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AHEPBURN
102 abonnés
513 critiques
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3,5
Publiée le 11 novembre 2021
Pour le côté négatif c'est cliché, convenu. Pour le côté positif : ode à la valeur travail source de rêve et d'émancipation, la transmission du savoir., le nivellement par le haut, l'esthétisme de l'image et de ce monde de culture. Cerise sur le gâteau : le charisme de Nathalie Baye et de sa jeune "apprentie ".
Un beau duo Nathalie Baye et Lyna Khoudri pour un film sur les couturières d une maison de haute couture . Toutefois le film manque un peu d étoffe scénaristique car sujet déjà classique en soi et l émotion et la beauté de ce métier n a pas tout le mérite d avoir l ampleur et la magnificence suffisante pour sublimer cette magie et le savoir faire de la haute couture. Cet univers reste en pointillé à travers l histoire de la couturière confirmée Esther et Jade son apprentie couseuse. La tension n est pas assez ressentie de la création à l approche d une collection. Cela reste en survol. Le film aurait pu plus facilement s appelé Esther et Jade. Belle promenade sans plus. Un conte gentillet au schéma un peu stygmatisé.
L'histoire est simple, c'est celle de la transformation de Cendrillon, abandonnant ses guenilles de banlieusarde pour se faufiler dans l'univers des belles princesses. Et ça ne fait pas un pli : dès le démarrage du film on en devine la fin. Pourtant, de fil en aiguille, on se laisse aisément prendre par cette petite histoire cousue de fil blanc. Sylvie Ohayon semble s'être également transformée en Sylvie Otecouture. Fini le temps du prétentieux "Papa was not a rolling stone" où la fille de pub racontait avec arrogance la façon dont elle s'était envolée de sa banlieue. Ca commence pourtant pareil, Jean-Jacques Goldman dès la première scène, mais c'est différent cette fois, plus fin, plus nuancé. Nathalie Baye campe un personnage improbable qui casse la démarche, les frontières sociales, et porte en somme le message principal du film, un message que n'aurait pas renié Montherland : c'est dans la contrainte qu'existe la liberté. En posant son doigt sur la couture du pantalon, l'impétueuse Lyna Khoudri apprend à rêver, à exister, à être autre-chose qu'une caricature de banlieue. Et qu'il est bon par ce temps de xénophobie hurlante de voir des films porter un regard plus nuancé et plus juste sur la jeunesse des banlieues issue de l'immigration.
Haute Couture est un film surfant sur la mécanique opposant classe privilégiée/banlieusard, qui reprend la mécanique d'Intouchable sans pour autant atteindre son niveau. Le duo Nathalie Baye et Lyna Khoudri fonctionne plutôt bien je trouve. Mais selon moi le scénario est bien trop irrégulier dans son rythme et sa vraisemblance. Toute la première partie est bonne mais Jade se retrouve à mon goût un peu trop facilement projeté au milieu de la Haute Couture, sans que celle-ci ne montre pourtant une once de passion pour ce domaine dans la partie d'exposition. Tout a du coup un goût d'artificiel sur le lancement de la mécanique d'opposition des classes. Le film se base en plus malheureusement sur des bases caricaturales un peu facile (banlieusards voleurs) pour initier la rencontre avec Esther qui accorde bien trop vite sa confiance pour que cela soit vraiment réaliste. Une fois le décor planté et l'insertion au sein de la maison de Haute Couture mise en oeuvre, on passe quand même de bons moments. Certaines scènes sont drôles et la mécanique comique entre Jade et Esther fait mouche. Je regrette juste que la mécanique arrive un peu à bout de souffle rapidement car répétitive à la longue. Je trouve également que le monde de la Haute Couture est sous-représenté, et représenté qu'en surface, pas suffisamment développé durant tout le film. L'affiche qui envoie pas mal de rêve avec la sublime robe rouge, n'apparait en réalité jamais dans le film, où toutes les scènes autour de la maison Dior restent assez sobre visuellement, et restent cantonnées à des dominances de tons blancs épurés, sans couleurs. Cela manque un peu de magie, qui aurait pu renforcé l'admiration de Jade pour ce métier et nous par la même occasion. Mais on retient surtout le message global du film qui est une déclaration à l'insertion et l'émancipation des jeunes, la transmission d'une passion et d'un savoir-faire.
Une première d'atelier chez Dior donne sa chance à une jeune délinquante, leur relation va dépasser le cadre professionnel. Dans la lignée d'Intouchables en beaucoup moins réussi, les actrices jouent bien mais les engueulades et les réconciliations s'enchaînent avec monotonie.
Une couturière juive travaillant chez dior et qui va aider une jeune fille de banlieue qui lui a volé son sac a main. Pas crédible. Passé cela , les comédiennes sont très bien , les dialogues bien ciselés , bien réalisé et même le travail de couture est intéressant a voir pour un homme n'ayant pas d'attirance pour la haute couture. Chapeau pour cela.
un très mauvais scénario où il n'y a que des clichés entassés les uns sur les autres jusqu'à la scène finale sans aucune relation avec le film : les bans pour les soignants lors du 1re confinement. tout est cousu de fil blanc !!! normal pour de la couture !!!!
