Rare de voir un film pour adultes qui se place du point de vue des enfants, et pourtant, ça fonctionne. Le métrage laisse les enfants répondre à des questions existentielles... "comment imagines tu le futur ?" Ou encore "de quoi as tu peur dans la vie"... et ce sont les vraies réponses des enfants, non pitchées, qui sont introduites dans l'œuvre. Ça lui donne une force, une dimension admirable.
Beaucoup de scènes géniales, de séquences satisfaisantes et de répliques marquantes.
Masterclass visuelle : le film est entièrement en noir et blanc mais joue énormément avec les nuances de gris, qui donnent une sensation de presque palpable à certains moments.
Masterclass auditive : dès qu'un personnage met un casque sur les oreilles ou se balade avec un micro dans la rue, le son s'adapte. Le mixage est parfait ! C'est tellement satisfaisant.
Joaquin Phoenix est un maître. Avec lui, on a jamais l'impression de regarder un film mais plutôt d'assister à une scène de la vraie vie. Le petit Woody Norman à ses cotés est excellent pour un jeune garçon de son âge. Leurs performances sont renforcées par le choix du noir et blanc. Les yeux se focalisent sur les acteurs, géniaux !
À la sortie de la salle, je me pose encore des questions évoquées dans le film, et ça me plaît. Il n'est que très peu distribué en France, mais il mériterait plus d'exposition. C'est un très bon film, très touchant et très émouvant à tout point de vue.
La première fois que je regarde (ou plutôt j'écoute) un générique jusqu'à la fin, hormis pour les Marvels. Génial.
Avec son film qu’il ambitionnait sensitif, Mike Mills accouche en fait d’une oeuvre qui se découvre infatuée de joliesse sentencieuse. Bavarde, souvent convenue et irritante par l’abus de mièvreries, l’on y fait la rencontre de Jesse, minaudier de 10 ans dont le phrasé relève régulièrement de l’idiome de psychologue (Do you have trouble expressing your emotions?). Egalement philosophe (What is normal?), cet enfant campé par Woody Norman se voit affublé d’un bien trop large manteau pour être porté de manière crédible (aussi « HP » soit-il). Partant, malgré la bonne performance de Joaquin Phoenix, plusieurs échanges sonnent faux. Ils sont au drame attendrissant ce que les rires enregistrés sont à la comédie. Qui plus est ponctué par les réflexions d’adolescents sur la mort et l’avenir, le métrage offre aussi sa dose de bien-pensance américaine. Mais tout n’est pas à jeter. Récit affectueux d’apprentissage, le film, tantôt touchant, célèbre la beauté de la réciprocité relationnelle entre adultes et enfants, et les vertus de l’écoute. Il présente une lecture souvent pertinente de la parentalité et de la complexité des relations familiales. Au surplus, le choix esthétiquement très réussi de ce filtre noir et blanc lumineux offre plusieurs prises vues spectaculaires et de superbes images; il participe toutefois au rendu quelque peu prétentieux de l’ensemble. Enfin, la bande sonore est plutôt minimaliste, se contentant le plus souvent de quelques notes de piano et de tonalité bohèmes: artsy.
L'archétype du film indépendant qui frôle l'académisme, ou du film académique aux faux airs de cinéma indépendant. Surécrit et surjoué, bercé par une musique classique envahissante, le métrage peine â convaincre. Reste un beau noir et blanc et quelques prises de vue urbaines réussies.
Une étoile est peut être née. Le jeune acteur a lui seul mérite l'entrée dans une salle obscure. Son duo avec Joaquim Phoenix fait mouche !
Le noir et blanc sublimé par la qualité des cadrages, rend cette histoire presque intemporelle et universelle.
Au coeur de ce voyage à travers les États-Unis, l'éducation d'un enfant vif et rebelle. En creux, l'importance de la psychologie, du changement de notre comportement permet souvent un changement "miroir" chez l'autre.
une histoire bien réalisée mais je n'ai pas accroché à cette aventure, j'y suis allée pour cet excellent acteur...Joaquin Phenix ..ce rôle ne lui allait pas !
Chef d'œuvre absolu Ce film a tellement de qualité les acteurs sont merveilleux le texte est sublime Mais le jeune acteur qui a le rôle principal est inouï
Quel beau film. Je me suis sentie tellement bien. J'ai ri. Certains trouverons des longueurs mais j'étais tellement bien en compagnie de ce partage entre Joachim phoenix et cet enfant que ça m'a plu que ça dure.
