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    Pieces of a Woman
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    3,7
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    78 critiques spectateurs

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    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    536 abonnés 953 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2021
    Difficile de parler de Pieces of a Woman sans mentionner son plan-séquence inaugural. J'ai eu beau chercher comment aborder l'œuvre autrement, rien à faire. D'une part car il est une note d'intention parfaite doublée d'une magnifique prouesse technique. Et d'autre part car ces vingt minutes d'ascenseur émotionnel vont littéralement (et métaphoriquement) miner le film. Non pas que le sujet (très dur, soyez-prévenu.e.s) perde tout intérêt sur les 80 minutes suivantes, très loin de là. Il y est question d'une foule de sentiments mêlés, emmêlés ou tout simplement coincés ensembles, dont les interactions entre-eux sont autant de portes de sortie possibles que de portes condamnées. Le réalisateur Kornél Mundruczó orchestre leurs difficiles cohabitations dans un ballet de mouvement latéraux, de longs-plans où la silhouette de Vanessa Kirby (formidable) prend des allures de spectre déambulant dans des espaces où il semble prisonnier (la maison familiale, le petit nid du couple). La caméra épouse son point de vue et ses perspectives, ou plutôt son absence de perspectives (le devant, l'avenir). Plusieurs procédés tous plus signifiants les uns que les autres (le pont, les germes, la météorologie) émaillent Pieces of a Woman, pour traduire l'état du jeune couple à mesure que les "chapitres" de sa vie défilent.
    Le problème demeure que la symbolique est parfois empesée et que beaucoup de ce qui arrive dans cette heure vingt semble anecdotique en comparaison de cette introduction coup de force. Sur un sujet proche, le récent Madre de Rodrigo Soroyogen (aussi impressionnant plastiquement) offrait plusieurs éléments d'intrigue propices à le faire rebondir. Ce qui manque ici, puisque le film se refuse à être autre chose qu'un évident requiem avant la renaissance. Entre-temps, et c'est un peu dommage, les comédiens s'avancent vers une série d'évènements inévitables (vraiment?) qu'ils incarnent très bien mais dont la langueur finit par anesthésier la vigueur. Il devra attendre la fin, ce temps pour l'acceptation de la mort et ce retour à la pulsation, à la vie, pour retrouver sa force de frappe déchirante.
    Donguy A.
    Donguy A.

    8 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2021
    Un beau film qui traite du deuil périnatal, les acteurs sont convainquants... Les scènes sont parfois un peu longues avec beaucoup de sous entendu sans vraiment aller plus loin, c'est dommage. Après chaque deuil périnatal est différent mais à titre personnel je ne me suis pas trop retrouvée à travers les personnages, mis à part la scène où elle découvre les photos... C'est dommage de ne pas avoir suivi les personnages au début du deuil, il y a une ellipse de 3 semaines. Je peux comprendre ce choix (trop difficile, trop larmoyant....) mais c'est vraiment là que les choses se passent....
    Je suis contente de voir un film qui traite de ce sujet mais globalement déçue car il est loin de la réalité de beaucoup de femmes. Il en faudrait d'autres !!
    aldelannoy
    aldelannoy

    40 abonnés 344 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 janvier 2021
    Que c'est ennuyeux. Passons sur le fait que comme toujours c'est techniquement sans défaut. Cette séance de torture psycho-cinématographique ressemble aux mauvais Woody Allen, ceux qui lui ont permis de séduire la Critique institutionnelle avec des films verbeux et assommants à l'inverse des bons films de Allen que la Critique n'aime pas.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    701 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2021
    On tient la première claque de 2021. Pieces Of A Woman est d'une puissance incroyable. Vanessa Kirby et Shia LaBeouf sont renversants, l'écriture et le rythme d'une précision absolue. C'est dur, terrible, déchirant, touchant, et d'une clarté narrative impressionnante.
    Ufuk K
    Ufuk K

    523 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2021
    " Pieces of a Woman" diffusé sur Netflix et récompensé par de nombreux prix cette année est un drame un peu en dessous de mes espérances. En effet en dépit de la superbe performance de Vanessa Kirby qui a gagné le prix de la meilleure actrice à la Mostra de Venise l'an dernier et une nomination au oscar fort probable bien entouré de Shia LaBeouf et Ellen Burstyn ainsi que des séquences avec des pics émotionnelles intenses, je n'ai pas assez ressenti l'émotion de cette famille devant la perte terrible d'un enfant , la mise en scène est trop froide selon moi. C'est dommage.
    𝓂𝒶𝓉 𓆈 𝒽𝒾𝓈
    𝓂𝒶𝓉 𓆈 𝒽𝒾𝓈

