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    Nos âmes d'enfants
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    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 février 2022
    Johnny (Joaquin Phoenix), la quarantaine bien entamée, est un animateur radio new yorkais lancé dans une enquête au long cours : avec ses deux assistants, il sillonne les États-Unis micro au poing pour interroger les enfants sur leur vision de leur avenir, leurs rêves et leurs peurs.
    Johnny a un neveu, Jesse (Woody Norman), que sa mère, Viv, la sœur de Johnny, élève seul à Los Angeles depuis qu’elle s’est séparée de son père dont la santé mentale est fragile. À cause de la distance entre les deux Côtes, à cause aussi du décès de leur mère, un an plus tôt, Johnny et Viv se sont éloignés l’un de l’autre. Mais cela n’empêche pas Viv de demander à son frère de s’occuper de Jesse pendant quelques jours, le temps pour elle de rendre visite à son ex-mari à Oakland.

    "Nos âmes d’enfants" m’a encore plongé dans un épisode schizophrène dont je suis décidément de plus en plus fréquemment victime.

    Comme son titre le laissait augurer, ce film américain au noir et blanc onctueux est une exaltation sensible de la richesse de l’enfance et du profit que nous, vieux adultes racornis, devrions tirer à demeurer toujours à son écoute. Le jeune Woody Norman y joue un garçonnet attendrissant sourdement tiraillé par le départ de son père. Son oncle vient s’occuper de lui et l’entraîne dans un voyage au travers des États-Unis, à New York et à La Nouvelle-Orléans. Mais des deux voyageurs, comme de bien entendu, c’est autant l’oncle que le neveu que ce voyage fera réfléchir et grandir.

    Voilà pour les bons sentiments
    Passons aux plus aigres.

    "Nos âmes d’enfants", dont le titre gnangnan aurait dû m’alerter, déborde de mièvrerie. Il prospère autour d’une idée qui pue le politiquement correct et qu’il est aujourd’hui criminel de remettre en cause : la dévotion à l’Enfant-Roi qu’il faut protéger d’un monde agressif et dont il faut exalter les qualités et faire bourgeonner les talents. L’insupportable Woody Norman y joue un mioche soi-disant HPI, plus probablement mal élevé à force de caprices que sa mère n’a pas su lui passer, qu’on a plus envie d’envoyer se coucher que de continuer à écouter pendant les presque deux heures que dure ce film interminable.
    Stephane G
    Stephane G

    9 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2022
    Belle photographie, le gamin joue sublimement, Joachim est super. Une belle histoire, un film qui fait du bien.
    corbettsky
    corbettsky

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2022
    Simple, franc et émouvant sans être prétentieux. La vie en toute sa maladresse et beauté. Cadrage et BO magnifiques. Scénario original touchant. Humble et captivant, pour une fois un film nous fiche la paix et n'essaie pas de manipuler nos sentiments.
    Aubert T.
    Aubert T.

    124 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 janvier 2022
    Le montage est une merveille, le noir et blanc sublime....alors oui, au départ, on s'intéresse à cette histoire d'enfant un peu perturbé. Puis on commence à trouver que ce gosse de 8/9 ans parlant comme un petit adulte maîtrisant drôlement le vocable d'un thérapeute est un peu agaçant. Sans compter qu'on lui laisse faire à peu près tout ce qu'il veut et que les adultes s'excusent à longueur de temps de leurs réactions envers lui (le monde à l'envers), et à la fin on trouve ça franchement irritant.
    Léo L
    Léo L

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2022
    Pas mal ... mais pas dingue...
    Je trouve que le sujet de l'enfance est traité d'une manière un peu trop fictive, les enfants que l'on voit parler dans ce film ont sans cesse à la bouche des mots d'adultes et ca me mets toujours un poil mal à l'aise. L'enfant avec Johnny semble avoir le même syndrome positionné comme un adulte assez souvent..
    Les plans sont beaux, Joachim Phœnix est comme dhab super.. À mon goût un peu trop de miel sur une "sonorité" un "ton" qui a été trop vu et revu... une musique lente, des plans lents et des gens qui parlent lentement en disant des trucs hyper profonds mais qui n'ont pas toujours tant de sens..
    enfin , un joli film tout de même mais un peu déçu !
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    354 abonnés 1 790 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2022
    C’est une réalisation de Mike Mills qui continue d’explorer le sujet de la parentalité après Beginners inspiré de son père et 20th Century Women de sa mère. Pour ce dernier, il avait été nommé à l’Oscar du Meilleur scénario original. Il a également écrit le scénario de Nos âmes d'enfants.

    Tout va débuter avec ce journaliste faisant des interviews de jeunes concernant leur vision de l’avenir notamment. Une idée intéressante qui deviendra le fil rouge de ce film. Alors que d’un côté, on aura l’avancée du récit concernant Johnny et son neveu, en parallèle sa quête de témoignage va avancer. Une donnée importante, car elle va réussir à garder l’attention captive.