De Mike Mills j’avais beaucoup aimé Beginners et 20th Century Women. Assez impatient de ce nouveau film donc. Mon excitation a vite tourné court, je me suis ennuyé tout le long. C’est hyper bavard, pas un problème en soi, mais j’ai trouvé tout cela inintéressant. Même si on peut y voir un certain portrait de l’Amérique d’aujourd’hui et de la jeunesse qui fera son avenir. Les personnages ne sont pas attachants, j’ai trouvé le petit garçon à claquer. Même s’il est très bien interprété par le jeune Woody Norman. Joaquin Phoenix est comme toujours très convaincant, tout comme Gaby Hoffmann (Transparent) et le sexy Scoot McNairy, mais cela ne suffit pas. Reste de belles images (noir et blanc) et une belle musique, c’est peu. Première déception de la part du réalisateur, même si C’mon,C’mon (titre original, il faut l’avoir vu en V.O. pour comprendre) est son film le plus personnel. Le tout, cousu de fil blanc, manque de force et d’émotion, dans le genre on a vu beaucoup mieux...
Formidable Joaquin Phoenix, si vrai dans ce rôle de tonton, ce rôle dhomme face à un enfant, et des décors realistes e. noir et blanc de LA, Detroit, New York, et la Nelle Orlea s !
Johnny (Joaquin Phoenix), la quarantaine bien entamée, est un animateur radio new yorkais lancé dans une enquête au long cours : avec ses deux assistants, il sillonne les États-Unis micro au poing pour interroger les enfants sur leur vision de leur avenir, leurs rêves et leurs peurs. Johnny a un neveu, Jesse (Woody Norman), que sa mère, Viv, la sœur de Johnny, élève seul à Los Angeles depuis qu’elle s’est séparée de son père dont la santé mentale est fragile. À cause de la distance entre les deux Côtes, à cause aussi du décès de leur mère, un an plus tôt, Johnny et Viv se sont éloignés l’un de l’autre. Mais cela n’empêche pas Viv de demander à son frère de s’occuper de Jesse pendant quelques jours, le temps pour elle de rendre visite à son ex-mari à Oakland.
"Nos âmes d’enfants" m’a encore plongé dans un épisode schizophrène dont je suis décidément de plus en plus fréquemment victime.
Comme son titre le laissait augurer, ce film américain au noir et blanc onctueux est une exaltation sensible de la richesse de l’enfance et du profit que nous, vieux adultes racornis, devrions tirer à demeurer toujours à son écoute. Le jeune Woody Norman y joue un garçonnet attendrissant sourdement tiraillé par le départ de son père. Son oncle vient s’occuper de lui et l’entraîne dans un voyage au travers des États-Unis, à New York et à La Nouvelle-Orléans. Mais des deux voyageurs, comme de bien entendu, c’est autant l’oncle que le neveu que ce voyage fera réfléchir et grandir.
Voilà pour les bons sentiments Passons aux plus aigres.
"Nos âmes d’enfants", dont le titre gnangnan aurait dû m’alerter, déborde de mièvrerie. Il prospère autour d’une idée qui pue le politiquement correct et qu’il est aujourd’hui criminel de remettre en cause : la dévotion à l’Enfant-Roi qu’il faut protéger d’un monde agressif et dont il faut exalter les qualités et faire bourgeonner les talents. L’insupportable Woody Norman y joue un mioche soi-disant HPI, plus probablement mal élevé à force de caprices que sa mère n’a pas su lui passer, qu’on a plus envie d’envoyer se coucher que de continuer à écouter pendant les presque deux heures que dure ce film interminable.
Simple, franc et émouvant sans être prétentieux. La vie en toute sa maladresse et beauté. Cadrage et BO magnifiques. Scénario original touchant. Humble et captivant, pour une fois un film nous fiche la paix et n'essaie pas de manipuler nos sentiments.
Le montage est une merveille, le noir et blanc sublime....alors oui, au départ, on s'intéresse à cette histoire d'enfant un peu perturbé. Puis on commence à trouver que ce gosse de 8/9 ans parlant comme un petit adulte maîtrisant drôlement le vocable d'un thérapeute est un peu agaçant. Sans compter qu'on lui laisse faire à peu près tout ce qu'il veut et que les adultes s'excusent à longueur de temps de leurs réactions envers lui (le monde à l'envers), et à la fin on trouve ça franchement irritant.