    145 abonnés 1 143 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2021
    Mais quel film fort ! Très difficile de retenir ses larmes après avoir suivi pendant tout le film la douleur qu'ont vécu ce jeune couple. Vanessa Kirby est sensationnelle et incroyable, une de ses meilleure interprétation. J'ai étais absorbé par l'histoire des son intro qui est très bien mis en scène. Dommage que le procès ne dure pas très longtemps, mais bon je trouve ça mieux que le film se soit plus sensibiliser sur le "comment revrire après ça ?".
    Des conversations qui valent la peine d'être entendues et une histoire qui mérite amplement d'être raconté.
    Vincentlanger
    Vincentlanger

    2 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 janvier 2021
    Mon dieu que ce fut long ! heureusement que ma télécommande n'était pas éloignée. L'intrigue ? je la cherche encore et que de blabla inutile !
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2021
    Souvenirs du cinéma de Kornél Mundruczó : Delta et Pleasant Days, vus dans une petite salle parisienne ; une séance nocturne de White God au Festival de La Rochelle , un débat avec la réalisateur, suite à la projection de La lune de Jupiter. Et ce 7 janvier 2021, date de réouverture possible des cinémas de France et de Navarre, Pieces of a Woman commence sa carrière sur ... Netflix. C'est triste mais c'est ainsi. La longue séance d'accouchement du début du film semble cristalliser toutes les opinions de par sa maîtrise et son intensité mais c'est post-partum que le long-métrage se déploie, au rythme du temps qui est celui du deuil, de la dépression et de la difficile reconstruction. Pieces of a Woman est-il un mélodrame ? Oui, par son sujet, non, par son traitement, presque périphérique, puisque Mundruczó se refuse à montrer le chagrin immédiat et élimine les scènes les plus évidentes, dans ce type de situation tragique. Le cinéaste préfère une vision riche en symboles, ce qui n'arrangera pas son image de maniériste que ses contempteurs lui attribuent volontiers. spoiler: Le film avance de manière singulière, se concentrant sur la solitude d'une femme brisée mais debout, dont les pensées ne sont que suggérées sauf lors de deux ou trois moments capitaux (le déjeuner). Moins que les relations au sein du couple meurtri, c'est la relation mère-fille qui prend alors une place privilégiée, avec les non-dits et les incompréhensions.
    L'émotion, captive, ne ressort réellement qu'en bout de course, lors du procès, et il est temps de passer alors à l'avenir. Pieces of a Woman n'est pas destiné à plaire à tout le monde, empruntant des chemins détournés qui peuvent déstabiliser, voire même agacer. Mais au moins, tout le monde s'accordera à louer la performance de Vanessa Kirby, éblouissante et subtile dans toutes ses variations de jeu.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 janvier 2021
    Très déçue de ce film tout en longueur. Pas d'émotions, je suis surprise des notes !

    Si le thème du film était plutôt bien mais là il y a un manque cruel d'émotion ou de je ne sais quoi qui font le film pour ma part terne.
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    83 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 octobre 2021
    Bon je vais peut-être manquer d’objectivité (ou au contraire) car le film a un arrière-goût de vécu.
    Même si les circonstances diffèrent, les questions abordées restes identiques… D’autant plus que n’ayant rien lu ou vu sur le film avant de le lancer, la baffe aura été d’autant plus violente (j’ai mis une semaine après avoir vu le film, pour enfin réussir à écrire un truc dessus…)
    Une chose est sûre, c’est un film coup de point dont on ne ressort pas indemne, à l’instar de ses personnages.
    Souvent, j’essaie de vous parler d’un film sans trop en dévoiler l’histoire, mais là, même si je ne vais pas rentrer dans les détails, c’est un peu compliqué de ne pas parler du sujet. Donc, si vous n’avez pas vu la bande annonce (qui en dévoile TELLEMENT trop) et que vous ne connaissez pas le synopsis, je vous invite à aller voir le film avant, en étant tout du moins prévenu que ça risque d’être un choc…

    Le film démarre par un plan séquence de 25 minutes qui fait l’effet d’un parpaing pris dans la gueule (qui n’est pas sans rappeler l’ouverture du FABULEUX « Madre » de Sorogoyen). Cette ouverture, immersive, frontale et oppressante, dont on ressort à bout de souffle, donne la sensation d’être un spectateur impuissant du drame qui se déroule devant nos yeux. La scène est exemplaire, que ce soit dans sa mise en scène, l’intensité dégagée et surtout les performances des acteurs, mais clairement elle est TRES difficile à voir et fera indéniablement le tri d’une partie des spectateurs, qui comme dans la vraie vie, préfèreront faire abstraction et passer à autre chose. Car le film aborde un sujet tabou : la perte d’un enfant mort-né…

