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Marc Taton (Belgique)
32 abonnés
651 critiques
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1,0
Publiée le 18 décembre 2023
Bon sang que ce film est long !!! prétentieux et sans aucun intérêt, cette comédie "un peu" musicale ne vaut que par la présence de Virginie Efirra , mais sa présence ne suffit pas à rendre cette réalisation ne fut ce qu'un peu digeste.
Je dirais pas que c'est un navet, mais je le pense profondément. C'est un style très particulier qui, a mon sens frôle ou plutôt embrasse le culcul. Efira est la seule chose agréable qu'on y voit mais là encore je ne la trouve pas brillante. Disons qu'il est a voir pour comprendre ce qui ne doit pas être fait au cinéma.
Entendu, c’est sympa de renverser le mythe de Don Juan puis c’est dans l’air du temps. J’ai agi comme beaucoup, j’ai regardé « Don Juan » pour Virginie Efira et Tahar Rahim. Par contre, j’aurais dû me méfier de Serge Bozon, dont le « Tip Top » m’avait englouti dans un ennui abyssal !
Pour commencer, Tahar Rahim et Virginie Efira ont du mal à tenir la note par moment… comme Alain Chamfort, ce n’est pas nouveau. Nombre d’artistes chanteurs, chanteuses chantent plus ou moins faux. C’est ce qui fait leur charme selon que l’on est objectif ou pas ! Les fans du couple Stone & Eric Chardern trouvaient nécessairement du charme aux fausses notes de Stone ! Désolé de ne pas considérer ce film comme une comédie musicale. Un film musical, à la rigueur. Mais franchement, les parties chantées n’apportent rien à ce scénario limite creux. Soit disant qu’on peut dire plus de choses en chantant, mais en fermant sa bouche , c’est pas mal non plus ! Tout s’écroule avec ces parties chantées. Une purge. N’est pas Jacques Demy qui veut. Tant mieux, à part « Les demoiselles de Rochefort » je n’invite personne à faire du Jacques Demy ! Je déteste les comédies musicales ou soi-disant musicales qui chantent pour parler. J’ai assez argumenté à ce sujet. Bref, il y avait de l’idée mais juste une idée qu’il aurait fallu ne pas retenir !
Je cite « Mondociné » pour conclure : «… une mauvaise direction d’acteur et un manque de rythme font petit à petit sombrer ce bel ouvrage. Serge Bozon parvient à faire mal jouer et chanter Tahar Rahim (était-il impressionné à ce point par l’acteur qu’il a oublié de le corriger à l’écran ?) et arrivera même à faire douter les fans de Virginie Efira… »
C’est ça, j’ai douté tout le long du film. De tout. De tout le monde !
Dans la lignée des comédies (bof) musicales (rebof) , je regarde ça après tralala. Et c'est un abîme sans fond dans la prétention inutile. Pas grand chose à sauver et surtout pas la musique qui est d'une médiocrité honteuse. Si vous survivez aux trois premières minutes, cela ira peut-être pour vous, sinon gare à l'ennui carabiné. Je préfère retourner chez Eugene Green qui proposait cette sorte de sophistication mais avec classe.
Un film que j' avais pour voir les échanges Efira-Rahim, forcer de constater que les 2 acteurs sont au mieux dans ce long métrage. Mais c'est vraiment la seule chose intéressante dans cette oeuvre, le scénario est plus que poussif, la réalisation vraiment raté. Film à éviter si on peut.
Drôle d'objet, audacieux, formel, sincère. Tahar Rahim très étonnant, dans une vulnérabilité qu'on ne lui connaissait pas toujours. Mais il y a des ratés, c'est dommage, dans la deuxième partie ça ne prend plus - trop froid, volontariste. L'expérience reste intrigante, stimulante.
Une vraie purge d'intello bobo parisien. Sans intérêt. Virginie Effira a beaucoup de mal lorsqu'elle est mal dirigée. Vraiment dommage. Elle ne mettra pas ce film sur son CV...
Etonnant, déroutant, décalé, foisonnant, rebelle! Un petit bijou au scénario bourré de chausse-trappes en clins d'oeil à Molière. Virginie E. joue 10 femmes différentes à tour de rôle symbolisant l'unicité de la femme aimée et la multiplicité des conquêtes. Le jeu de Tahar R. est fascinant de justesse quand il se fragilise dans ses rapports avec les femmes. Les chansons (à la DEMY) révèlent théâtralement des apex émotionnels. CHAMFORT est étonnant en commandeur moraliste triste. Et le générique final nous éclabousse définitivement avec l'Ouverture de DON JUAN de Mozart. Splendide!
Serge Bozon renoue avec l’esprit de Jacques Demy dans cette comédie musicale douce et amer. Extrêmement bien réaliser, «Don Juan» comporte ce charme fou des films d’autrefois avec ces images qu’on penserait issus des films de Claude Sautet, ou ses douces mélodies qui parfois font penser aux «Parapluies de Cherbourg». Le scénario est profond mais souffre trop de problèmes de rythmes. Les acteurs jouent pour ma part très bien en particulier Tahar Rahim qui se débrouille bien dans le chant. Efira n’est jamais aussi bonne que quand elle change de visage, mais n’as pas le profil d’une chanteuse, on aurait du la doubler. Même si j’ai bien aimer dans l’ensemble, il manque quelques choses pour le spectateur soit saisi et emporter.
Et si la séduction et même sa simple possibilité, ici réduites juste au regard posé sur une femme, étaient une malédiction. Le mythe de Dom Juan est ici ramené à son épure, à un empêchement, à un vide que la mise en scène sculpte avec une âpreté virtuose. Impressionnant. Mention spéciale pour Alain Chamfort, éblouissant d'ambiguïté.
suite soirée débat avec le réalisateur Serge Bozon. Quand on s'endort en micro sommeils durant un film, ça veut dire quoi ? Soit on est hyper fatiguée... Ce qui n'était pas trop mon cas... Soit on s'ennuie ? Et pourtant j'aime bien les deux acteurs du film ! Premier échange avec mon duo carte ciné, il me dit : -"J'ai pas tout compris " et lui est bien resté éveillé, quoique ! il avoue tout de même après un instant de réflexion, -"J'ai eu des absences", je rétorque : -"tu veux dire t'as dormi ?" -" oui un peu" Donc l'après film, le débat : Là je tente d'être très attentive, faute de pouvoir participer... puisque je ne sais pas quoi en dire ou en penser. A quel genre appartient ce film? pas vraiment une comédie musicale. Tahar est loin d'être un chanteur. Pourquoi la chanson? Elle permettait selon les dires réalisateur de développer plus longuement les sentiments. La danse geste chorégraphique , là encore la danse pour esquisser progressivement, pour prolonger . Le réalisateur reconnaît : "L'intérêt du film ? un squelette pauvre narrativement, très peu d'histoire alors il faut creuser d'où la danse et le chant. Ça parle de séduction juste par un regard ; le film joue beaucoup sur les regards. "Serge Bozon est très très bavard durant cette échange avec une salle très sage. Il fait une explication de texte détaillé. Je vous passe les détails car j'ai un peu décroché, pour faire court : mise en abyme, jeux de miroirs entre théâtre et film , Don Juan inversé... Il s'écoute parler, il est à l'aise, il a une bel voix. Il défend passionnément son œuvre; il a conscience que l'accueil est très mitigé. Il a tellement envie de nous convaincre qu'il en serait presque émouvant : "J'ai voulu faire un film Romantique au sens allemand ". Heureusement un spectateur anonyme dira en fin de débat : " c'est votre meilleur film et je les ai tous vus ! ". Ouf Serge Bozon repartira content .