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    Pieces of a Woman
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    3,7
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    77 critiques spectateurs

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    nokidoki
    nokidoki

    73 abonnés 551 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2021
    n'ayant connu vanessa kirby que dans mission impossible et fast & furious, je suis agréablement surpris de sa prestation dans Pieces of a Woman.
    si le scénario est un peu lourd, l'histoire trop lente, vanessa est excellente dans ce rôle de femme meurtrie par la perte de son bébé.
    s'il n'y avait pas cette satané pandémie et que tous les festivals ait eu lieu, je suis persuadé qu'elle aurait eu beaucoup plus que le prix Volpi.
    ce n'est pas le film de l'année, mais sa qualité vient principalement de la prestation de l'actrice principale.
    Yves G.
    Yves G.

    1 429 abonnés 3 454 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2021
    Martha Carson (Vanessa Kirby) va accoucher. En plein accord avec son mari, Sean (Shia LaBeouf), elle a opté pour un accouchement à la maison. Hélas les choses tournent mal et sa petite fille décède à la naissance. Pour Martha commence un impossible travail de deuil qui l'oblige à reconsidérer sa relation avec son mari et avec sa mère envahissante (Ellen Burstyn) et qui culminera dans le procès de sa sage-femme accusée de négligence.

    En concluant la critique de "La Lune de Jupiter", le précédent film de Kornél Mundruczó, j'avais prédit à ce jeune et brillant réalisateur hongrois un avenir tout tracé à Hollywood, aux manettes de "Fast & Furious 10" ou "Star Wars 11". Je ne m'étais pas trompé de beaucoup. Kornél Mundruczó a bien été repéré à Hollywood ; mais il n'y a pas été recruté pour y tourner un énième blockbuster mais plutôt un drame intimiste pour Netflix qui, décidément, accroche à son tableau de chasse toutes sortes de trophées.

    Il pourrait s'agir d'une pièce de théâtre dont l'action ne quitte guère une poignée de décors : la maison des Carson où, pendant un magistral plan séquence de près d'une demie heure, on assiste à un accouchement dont on sait déjà la funeste issue, la maison cossue de la mère de Martha où toute la famille va se déchirer, le tribunal où se déroule le procès d'Eva la sage-femme...

    Mais à la différence du "Blues de Ma Rainey" dont j'ai dit tant de mal, "Pieces of a Woman" n'est pas prisonnier de son dispositif. L'action a beau y être très statique, on n'a jamais le sentiment de s'engluer dans ces longs tunnels de dialogues étouffants qui lestent d'une tonne les adaptations des pièces de August Wilson. Le mérite en revient à la caméra virevoltante de Kornél Mundruczó qui, sans jamais nous donner la nausée, réussit à rendre vivantes des scènes qui couraient le risque de l'engourdissement. Le mérite en revient aussi au trio d'acteurs en tête d'affiche : Vanessa Kirby dans le rôle de la parturiente, dont la beauté hors normes occultait jusqu'à présent la qualité de son jeu (son rôle lui a valu la Coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine à la "Mostra" de Venise), Shia LaBeouf qui réussit lentement à s'extraire des rôles de jeune premier dans lesquels sa carrière menaçait de s'enliser et Ellen Burstyn en douairière toxique.

    Pourtant, malgré ses évidentes qualités, "Pieces of a Woman" ne m'a pas autant touché que je l'aurais imaginé. Je suis resté extérieur aux tourments de son héroïne. J'ai assisté en spectateur à son accouchement sans en ressentir au tréfonds de mon être la douleur. Je n'ai pas communié à son deuil. Une spectatrice aurait-elle différemment réagi ?
    Georges P.
    Georges P.

    67 abonnés 840 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 décembre 2022
    Si l'idée de départ était séduisante le film est lent, beaucoup trop lent pour pouvoir capter l'attention. Dommage.
    mat niro
    mat niro

    344 abonnés 1 802 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2021
    Découvert sur Netflix, le film démarre tambour battant avec un accouchement à domicile pour Martha durant environ 25 minutes avec un résultat dramatique et la mise en cause de la sage femme. Au fil des mois qui se succèdent, le réalisateur tisse un portrait intimiste du couple Martha (Vanessa Kirby) et Sean (Shia LaBeouf), à travers les conséquence de ce drame sur leur vie de couple. Les acteurs sont sublimés par ce cinéaste hongrois (que je ne connaissais pas) et nous servent un mélodrame de grande qualité où devant la cruauté de la vie, le suspense est de savoir si les personnages vont s'en relever. Magnifique.
    Victor A.
    Victor A.

