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Sophie
1 critique
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2,0
Publiée le 18 novembre 2024
Bla bla bla J'ai juste tenu le coup pour Joaquin Phoenix dans le rôle du journaliste célibataire qui ne comprend pas grand chose à l'éducation d'un gamin intéressant mais pourri gâté, un môme de 9 ans qui manque de copains de son âge et navigue à vue dans un monde d'adultes. Avec un neveu pareil, je me sentirais bien impuissante et je doute que j'aurais la patience de Phoenix. Ce film a au moins un intérêt : il renseigne sur la nouvelle éducation en vogue ou l'adulte doit tenir compte des émotions complexes façon Vice Versa 1. Ce film conforte l'image de ces enfants élevés mono parentalement qu'on voit jouer aux grands, genre: "Mon cœur, qu'aimerais-tu manger ce soir?",un enfant qui remplace comme il peut l'autre parent manquant, et d3vient le petit copain, l'ami, le confident... jusqu'à ce qu'un ou une autre amant/e prenne sa place et le relègue au second rang, sans autre forme de procès. Bla bla bla
Le film est une variation sur un road movie entre un enfant et un adulte ou l’enregistrement radio a du sens. Outre une photo extrêmement réussie sur divers endroits des États, la complicité entre deux êtres d’âge très différents amène l’un et l’autre à bouger. Pour autant c’est bien l’adulte qui est le plus ébranlé par cette paternité temporaire qui le renvoie à lui même donc à ce qu’est sa vie. Le film est délicat, touchant et juste. Un léger sentiment de solitude et d’abandon scande le film. L’œuvre est un parcours doucement initiatique sans trop de bons sentiments. Superbement interprété.
Nos âmes d'enfants raconte une rencontre entre un oncle est son neveu qui se retrouve ensemble à New York et apprennent à se découvrir mutuellement, tout n'est pas gagné d' avance. Tourné en Noir et Blanc cette réalisation est à la fois tendre et poétique (le noir et blanc rajoute une certaine intimité avec les protagonistes), c'est assez lent et pourtant je ne me suis pas ennuyé une minute. Joaquin Phoenix et comme à sont habitude excellent , et le jeune garçon jouant son neveu ( Woody Norman ) l'est tout autant.
Joaquin Phoenix tout en retenu, c'est bien aussi. On n'en doutait pas. Même dans un noir et blanc patiné, il est la lumière de ce personnage. Parcours solitaire qui va avoir la responsabilité de garder son neveu, fils par substitution. Et c'est peu de le dire, tant la fragilité du vrai père influe grandement dans une perte de repaire évidente. Mais les deux se sont bien trouvés, et on se demande au final qui est l'enfant, et qui veille sur l'autre. Deux destins fragiles qui unissent leur faille pour consolider leur sociabilité. Le film est doux et évolue entre un New-York et un Los Angeles presque fantasmé, mais pas désagréable.
Alors qu'il côtoie des enfants toute la journée pour son travail qui consiste à les interroger sur leur vision du futur, cela ne signifie pas que Johnny les connaît ou les comprend. Lorsque sa sœur Viv lui demande de s'occuper de son neveu Jesse, Johnny doit endosser un nouveau rôle. S'occuper d'un gamin est déjà difficile quand tout va bien, alors quand tout va mal. Le petit est confronté de plein fouet aux problèmes de ses parents et Mike Mills s'intéresse à la façon dont il gère la situation. "C'mon C'mon" se présente comme un récit initiatique, pour les deux personnages, sur fond de road movie familial puisque le duo parcourt le pays. Si j'ai vraiment apprécié "20th Century Women", je n'ai rien trouvé de spécial à ce nouveau film. Quel est le but ? Quels sont les enjeux ? Le récit est très répétitif avec des scènes du duo, l'appel à la sœur pour prendre des nouvelles puis le récapitulatif de la journée. Il n'y a rien d'attendrissant ou d'amusant dans ces instants de vie. Il y a aussi quelques bouts d'interviews avec les enfants qui sont par contre sympathiques. Je suis peut-être passé à côté de l'essentiel, mais j'ai trouvé ce film quelconque. Bref, c'est regardable, mais sans plus.
Une chronique familiale tournée en N&B (pour plus d'authenticité), entre Détroit, NY et la Nouvelle Orléans, égrénée d'interviews d'ados sur leur vision du monde et de l'avenir comme toile de fond, avait ce qu'il faut pour suggérer de belles émotions. D'autant qu'un oncle doit s'improviser père pour quelques temps et ce drame relate justement leur relation et celle, distante, entre un frère et sa sœur. Mais le récit n'avance guère, manquant de souffle et il en émane une certaine prétention. Avec un montage hasardeux, une nouvelle déception de M. Mills après l'insipide 20th century women.
