Treize ans après "Héros" dans lequel il avait donné un rôle à contre-emploi à Michaël Youn, Bruno Merle est de retour avec un film qui est une fois difficile à mettre dans une case. "Felicità" est un film qui touche à tout et à rien à la fois. Il s'agit d'une tranche de vie, celle d'une famille de vadrouilleurs à quelques jours de la rentrée scolaire. Tim et Chloé vivent au jour le jour avec leur fille Tommy. Ils ont passé une partie de leur été dans une maison qu'ils squattaient, mais au retour des propriétaires, il est temps pour eux de partir pour d'autres aventures. Ce petit résumé ne vous avancera pas vraiment, car l'histoire n'a pas vraiment d'enjeux ni de fond. On assiste principalement à des scènes qui n'amènent à rien et qui sont redondantes à l'image du running gag sur les fausses confessions que se font les personnages pour se piéger. Les acteurs sont plutôt bons et semblent s'amuser, mais ce n'est pas vraiment communicatif. Il n'y a rien de spécial dans ce film et le manque d'enjeux se fait vite sentir et devient un gros problème puisque l'on ne sait pas vraiment ce que l'on regarde. Ce n'est pas un mauvais film, ça se laisse regarder, mais c'est très moyen.