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Sujet très lourd traité, quasiment impossible à aborder dans les films.
Le film parle aussi des ponts.
Le film parle aussi des ponts.
Un prologue d’une très grande tenue présente les intervenants de ce drame intimiste dans une épisode serré et suffocant vers son insupportable tragédie.
Ce n’est rien dévoiler de le dire car le personnage central du film est cette femme forte qui se révèle dans la deuxième partie.
En détresse absolue elle perd l’équilibre et revisite tous les fondamentaux de son existence sans ne jamais rien caricaturer.
Elle se tient débout mais détruite.
Vanessa Kirby (égérie de Cartier) l’incarne et crève l’écran, non seulement par sa beauté plastique et son charisme mais surtout par son jeu tout en nuance.
Elle est accompagnée et soutenue par son mari à l’écran ,Shia Laboeuf, excellent de retenue en homme impuissant et bourru qui essaye de retrouver sa place dans cet effondrement sans autre responsable que le destin.
La famille de cette femme bourdonne autour forte de conseils plus ou moins avisés.
C’est un très beau et fragile portrait à la Cassavetes qui ne cherche ni ne flatte la vengeance ou toute autre considération morale inappropriée, pas de place pour les moralisateurs.
Le sujet très rarement filmé est traité avec finesse et délicatesse sans jamais tomber dans les travers du voyeurisme, de l’hystérie ou de la revanche.
Toutes les vies présentées sont déchirées par l’événement et ceci irrémédiablement.
Et pourtant en clôture une oeuvre de dignité et d’humanisme est offerte au spectateur sans une once de niaiserie.
Ce n’est rien dévoiler de le dire car le personnage central du film est cette femme forte qui se révèle dans la deuxième partie.
En détresse absolue elle perd l’équilibre et revisite tous les fondamentaux de son existence sans ne jamais rien caricaturer.
Elle se tient débout mais détruite.
Vanessa Kirby (égérie de Cartier) l’incarne et crève l’écran, non seulement par sa beauté plastique et son charisme mais surtout par son jeu tout en nuance.
Elle est accompagnée et soutenue par son mari à l’écran ,Shia Laboeuf, excellent de retenue en homme impuissant et bourru qui essaye de retrouver sa place dans cet effondrement sans autre responsable que le destin.
La famille de cette femme bourdonne autour forte de conseils plus ou moins avisés.
C’est un très beau et fragile portrait à la Cassavetes qui ne cherche ni ne flatte la vengeance ou toute autre considération morale inappropriée, pas de place pour les moralisateurs.
Le sujet très rarement filmé est traité avec finesse et délicatesse sans jamais tomber dans les travers du voyeurisme, de l’hystérie ou de la revanche.
Toutes les vies présentées sont déchirées par l’événement et ceci irrémédiablement.
Et pourtant en clôture une oeuvre de dignité et d’humanisme est offerte au spectateur sans une once de niaiserie.
Je n'ai pas compris l'engouement autour de ce film... quelques passages émouvants et joués à la perfection, notamment dans le tribunal, et aussi l'excellante Ellen Burstyn !
Mais je me suis globalement ennuyé, c'est trop long, les personnages sont insensés, on aimerai les comprendre mais on comprend pas grand chose finalement....
Mais je me suis globalement ennuyé, c'est trop long, les personnages sont insensés, on aimerai les comprendre mais on comprend pas grand chose finalement....
Un processus de deuil délicat malgré l'empleur du drame si bien amené. Un scénario exceptionnellement juste. Des acteurs à la hauteur de la thématique. Je recommande.
Bien, surtout la scène de l'accouchement qui est très réaliste ! Par contre j'ai du le regarder en 3 fois trop de lenteur à mon goût. Ou je n'ai pas saisi le sens qu'on a voulu donner...
Que se passe-t-il après la perte d'un enfant ?
C’est une question à laquelle on ne peut répondre que si on l’a réellement vécu.
Le film raconte l’histoire de Martha et de son compagnon Sean qui s’apprêtent à devenir parents mais après un accouchement à domicile qui tourne au drame, l’enfant est mort-né.