    60 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2021
    Une chose à dire : le plan-séquence de 23 minutes de Mundruczó est ahurissant de maîtrise. Tu souffre et tu vis le choc avec les personnages. Ensuite de manière plus classique le long métrage raconte le deuil d'un couple. Les personnages, leurs caractérisations ainsi que leurs différentes façons de réagir au drame rattrape un film qui manque quelque fois de finesse. Vanessa Kirby y est impressionnante !
    ericAparis
    ericAparis

    20 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2021
    Un très beau film bien que pas très original je trouve.
    Les comédiens sont excellents, en particulier Ellen Burstyn, qui, pourtant bien trop âgée pour le role, aura certainement l'Oscar du second role.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    339 abonnés 1 741 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2021
    J’ai trouvé que c’était un bon drame. Déjà la photographie est très réussite. J’ai beaucoup aimé ce ton froid qui ressort dans ce Boston hivernal. C’est un peu à l’image du film avec une ambiance dur. Le thème abordé n’est pas facile, et il faut être accroché. En effet, on va voir un couple face au deuil d’un nouveau-né. Une expérience traumatisante qui va être vécue d’une manière différente par chacun. À l'image de la réalisation soignée, ce sujet est bien traité. Il n’y a rien à redire à ce niveau-là. Les propos sont justes et surtout sont tenus par de très bons acteurs. Le duo entre Vanessa Kirby et Shia LaBeouf fonctionne bien. Ce dernier arrive à pleinement rentrer dans la peau de son personnage, pour une performance mémorable. Cependant, c’est sur Vanessa Kirby qu’on sera plus axé. Son exploration psychique est bien faite, avec beaucoup de non-dit sur lequel il faut prendre du recul. Il y a un parti pris de mettre Shia LaBeouf en second plan que je ne partage pas forcément. À mes yeux, cette épreuve du deuil a beau être individuelle, on ne peut nier l’existence du couple, et donc que les deux entités sont impliquées à part égale. C’est pour cela que je n’ai pas aimé que son histoire intéressante n’est pas vraiment d’issue. Cet équilibrage n’est donc pas à mon gout. Bien que j’aie ressenti leur tristesse et leur désespoir, ce choix m’a bloqué au bout d’un moment, empêche l’épanouissement. Je n’ai pas apprécié cette sensation d’inachevé en allant pas au fond de la démarche.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2021
    Netflix qui met en avant un film qui, passé sa première demi-heure, aura déjà fait fuir la moitié des spectateurs ? C’est qu’il fallait communiquer sur la prise de guerre que constitue Kornél Mundruczó, pur “cinéaste de festival”, c’est à dire le genre à imposer des métaphores visuelles fortes (les chiens de ‘White god’, le migrant qui lévite de ‘La lune de Jupiter’,...) pour nous révéler quelque chose sur l’époque actuelle, celui qu’on applaudit mais dont on reconnaît à voix basse que ses films sont tout de même un tout petit peu, voire même carrément chiants. Pourtant, c’est en passant du côté obscur du streaming que le Hongrois vient sans doute de livrer son meilleur travail. En guise de mise en bouche, il y a cet accouchement en plan-séquence qui dure vingt cinq minutes et qui, comme je l’ai dit, va faire fuir une partie des spectateurs et calmer instantanément l’autre partie. Ensuite vient le développement dramatique: comment passer au-dessus de quelque chose d’une telle ampleur, qui a disloqué tout l’existant et ne laisse que des morceaux à assembler...ou à jeter derrière soi pour passer à autre chose ? A-t-on le droit moral de penser à soi avant de penser aux autres, en tant que femme mais aussi en tant qu’être humain ? Et que faire de ces gens qui ont tous une idée bien précise sur la manière dont il faudrait surmonter une telle épreuve, qui souhaitent le bien mais n’offrent que le mal ? Les acteurs ne déméritent pas avec une partition aussi délicate, qui voit le drame révéler les lignes de fracture souterraines du couple et de la famille, restées en sommeil tant que la vie ressemblait encore à un long fleuve tranquille. Certes, ‘Piece of a woman’ a parfois la main un peu lourde sur la symbolique mais cessons de tourner autour du pot : même s’il ménage quelques scènes d’une puissance émotionnelle rare, la fascination que suscite ‘Pieces of a woman’ porte un nom, et ce nom, c’est Vanessa Kirby. Je ne vais pas m’amuser à aligner les superlatifs, même si j’aimerais beaucoup, mais sachez juste la dernière fois que j’ai vu un actrice atteindre le statut de divinité à mes yeux en l’espace d’un seul film, c’était Chloé Sevigny pour ‘Boys don’t cry’ en 1999.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 janvier 2021
    Après nous avoir régalés l’an passé avec Mank, The Prom, Les 7 de Chicago, Rebecca, Une Ode Américaine…pour ne citer qu’eux : Netflix revient en grande pompe avec Pieces of Woman : leur nouveau drame acclamé à la Mostra de Venise et qui a valut le prix de la meilleure actrice à Vanessa Kirby.