D’accord : Parfum de déjà vu avec les contrastes de 2 milieux qui se bousculent à leur façon : une petite main en chef et une fille de la teci. MAIS ! ça barbote dans la soie, croise le fer, plonge dans les épingles, chipote sur du velours, gratte sur du drap de laine et on aime ça ! Certes on ne voit pas tout le pan bling bling du milieu de la Haute Couture mais ce n’est pas le sujet du film. Ici on circule dans l’atelier, là où tout se fabrique grâce aux petites mains magiques. Le scénario suit son fil : atelier - cité – atelier avec les dialogues en point d’orgue qui fusent comme autant de points vers l’avant ou vers l’arrière. Après le point de chausson, plus de chaussons, les personnages sortent de leur zone de confort, confrontés à la réalité de leur vie. Dans ce film, si on apprécie l’art et la beauté qui se dégagent des fleurs sous serre ou en bouquets, des étoffes, des croquis, des femmes élancés ou pas et des robes Haute Couture, c’est plus que de Haute Couture dont il s’agit. Il s’agit de transmission, de savoirs ainsi que de rencontres qui peuvent parfois changer une vie et créer un destin. Très bonnes actrices, des seconds rôles de qualité qui ne palissent pas face aux premières. Haute Couture nous offre du beau, de l'humour et de l'amour. Par les temps qui courent c'est toujours bon à prendre.
Le récit touchant d'une première d'atelier qui retrouve le goût de la vie de par la rencontre avec une jeune stagiaire issue de banlieue. On oublie le scénario un peu mécanique grâce à la belle galerie des seconds rôles et de séquences "couture" vraiment réussies.
Le film n'est pas mauvais : les acteurs sont très convaincants, la photo excellente, le rythme agréable, on ne s'ennuit pas. Mais comment un producteur peut il se laisser convaincre pas un scénario aussi gnangnan ??? Un comte de fée, avec une méchante, mais très très conne. Et des gentilles, mais qu'on voit pas tout de suite qu'elle sont gentilles, elles cachent d'abord leur bonté sous un air bourru pour l'une, et sous une fougue mal canalisée pour l'autre. Cendrillon, mais sans les petites souris. Seul intérêt possible de ce film : s'il est financé par LVMH, ça peut sans doute compléter leur vitrine à l'export, surtout dans les pays amateurs de happy end ; ) Finalement , ce qui me gêne le plus, c'est que le sujet de l'insertion par l'apprentissage d'un métier est un sujet qui mérite un bien meilleur scénario.
En tout cas ce n'est pas de la haute couture cinématographique ! Le supplice dure 1h41'. Rien ne fonctionne, l'écran laisse le spectateur indifférent, le scénario est indigent, les personnages mal campés, les dialogues sont stéréotypés, aucune créativité cinématographique. Même la musique soulignant très lourdement le déroulé du film devient vite pénible.
Sur le scénario rien de bien neuf, une comédie dramatique dans un canevas bien connu et un académisme simple qui tente surtout de nous faire rêver par le luxe de la Haute Couture puis de nous émouvoir avec un soupçon de propos politico-social toujours assez démago pour plaire au plus grand nombre. Des poncifs par paquets de douze ! Mais, étonnament, on doit avouer que malgré tout l'ensemble se tient parce que la cinéaste évite avant tout le pathos facile, ajoute un peu d'humour qui est mine de rien moins démago que le reste, et qu'on est bien servi par un panel d'actrices épatantes. Le plus décevant finalement reste le monde décrit des coulisses de la Haute Couture. D'abord la robe rouge de l'affiche est une robe fantôme qu'on ne verra jamais, même dans l'atelier les tissus se résument à des tons neutres et essentiellement des patrons sans qu'on nous montre réellement un peu de créativité et ou de savoir-faire. Tout est donc survolé, effleuré, il est ainsi difficile de nous faire rêver. Un moment loin d'être désagréable mais qui est aussi loin d'être mémorable. Site : Selenie
Je suis sortie de la salle avant la fin du film. Je l'ai trouvé odieusement raciste, discriminant et bourré de clichés stupides. J'ai été choqué que la salle puisse trouver ça drôle.
Je suis sortie au moment où une jeune femme asiatique se fait appelée "sushi", et face à l'hilarité de la salle.
Ou alors je n'ai vraiment rien compris... Gros carton rouge pour ma part.
Une jeune racaille de banlieue (Jade) vole un jour dans le métro le sac à main d'une vieille bourgeoise (Esther). Prise de remords, elle décide de lui ramener ce larcin, elle ne pouvait pas s'imaginer qu'on allait alors lui proposer de devenir couturière dans une grande maison parisienne... Cette confrontation de deux univers, surfant sur le thème actuel très en vogue de la fracture sociale grandissante, met en scène un duo Nathalie Baye-Lyna Khoudri fonctionnant plutôt bien à l'écran. Les accrochages entre ces deux personnalités bien trempées sont fréquents et font des étincelles, mais c'est finalement le prix à payer sur le chemin tourmenté d'une éventuelle entente cordiale. Assez réussi et plaisant dans l'ensemble, j'aurais personnellement aimé que le petit monde du luxe et de la haute couture soit un peu plus approfondi. Site CINEMADOURG.free.fr
Belle histoire d'intégration d'une fille de banlieue dans le monde de la haute couture. Une rencontre entre 2 femmes paumées que la vie fait se croiser.