Film qui manque d'intérêt, d'épaisseur tant sur le fond que sur la forme. Déjà l'image: autant j'accroche beaucoup sur les photos en noir et blanc mais un film récent quel intérêt ? (même si par moment des arrêts sur image donnent de superbe clichés) Puis si Joaquin Phoenix et Woody Norman ont le bon ton, ça parle beaucoup trop, spoiler: surtout pour ne pas dire grand'chose au final.
Un noir et blanc forcément sublimant, une œuvre emplie de tendresse, de fausse naïveté, de tragédie et de joie. Le duo Phoenix / Norman est fusionnel, attachant, et atténue une mise en scène trop sûr d'elle et une écriture sans soubressauts.
C'est un film qui donne la parole aux enfants autour de la parentalité actuelle. Il est très bien déroulé. Une vraie complicité entre Jesse et Johnny. Ils apprennent chacun un peu du monde de l'autre. Acteurs avec un jeu pointilleux. Des paysages a coupé le souffle, un plaisir pour les yeux grâce aux nuances de lumière, bien qu'il soit en noir et blanc. On navigue avec leurs émotions, de l'amour à la colère ... Pleins de références à des livres fabuleux. Un film plein d'espoir pour le futur.
L'idée est formidable, le sujet est sensible, le jeu est... Joaquim Phoenix avec ce petit garçon incroyable. J'ai assiste à un film sans jamais rentrer dedans. La bande annonce survend l'idée et survend surtout le rythme. C'est beau (noir et blanc avec des plans de LA et NY superbes) mais l'arythmie et quelques longueurs cassent l'exercice.
Magnifique film, image, jeu et réalisation. J'ai été touchée par la relation naissante entre l'adulte et l'enfant, par les questions que soulèvent les tâtonnements des deux êtres qui s'apprivoisent. Un doux et intense moment.
Dans “Nos âmes d’enfants”, Joaquin Phoenix est un journaliste radio qui interroge les jeunes sur leur vision du futur. Alors qu’il n’a aucune expérience de l’éducation d’un enfant, Johnny accepte de s’occuper du fils de sa sœur. Très vite une complicité s’installe entre les deux âmes égarées. Le réalisateur Mike Mills opte pour le blanc et blanc et se concentre uniquement sur la relation entre l’adolescent et le quadragénaire qui apprennent chaque jour l’un de l’autre. L'œuvre fascine par sa bienveillance autant qu’elle épuise par ce trop-plein de bons sentiments. “Nos âmes d'enfants” est une chronique intime, mais les interviews se font intrusives et cassent la délicatesse des échanges principaux. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
"Nos âmes d'enfants" se range dans la catégorie "tableau", comme j'aime bien souvent les appelés. En somme, c'est une oeuvre agréable à contempler, mais dont l'action et l'intellect restent limités. Ce pourquoi, je ne m'étonne pas que certains puissent trouver ce film ennuyant. Mais s'il l'on devait n'utiliser qu'un seul adjectif pour le qualifier, j'emploierai le mot "beau". C'est un mot simple pour un film qui se veut finalement modeste.
Concrètement, ce qui m'a conduit à trouver ce film "beau" sont sa poésie, ses images et sa réussite à construire une relation sincère entre un adulte et un enfant. Concernant la poésie, on la retrouve tout au long du film avec les intervieuws des enfants, des échanges entre les deux protagonistes etc. Rien ne viendra révolutionner les consciences, mais le script n'en reste pas moins touchant. Il nous rappelle des pensées oubliées ou des pensées trop précieuses qu'on ne peut s'empêcher d'apprécier les réentendre encore une fois. Rien ne m'a paru niais. Puis on peut retenir ces nombreuses images, suffisamment belles, à mon goût, pour paraître dans une galerie photo. J'ai d'autant apprécier que le film soit en noir et blanc. Je perçois ce choix artistique comme servant à accentuer le thème du souvenir. Enfin, ce qui est plaisant est qu'on finit par croire au lien fort existant entre les deux protagonistes alors qu'ils n'étaient qu'au départ presque des inconnus. Il est possible que cela fut possible pour cause du fait que spoiler: Jesse se sentait comme un orphelin, surtout du côté de son père manquant à l'appel, et dont Johnny parvient tant bien que mal à combler en partie cette figure paternelle ou celle du meilleur ami .