Pieces of a Woman est le portrait bouleversant d’une femme qui doit apprendre à faire son travail de deuil.
Tout d’abord, rares sont les films qui aborde ce thème celui donc de la perte d’un enfant et de ses traumatismes.
C’est réalisé avec virtuose par Kornél Mundruczó et écrit par Kata Wéber (sa femme), adapté de leur propre pièce de théâtre.
K.Mundruczó prend le temps de filmer chaque personnage (leur regard, leurs corps et leurs mouvements) afin d’entrer dans leur intimité pour nous permettre de ressentir leur chagrin, il y a très peu de plan fixe (excepté dans la dernière scène).
Mention à la séquence d’ouverture d’une durée de 25 min, filmée comme un plan-séquence qui est juste bouleversant et éprouvant, le spectateur suit de très près cet accouchement à domicile qui tourne mal.
Vanessa Kirby tient ici son premier rôle-titre au cinéma et elle excelle à tous les niveaux (elle a obtenu le prix de la meilleure actrice à la Mostra de Venise pour cette interpellation), on ressent sa douleur, on est prit de compassion a chacun de ses regards notamment sur les enfants qu’elle croise dans le bus ou dans les boutiques.
Shia Laboeuf est aussi très bon dans son rôle de compagnon terrifié à l’idée de tourner la page mais aussi Ellen Burstyn dans le rôle d’une mère assez dominatrice qui lui dicte la démarche à suivre, notamment avec le recours judiciaire.
spoiler: J’ai beaucoup aimé l’image du pont à Boston qui se construit au fur et à mesure du récit, ainsi que les symboliques se rapportant à la vie comme les graines de pommes. Le contraste au sein du couple, Martha est issue d’une famille aisée alors que Sean travaille au chantier et c’est pour cela que la mère de Martha n’aime pas vraiment Sean et pense qu’il n’est pas le bon pour elle (pour cela, la mère va offrir un cheque pour qu’il la quitte). Par contre, l’histoire de tromperie avec Sean et Suzanne j’ai quand même du mal, ok Sean est aussi dans le mal depuis la perte de l’enfant et se sent délaissé mais pourquoi dans la tromperie ?
Pour finir, Pieces of a Woman est une tragédie filmée avec virtuose et retrace les grandes étapes du deuil. C’est un film très personnel puisqu’il semble que Kornél Mundruczó et sa femme Kate Wéber ont connu ce même drame.
Repris sur Konbini - Entretien avec Mundruczó
"Le travail de deuil va au-delà des frontières de la compréhension et du contrôle pour nous tous, mais apporte aussi la capacité de renaître", a observé M. Mundruczó. "Ma femme et moi voulions partager avec le public l’une de nos expériences les plus personnelles, à travers l’histoire d’un enfant mort-né, avec l’espoir que l’art peut être le meilleur remède contre la douleur", a-t-il ajouté.
C’est une question à laquelle on ne peut répondre que si on l’a réellement vécu.
Le film raconte l’histoire de Martha et de son compagnon Sean qui s’apprêtent à devenir parents mais après un accouchement à domicile qui tourne au drame, l’enfant est mort-né.
Pieces of a Woman est le portrait bouleversant d’une femme qui doit apprendre à faire son travail de deuil.
Tout d’abord, rares sont les films qui aborde ce thème celui donc de la perte d’un enfant et de ses traumatismes.
C’est réalisé avec virtuose par Kornél Mundruczó et écrit par Kata Wéber (sa femme), adapté de leur propre pièce de théâtre.
K.Mundruczó prend le temps de filmer chaque personnage (leur regard, leurs corps et leurs mouvements) afin d’entrer dans leur intimité pour nous permettre de ressentir leur chagrin, il y a très peu de plan fixe (excepté dans la dernière scène).
Mention à la séquence d’ouverture d’une durée de 25 min, filmée comme un plan-séquence qui est juste bouleversant et éprouvant, le spectateur suit de très près cet accouchement à domicile qui tourne mal.