    La plus grande force du film est de ne pas tomber dans la facilité du tire-larmes ou de l’excès dramatique. Il va au contraire se concentrer sur ses personnages, sur leurs façons d’essayer se relever après ça, sur les ravages qu’un tel drame peut faire au saint du couple (malgré l’amour que l’on se porte), sur les discours maladroits des autres…
    Même si le film traitera des deux parents qui prendront des chemins de reconstruction différents, il se focalisera principalement de la mère.
    Le film trouve une grande justesse dans sa façon d’aborder les propos. Que ce soit la colère, le déni, le besoin de solitude ou de communiquer, la recherche d’un responsable, le regard des autres…

    Et comment ne pas parler de la prestation de Vanessa Kirby, bouleversante, qui porte à elle seule le film. Bien sûr, il y a sa performance dans le prologue, mais aussi la complexité des émotions qu’elle dégage sur le reste du film. Même si parfois on ne la comprend pas (mais, y a-t’il réellement une bonne façon de réagir, si ce n’est réussir à sortir la tête de l’eau ?), elle offre une interprétation parfaite de cette « femme en morceaux » qui essaie de se reconstruire, malgré ce que veulent lui imposer sa mère, son mari ou le reste de son entourage…
    Le reste du casting n’est pas en reste, avec un Shia LeBouf que j’étais loin d’attendre dans un tel registre, mais surtout une Ellen Burstyn qui joue la grand-mère dont l’antipathie ressentie pour le personnage n’a d’égal que la performance de l’actrice.

    Après, je dois reconnaitre qu’il y a un ventre mou au milieu du film, que certaines métaphores sont un peu trop appuyées, ou bien cette scène finale un peu maladroite, même si elle permet au spectateur de reprendre son souffle.
    Mais, malgré ces détails, ça reste un Grand film, maitrisant son sujet et surtout ayant le mérite d’aborder un sujet tabou sans en faire des tonnes.

    https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 janvier 2021
    Tellement de battage médiatique autour de Pieces of a Woman de Kornél Mundruczó depuis sa première en septembre dernier au 77e Festival international du film de Venise. Après avoir regardé l’ouverture, scène étendue, vous saurez pourquoi. C’est une expérience déchirante qui est belle, complexe et déchirante. Puis, curieusement, le reste des 80 minutes est une terrible déception. Une histoire dont les grandes idées ne se réunissent jamais d’une manière cohésive.

    Critique disponible en intégralité : https://cestquoilecinema.fr/critique-pieces-of-a-woman-lart-de-se-perdre-dans-le-melodrame-a-oscars/
    selenie
    selenie

    6 344 abonnés 6 208 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2021
    Le film s'ouvre sur un prologue long de pas moins de 30mn en plan-séquence où nous assistons à un accouchement à domicile avec la conséquence tragique attendue. Le récit suit ensuite le couple qui se délite, où on constate que Martha et Sean ne réagissent pas pareil face au deuil, qu'ils sont paumés, tristes, psychologiquement brisés mais qui ne savent jamais comment se soutenir, comment assumer ce deuil jusqu'à se disputer pour des détails qui n'en sont peut-être pas. Si cette partie est intéressante malheureusement la démonstration se résume à la collection éculée de clichés de la dépression avec l'équation alcool + drogue + sexe, forcément (!). Mais le plus bizarre est que le père, Sean, disparaît de l'histoire soudainement, pourquoi ?! En conclusion un film assurément surestimé mais dont le sujet permet de faire illusion et de permettre une émotion qui fait passer la pilule jusqu'à cette fin aussi poétique que touchante.
    Site : Selenie
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2021
    La dualité entre la vie et la mort est une pulsion qui a souvent été portée à la tragédie et les nombreux supports qui l’ont exploité en témoignent. Kornél Mundruczó, qui n’en est pas à son premier coup d’essai, poursuit son envol à travers maints festivals. Il est possible de le découvrir avec cette fabuleuse et juteuse composition, sublimant ainsi le scénario de Kata Wéber, dont le duo fait rage. Adapté de leur propre pièce de théâtre, le récit nous invite à plonger dans le traitement du deuil et de cette renaissance, si complexe à acquérir et à développer en public. Ce que l’on apprend sur la famille Carson bouleverse ainsi de nombreux questionnements, dont la société a parfois du mal à aborder frontalement, car elle se bride elle-même de toutes sortes de procédures, estimes et conventions. Il ne reste donc plus de place à une certaine passion chez une mère brisée et qui ne pourra pas avoir le privilège de se faire appeler « maman ».

