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VOSTTL
94 abonnés
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2,5
Publiée le 16 octobre 2021
Une comédie sympathique, hors des sentiers rebattus avec un Pio Marmaï énergique. J’ai beaucoup apprécié le jeu de la jeune actrice Rita Merle et fille du réalisateur Bruno Merle. Que ce soit dans ses silences, ses regards, elle possède un potentiel de jeu d’actrice très prometteur. Quant à Camille Rutherford, croisée dans la série « Versailles », « #Je suis là » par exemple, désolé, je ne me souviens pas de son minois. Alors que là, même si elle reste un peu en retrait, sa présence me marquera. La scène où elle brave sa peur en nageant quelques mètres pour récupérer un doudou est bien la seule scène où elle est mise en valeur. Oui, c’est là le petit souci, le sujet est plus centré sur le père et la fille. C’est charmant, ça permet de ressusciter le tube d'Al Bano et Romina Power, couple que j’avais complètement oublié. Juste un détail pour finir : la petite famille squatte une maison pendant que les propriétaires sont en vacances. Quand ceux-ci reviennent, la petite famille s’enfuit en prenant soin de laisser la maison propre. Serge, le propriétaire est interprété par Adama Niane, lequel avait interprété Paul dans « Furie », propriétaire aussi d’une maison squattée. A l'inverse de « Felicita », il récupérera sa maison au prix d'une violence inouïe. Je vous invite à voir le film. J'imagine qu’Adama Diane a dû en parler à son metteur en scène. Il faut espérer que ça soit un pur hasard. Bref, vous avez remarqué qu’en parlant d’un autre film, de Romina Power, « Felicita » ne m’a pas plus emballé que ça !
Felicita souffre d'une intrigue floue et trop molle, on sent le scénariste hésitant, ne sachant pas vraiment où aller. C'est dommage car le film met en scène un joli trio interprété par un bon casting, particulièrement Pio Marmai, et le ton décalé, très plaisant, aurait pu servir une histoire plus ambitieuse.
Felicità est un film inégal de bout en bout. Une scène d'ouverture magistrale, Tommy qui déambule dans un resto-route, met son casque anti-bruit, regarde ses parents remués leurs lèvres et revient à la réalité pour devenir la cible d'une blague... marque de fabrique de cette drôle de famille. Inégal, car il navigue sans cesse entre la tendresse d'une enfant et l'agressivité d'un père à l'encontre de la société, car il oppose l'organisation de cette petite fille qui prépare minutieusement son cartable pour la rentrée scolaire et le foutoir général dans la vie de ses parents. Felicità aurait fait un très beau conte si la légèreté primait mais en prenant le parti de déranger ses personnages, de plonger le père dans la parano, Bruno Merle ne se détache jamais d'une réalité difficile à appréhender pour un enfant. A aucun moment, le spectateur ne se laisse aller à "rêver" tant le film nous ramène trop souvent les pieds sur terre.
Bruno merle réussi une comédie surprenante, décalé et même parfois touchante, deux parents marginaux et peu responsable ont du mal à s’occuper de leur fille.. les vacances touchent à leur fin et cette année tommy ne doit pas arriver en retard à sa rentrée .
Décousu et confus, on se perd trop souvent dans les intentions qui vacillent entre le Road movie, la comédie, et le tragique: le père en pleine névrose réaliste, puis en vagabond comique, puis en prisonnier violent... Mouais
Le film commence tambour battant avec Tim (Pio Marmai) qui raconte une histoire hilarante à sa fille. Ce trio avec Chloé (Camille Rutherford), la femme de Tim, dégage un charme certain. La vie de cette famille est pour le moins chaotique, le réalisateur n'hésitant pas à filmer leurs frasques sans pour autant juger ce mode de vie. Pio Marmai est comme souvent lumineux et malgré ses défauts, ce "petit film français" dénote dans le paysage actuel formaté du cinéma hexagonal. On passe un bon moment.