Vanessa Kirby tient ici son premier rôle-titre au cinéma et elle excelle à tous les niveaux (elle a obtenu le prix de la meilleure actrice à la Mostra de Venise pour cette interpellation), on ressent sa douleur, on est prit de compassion a chacun de ses regards notamment sur les enfants qu’elle croise dans le bus ou dans les boutiques.
Shia Laboeuf est aussi très bon dans son rôle de compagnon terrifié à l’idée de tourner la page mais aussi Ellen Burstyn dans le rôle d’une mère assez dominatrice qui lui dicte la démarche à suivre, notamment avec le recours judiciaire.
spoiler: J’ai beaucoup aimé l’image du pont à Boston qui se construit au fur et à mesure du récit, ainsi que les symboliques se rapportant à la vie comme les graines de pommes. Le contraste au sein du couple, Martha est issue d’une famille aisée alors que Sean travaille au chantier et c’est pour cela que la mère de Martha n’aime pas vraiment Sean et pense qu’il n’est pas le bon pour elle (pour cela, la mère va offrir un cheque pour qu’il la quitte). Par contre, l’histoire de tromperie avec Sean et Suzanne j’ai quand même du mal, ok Sean est aussi dans le mal depuis la perte de l’enfant et se sent délaissé mais pourquoi dans la tromperie ?
Pour finir, Pieces of a Woman est une tragédie filmée avec virtuose et retrace les grandes étapes du deuil. C’est un film très personnel puisqu’il semble que Kornél Mundruczó et sa femme Kate Wéber ont connu ce même drame.
Repris sur Konbini - Entretien avec Mundruczó
"Le travail de deuil va au-delà des frontières de la compréhension et du contrôle pour nous tous, mais apporte aussi la capacité de renaître", a observé M. Mundruczó. "Ma femme et moi voulions partager avec le public l’une de nos expériences les plus personnelles, à travers l’histoire d’un enfant mort-né, avec l’espoir que l’art peut être le meilleur remède contre la douleur", a-t-il ajouté.
Les premiers instants sont bons et bien tournés, le couple est crédible. Mais des questions restent en suspens : pourquoi le père n'a pas son mot à dire au sujet du don du corps de l'enfant ?
pourquoi d'ailleurs le père disparaît lors du procès et de la dispersion des cendres ?
Et enfin pourquoi une sage-femme serait-elle aussi aisément estimée coupable alors qu'il s'agissait d'un accident ? On croirait que ce sont les années 1980.
Elle disperse les cendres sur le pont, et porte le bonnet de son mari donc on peut supposer que le couple se revoit mais c'est un choix étrange de le faire disparaître du film.
pourquoi d'ailleurs le père disparaît lors du procès et de la dispersion des cendres ?
Et enfin pourquoi une sage-femme serait-elle aussi aisément estimée coupable alors qu'il s'agissait d'un accident ? On croirait que ce sont les années 1980.
Elle disperse les cendres sur le pont, et porte le bonnet de son mari donc on peut supposer que le couple se revoit mais c'est un choix étrange de le faire disparaître du film.
Habitué des festivals, Kornél Mundruczó jouit plutôt d’une bonne réputation auprès de la cinéphilie internationale. Son précédent White God (à ne pas confondre avec Le White Dog de Samuel Fuller) s’était bien fait remarqué à Cannes en 2014, à mon avis à juste titre.
Produit par Netflix, Pieces of Woman a globalement séduit la critique, mais pas celle qui compte le plus (France Culture et Les Inrockuptibles) lui reprochant un symbolisme lourd. Or; ils n’ont pas tout à fait tort, car si l’intensité dramatique (parfois quasi bergmanienne) est assez évidente, le sens global de l’intrigue échappe, et peine à convaincre... au final. On peut cependant reconnaître au cinéaste des qualités indéniables de mise en scène et de direction d’acteur. La force de Pieces of Woman tient surtout à son casting. Récompensée pour son interprétation, Vanessa Kirby est en effet assez formidable, mais Shia LaBeouf et Ellen Burstyn ne le sont pas moins. Bref, un beau Netflixm de festival.