    Visiblement inspiré de leurs propre expérience (comme l’avait était Mariage Story, en 2019) et de leurs pièce : le réalisateur Kornel Mundruzco et sa femme-la scénariste : Kate Weber (deux talents que je ne connaissais pas) a décidé de mettre ensemble en scène un film sur le deuil périnatal, et la reconstruction d’une jeune femme et son mari qui tente de faire leur deuil. Entre essayer d’oublier et n’arrivant pas à dire aux revoir à leurs petit être.

    En tête d’affiche : Vanessa Kirby, que nous avions passionnément adoré dans The Crown, incarne cette jeune femme : Marta, qui part un peu à la dérive. Et, il faut avouer que si elle n’était pas prévue pour le rôle, elle transpire à l’écran. Celle qui commence à se faire une place de taille à Hollywood : est juste magistrale dans ce rôle et illumine chaque scène dans chaque scène. Nous offrant ici, je pense, la plus grandiose et marquante de ses compositions. Je pense qu’il ne faut pas utiliser le mot époustouflant, car là c’est réellement le cas. Si son personnage de la princesse Margaret avait été celui de la révélation, on espère que celui de Marta, sera celui de la consécration.

    Dans, cette belle et mémorable aventure : l’actrice britannique est secondée par Shia LaBeouf qui joue son mari-et offre une performance très touchante et assez similaire à celle de Casey Affleck dans Manchester by the Sea, même si l’approche est différente. Et enfin : Ellen Burstyn qui incarne sa mère, avec une très grande force.
    Mais dire que Piece of Woman n’est qu’une galerie d’acteurs ne seraient pas juste. C’est avant tout, un scénario superbement écrit qui transpire la douleur, l’amour, le vécue…le sujet sembler risquer : le résultat en est un film aussi rarement bien écrit. C’est aussi féminin que masculin : Kate Weber et Kornel Mundruzco ont choisit de se raconter et c’est en toute honnêteté sans artifices.

    La réalisation de Kornel Mundruzco est magnifique et sert encore plus une histoire émouvante. On voit toute l’attention, la minutie et l’amour mis dans ce projet. La photographie et le montage se complètent superbement bien, c’est à la fois très dur, très chaleureux mais jamais larmoyant. Et que dire de la bande-originale signée Howard Shore (derrière le Hobbit). Elle est juste extraordinaire, et est à elle seule un chef d’œuvre. Jamais on ne pourra se lasser de l’entendre.