    Le point-clé de tout ce projet réside dans cette introduction, en exposant d’abord les profils des protagonistes. Et il ne faudra pas plus de cinq minutes afin que l’on en saisisse les nuances nécessaires pour ce qui arrive et ce qui tourmentera violemment le magnétisme d’un couple. Martha est servie par une Vanessa Kirby prestigieuse et Sean ponctue le retour de Shia LaBeouf, toujours au top, mais qui aura peu de place dans la thérapie. Il s’agit évidemment de surmonter un drame éprouvant et solide pour un plan-séquence qui sert magnifiquement une détresse des plus authentiques. Or, la vingtaine de minutes suffira à bâtir les nombreuses voies que la suite de l’intrigue aura à nous offrir. Nous finissons alors par nous incliner dans le silence, en espérant une compensation de premier choix, si elle existe ou si elle est accessible. Mais ce jeu ne durera qu’un temps, chose que l’on balisera par mois écoulé, sur fond d’un chantier qui cherche à joindre les deux bouts d’un pont. Et ce temps, c’est bien l’eau de ce fleuve, qui s’écoule passivement entre mille douleurs et mille reproches qu’une famille nourrit à l’approche d’un dénouement judiciaire.

    D’une mère (Ellen Burstyn), qui conteste une Martha étourdie, à sa seconde fille Anita (Iliza Shlesinger) qui la soutient fermement, le réalisateur hongrois nous agrippe avec justesse dans ce dédale d’émotions qui ne trompent personne. Il filme chacune de ses scènes avec une grande résonance, accentuant ainsi chaque étape du deuil. Si pour Sean, l’affaire ne passera pas le seuil de l’angoisse, celle de Martha nous emmènera bien plus loin, mais encore une fois avec du temps. Cet ingrédient est nécessaire afin de laisser germer et mûrir le fruit qu’elle convoite. On nous renvoie ainsi diverses images qui mettent en scène la disparition de l’être aimé, d’un être qui possède malgré tout un nom et une âme. Ici, celle de Martha se décompose au rythme de sa colère et se recompose au prix d’une acceptation douloureuse et justifiée. Sans doute est-ce un désir d’émancipation, renvoyant ainsi les remords qu’elle enfante au cœur même du tribunal ? Ce qu’elle a en tête nous guide finalement vers une révolte personnelle mais bénéfique, lui réapprenant ainsi comment vivre et exister au sein des institutions et de sa propre famille.

    En somme, de « Pieces of a Woman » naît une poésie et une grâce qui se paye au prix du chagrin. Le parcours intime d’une mère sonde le miroir de ses propres échecs et la réconforte dans son éveil de conscience. Et si l’accouchement à domicile a pu nous transmettre toutes ses pulsions les plus crispantes, il nous rappelle que toute cette vitalité ne s’est pas égarée tant que cela. Le temps finit par atténuer les peines et le printemps finira également par succéder à l’hiver, où les méandres se figent plus facilement. Voici un drame à croquer avec passion, en ce début d’année loin d’être aussi frileux qu’on pourrait le penser.
    Stéphane D
    Stéphane D

    124 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2021
    C'est rare quand un drame fait parler de lui. En général c'est fortement lié à la performance des acteurs, ce qui est bien le cas ici.
    Il y a cependant un côté appuyé sur ce point, aidé aussi par de longs plans séquences.
    Pas sûr de garder un souvenir mémorable au final mais ça reste intéressant sur un sujet peu abordé.
    Charlotte28
    Charlotte28

    128 abonnés 2 031 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2021
    Ceux qui se disent choqués ou interloqués par la scène de l'enfantement n'en ont manifestement pas compris l'essentialité narrative! Interrogeant sans aucun jugement ou moralisme le rapport au deuil, les différentes façons de l'appréhender ainsi que le fatalisme injustifiable, le réalisateur accouche délicatement d'un portrait de femme très juste, quitte à délaisser la figure du mari pourtant portée avec force par Shia La Beouf, au diapason de l'éblouissante Vanessa Kirby. Se centrant sur l'émotion, notamment par les cadrages au plus près des peaux, le film porte malgré son sujet un message d'espoir qui s'incarne pleinement dans la poignante confrontation procédurale. Émouvant.
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