Produit par Netflix, Pieces of Woman a globalement séduit la critique, mais pas celle qui compte le plus (France Culture et Les Inrockuptibles) lui reprochant un symbolisme lourd. Or; ils n’ont pas tout à fait tort, car si l’intensité dramatique (parfois quasi bergmanienne) est assez évidente, le sens global de l’intrigue échappe, et peine à convaincre... au final. On peut cependant reconnaître au cinéaste des qualités indéniables de mise en scène et de direction d’acteur. La force de Pieces of Woman tient surtout à son casting. Récompensée pour son interprétation, Vanessa Kirby est en effet assez formidable, mais Shia LaBeouf et Ellen Burstyn ne le sont pas moins. Bref, un beau Netflixm de festival.
du grand n'importe quoi... d'un drame familial découle une lenteur du film juste agaçante qui perd le sens. Le procès final est juste soporifique.
l'anatomie de Shia en plein milieu révèle l'incohérence prédominante de ce film.
l'anatomie de Shia en plein milieu révèle l'incohérence prédominante de ce film.
Tout simplement traumatisant… Il m'a fallu plusieurs fois pour regarder la scène du début tant elle me mettait au plus proche de ces personnages qui allaient bientôt être frappé par une horrible épreuve. Le choix, plus que judicieux de ce plan séquence de début justifie en grande partie cette immersion totale dans la vie de ce couple. On est invité à assister un moment qui semble stressant, dur, effrayant, mais qui n'en reste pas moins féerique. Jusqu'à tombé dans l'horreur la plus total et être plongé dans la vie de ces tout nouveaux personnages en détresse. Les étapes et la propagation du deuil, vécus par chacun sont très bien représenté et permet vraiment d'identifier les différents besoins de chacun pour affronter ce dur combat…
Vanessa Kirby est tout simplement parfaitement dans ce rôle. Et Shia LaBeouf est épatant.
Vanessa Kirby est tout simplement parfaitement dans ce rôle. Et Shia LaBeouf est épatant.
Film nul à un point incroyable... Netflix nous vend le procès d'une sage femme coupable d'avoir sans intention et par faute professionnelle de donner la mort un bébé.
Le procès ne dure que 3 minutes et intervient au bout d'une heure 30 de film... C'est lent du début à la fin... J'ai failli m'endormir bien avant la fin
Le procès ne dure que 3 minutes et intervient au bout d'une heure 30 de film... C'est lent du début à la fin... J'ai failli m'endormir bien avant la fin
Si le spectateur n'a aucune notion intime de ce qu'est un deuil, ce film est une excellente façon de le découvrir. Il est bien construit et bien joué. Sinon, ce film n'apporte pas grand chose.
film très émouvant. moi j ai adoré. un jeux d acteurs extraordinaires. ne plaira pas à tous le monde mais cette histoire ma fortement touché. un plan séquence d ouverture de film incroyable. pour moi une réussite. netflix tape fort sur ce coup là.
Quel film… vraiment difficile à regarder, j’étais pas bien pendant les heures qui ont suivi le film tellement il m’a marqué. C’est avec une profonde tristesse qu’on suit ce couple après la tragédie qui leur ait arrivée. L’actrice est vraiment bien. J’ai trouvé le procès un peu court aussi mais le film dans son ensemble est très bien. Préparez les mouchoirs.
Nous allons rejoindre la critique du Figaro : si vous avez aimé Manchester by the sea vous aimerez Pieces of a woman car c’est du même acabit….ennuyeux à mourir, pathos a souhait, en bref sans interêt pour notre part. Certes nous ne nous attendions pas a rire ou a nous distraire compte tenu du sujet mais de là à imaginer une telle soupe…la encore nous avons été bernés par les critiques dithyrambiques sur ce long, trop long, métrage La toute première scène de l’accouchement aurait pourtant du nous alerter : interminable…les acteurs font ce qu’ils peuvent mais ils ne peuvent sauver la mise en scène à eux seuls…En bref passez votre chemin
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