Une chronique d'une famille non conventionnelle en demi-teinte qui ne peut pas revendiquer le statut de comédie. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Le film met un peu de temps à se lancer, manque globalement de rythme mais bénéficie d’effets de réalisation intéressants spoiler: dont l’un, en forme de running gag, du bruit extérieur placé sous le « filtre » du casque anti-bruit de l’un des personnages . On peut mettre en avant quelques superbes scènes spoiler: - je pense en particulier aux récits des mensonges, au dialogue avec le cosmonaute imaginaire et à la scène finale - et une bonne musique. « Felicità », avec son casting très/trop réduit, manque cependant d’un scénario plus abouti.
Pas possible de lire partout que ce film est solaire , drôle et poétique... je l'ai trouvé vraiment pesant et glauque. Pourtant j'adore oui marmaï et les films d'auteur français. Vraiment déçue
Un Road movie qui fait du bien, un film malin, lumineux, sensible. Un grand bol d'air qui réussit à donner le sourire mais aussi à nous inquiéter par moment. C'est une de ses qualités, nous sommes totalement en interaction avec ce film. Placés au même niveau que la jeune fille, nous vivons cette aventure touchante qui démontre parfaitement que la normalité n'est plus à la mode et tant mieux.
Une petite famille sans attaches navigue sur les eaux de l'anormalité loin des conventions et de la vie rêvée habituelle. Pio Marmaï est parfait dans le rôle de ce père borderline, poétique et attachant, Orelsan vient faire une apparition lunaire. On est heureux de voir des gens qui choisissent les chemins obliques plutôt que les routes droites empruntées par tous, le film est plaisant et léger, un peu trop même au point qu'on l'oublie assez vite.
J’ai trouvé que c’était un très bon film. Je le vois classé en « comédie » par les différents sites comme Allociné, mais j’aurai plus tendance à nuancer en le mettant dans la catégorie « comédie dramatique ». C’est justement cette partie plus drame qui m’a accroché. Cela lui a donné un cachet certain. Je trouve les personnages très touchant, surtout le père et la fille. Finalement la mère jouée par Camille Rutherford est la moins approfondie. On va tout voir à travers le regard de Rita Merle. Cette jeune fille devenant rentré au collège est partagée entre sa volonté d’avoir une vie « normal » et ses parents qui ne sont pas ordinaires. Elle aussi est « spéciale » et j’ai apprécié. Ce n’est pas un film comme les autres avec cette famille. Cette jeune actrice m’a ému par le monde qu’elle se construit. II y a des passages géniaux avec un astronaute joué par [surprise]. Pour une première performance sur grand écran, c’est donc une réussite pour elle. Comme souvent avec lui, le grain de folie est amené par Pio Marmai. C’est un spécialiste de ce genre de rôle, et il les fait toujours aussi bien. Grâce à lui, il va avoir une dose d’inattendue. C’est aussi lui qui va apporter la dose comique de l’œuvre. À aucun moment on ne rentre dans la monotonie. J’aurais préféré avec un peu plus de développement sur les thématiques l’entourant mais le film étant très court (1h20), on reste dans la globalité. En dehors de ce ton plus grave, il y a dans la globalité une ambiance très sympathique. On respire l’amour entre les membres de cette famille. J’aime ce message qu’on peut s’aimer et être heureux sans pour autant rentré dans le schéma classique que la société veut imposer.
Après hero, Bruno Merle reviens en force avec Felicità ! Un bon casting,un bon scénario et une excellente réalisation. L'histoire d'une petite fille qui se pose des question sur son père ex prisonnier, on est dans son imaginaire et ses mimiques tout le long de l'histoire. C'est vraiment plaisant de voir cette famille évoluer. En plus il y a Orelsan, alors comment résister ?
Un film un peu singulier qui oscille entre comédie déjantée (partie drôle) pour revenir vers un ton un peu plus réaliste (partie plus mitigée) mais sans que la frontière ne soit jamais très claire entre les deux. Cette rupture peut dérouter, d'autant plus si l'on s'est attaché au caractère absurde du couple Pio Marmai-Camille Rutherford mais la qualité de jeu des acteurs (les deux précités mais également la jeune Rita Merle et même Orelsan dans un second rôle lunaire de ...cosmonaute) et une dernière scène réussie font que Félicita nous laisse finalement sur une bonne impression.