »
« Nous trouvions passionnant de confronter les deux extrêmes de notre monde. Maya (Winona Ryder) est ouverte au spirituel, elle croit en Dieu, elle croit au diable ; le religieux et le surnaturel font partie de sa vie. Une vie qui semble presque anachronique aujourd'hui. Peter (Ben Chaplin) est son contraire. Il est bien dans son époque, est un rien cynique, a réussi socialement. Pour lui, le surnaturel n'existe pas. Il n'y a que des hasards ou des dysfonctionnements. Le diable est une invention purement humaine. »