    Finalement jamais un film n’aura été aussi intense et puissant tout en marquant en profondeur le spectateur. Piece of Woman captive par sa maitrise de la technique. Il est vrai que la scène d’accouchement de 23 minutes en est un bel exemple et mérite à elle seule le détour. Vanessa Kirby sans revenir sur ce qui a était dit, porte à bout de bras un rôle taillée à la mesure de son talent et offre une performance sans fausse note. Mais le fait que le film soit soutenu par une belle galerie de personnages secondaires, une somptueuse bo, un montage et une photographie excellente, une écriture sublime et magnifiée…renforce notre avis sur le fait que ce film est proche de la perfection. Une œuvre rare si ce n’est un chef d’œuvre qui vous marquera à vie et que l’on reregardera dans quelques années avec autant d’émotions. Pour reprendre avec justice le Figaroscope : « On n’avait pas reçu une telle claque depuis Manchester by the Sea. »
    Pamolico - blog
    Pamolico - blog

    11 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2021
    Plein d'émotion et d'une vibrante justesse, ce film est à l'image du plan-séquence d'une demi-heure sur lequel il s'ouvre : éprouvant, silencieux, alangui, vrai. Il dit la douleur avec poésie et dénuement, la lente reconstruction, la sensibilité de Vanessa Kirby lui conférant un souffle certain (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2021/01/17/pieces-of-a-woman-kornel-mundruczo/)
     Kurosawa
    Kurosawa

    571 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juin 2021
    On dit souvent des films médiocres qu'ils valent essentiellement pour leur acteur ou actrice principal(e) : "Pieces of a Woman" ne déroge pas à la règle. En effet, s'il faut voir le film c'est pour l'interprétation de Vanessa Kirby (Martha), qui campe avec justesse une femme tentant de faire le deuil d'un bébé mort quelques secondes après sa naissance. Le regard perdu, s'excluant des autres, à la limite de la dépression, mais gagné par une force qui l'oblige à se reconstruire, son personnage est un bloc d'opacité qui attire le regard. Hormis le talent de son actrice, le film se perd dans des métaphores lourdingues (le pont, la pomme), surlignées et vaines autant sur le plan dramaturgique que sur celui de la construction des personnages. Ces derniers sont vulgairement schématisés et le rapport à Martha ne peut jamais exister de manière complexe : le compagnon est frustré, la mère possessive et voilà tout. Par ailleurs, le film n'assume même pas jusqu'au bout l'esprit malsain distillé – le film aime faire dans le sordide, comme en témoigne son ouverture, qui apparaît pourtant comme son seul grand moment de cinéma –, car les dernières minutes opèrent une avalanche de bons sentiments en faisant une apologie du pardon d'un simplisme désarmant. En bref, un gros sujet pour un film creux.
    2985
    2985

    244 abonnés 1 015 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2021
    Ça commence très forts et passer cette introduction d'une demi-heure jusqu'au titre du film, le tous retombe très vite et s'enlise dans une certaine monotonie. On comprend bien les intentions du réalisateur dans sa quête du deuil mais certains pans du scénario manque d'aboutissement, déjà toute cette affaire autour de la sage femme qui de base est intéressant mais complètement survoler et sans grand intérêt de la façon dont c'est présenter, en tant que spectateur on se rend compte de suite que ce drame est involontaire de sa part, après il y a le départ du père de l'histoire, qui survient comme un cheveux sur la soupe. Globalement correcte surtout que c'est bien interpréter, mais pas une claque cinématographique et émotionnel comme le vante certaines critiques.
    Luke.S
    Luke.S

    16 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 janvier 2021
    Sujet grave c'est certain, mais le film peine à nous émouvoir et à nous interroger tant le jeu des acteurs est mauvais. Et le scénario n'aide en rien. La Mostra de Venise a primé Vanessa Kirby ; ce sera donc de ces années où ne comprend guère le choix du vainqueur.
    Ghighi19
    Ghighi19

    62 abonnés 1 847 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 avril 2021
    Pour les acteurs qui sont tous et toutes épatants. Le reste manque sérieusement de simplicité surtout dans la mis en scène trop souvent alourdie par des loooooongs plans sans intérêts . Par contre des scènes marquantes comme l accouchement et le procès final .
    loris
    loris

    9 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2021
    Un très bon film ! Vanessa Kirby est parfaite, une des actrices les plus prometteuses de ces dernières années. Shia Labeouf et le reste du casting est également très bon. C'est très touchant et le plan séquence au début du film est incroyable.
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