    Par contre, le problème vient plus de la pertinence dans le mélange des deux histoires. En effet, entre la profondeur des interviews, et la nature de cette relation entre cet oncle et son neveu, cela fait un peu trop. On a trop l’impression que ça se disperse. L’équilibrage n’est pas réussi et donc aucun des deux ne fait réellement mouche. C’est dommage, car au fond, les deux peuvent être intéressants. Ils se croisent, se choquent, et finalement aucun des deux ne va être assez développé.



    L’aspect sentimental ne décolle pas. Cela est dû à cette mauvaise gestion. Concentrons-nous sur la relation humaine, car finalement, c’est sur cela que veut insister Mike Mills. La construction des personnages fait que ça manque de caractère. Concrètement, le gamin ne dégage pas grand-chose, quant à Johnny, sa neutralité n’aide clairement pas. L’identification autour de ce père absent va être un filon avec un potentiel inexploité. Heureusement, la conclusion est relativement belle. Cela sauve l’œuvre. Par contre, on se demande pourquoi avoir choisi le noir et blanc. Ce rendu donne une froideur s’adaptant mal.

    C’est donc dommage de ne pas voir le potentiel de Joaquin Phoenix bien utilisé. C’était son premier rôle après l’Oscar du Meilleur acteur dans Joker, et c’est une petite déception. La barre dans l’imaginatif était peut-être trop haute. On espère le revoir rapidement plus à son avantage. À sa charge, Woody Norman ne l’aide pas beaucoup. Le jeune Britannique ne crée aucune émulsion autour de lui.
    Arthur Guezou
    Arthur Guezou

    159 abonnés 1 510 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2022
    Ce film est pas mal. Je vais commencer par les points positifs : la réalisation est juste magnifique et les plans sont tous des tableaux. De plus, l’histoire est vraiment touchante. Ensuite dans les points négatifs, le gosse est vraiment insupportable, d’ailleurs, c’est ça que le personnage de Joaquin Phoenix joue bien car je pense avoir ressenti les mêmes émotions que lui vis-à-vis de l’enfant ; à savoir la fatigue et l’énervement. De plus, malgré ce récit qui est très touchant mais dont je ne suis pas sûr de l’intérêt.
    Malgré mon avis sur le film, qui n’est pas glorieux, je conseille ce film qui est un bijoux visuellement.
    maruka Wachekowski
    maruka Wachekowski

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2022
    Je n’ai pas de critique a faire si quelqu’un tombe sur ce message j’aimerais avoir le nom de l’autrice et le nom du livre
    c’est dans un des derniers chapitres la phrase commence comme par « pour découvrir le monde il faut être un enfant humain ... » l’autrice s’appelle Claire je n’ai pas d’autres informations et j’aimerais beaucoup retrouver son nom
    Merci d’avance
    lucilla-
    lucilla-

    60 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2022
    Un petit bijou de film! Premier coup de cœur de l'année. Joaquin Phoenix, magistral, forme un duo sensible et d'une justesse rare avec Woody Norman. C'est un vrai bonheur.
    Loïck G.
    Loïck G.

    335 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2022
    Ce n’est pas tant le changement de registre de Joaquin Phoenix qui marque ce film, mais plutôt sa forme narrative très appuyée autour de Jesse qui n’arrête pas de questionner le monde à travers cet oncle qu’il voit quasiment pour la première fois. Et ça tombe plutôt bien, Johnny est un professionnel de l’interview pour une radio qui s’intéresse à la jeunesse et à son regard sur le monde. La mise en scène s’appuie assez lourdement sur cette dialectique pour un homme qui fait l’apprentissage d’un foyer provisoire au contact d’un enfant à la recherche d’une véritable famille. Sa mère a dû s’absenter pour venir en aide à son mari qu’elle est en train de quitter… Jesse comprend la situation, comme il assimile beaucoup sur son environnement. Ce que l'on comprend assez vite, malgré les redites d'un réalisateur un brin englué dans son projet. A la limite les relations entre le frère et la sœur deviennent plus intéressantes, mais elles tardent à se concrétiser.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2022
    Mike Mills a déjà fait bonne impression avec « 20th Century Women », créant une curieuse sensation entre la révolte et la douceur. Pour son troisième long, le cinéaste poursuit dans cette lignée et autant dire de suite que cette tendresse sera toujours la bienvenue. Après avoir sondé l’esprit du père, puis de la mère, il passe dorénavant à l’enfant, roi des mots et des émotions simples. Si le silence est d’or et que la parole est d’argent, on ne s’en fiera que pour répondre aux questions d’un journaliste radio, qui joue sur l’unique sens qui le préoccupe. Et c’est une matière de réflexion qui accompagne sa démarche, à la rencontre d’enfants à travers les Etats-Unis.

    Johnny (Joaquin Phoenix) est un adulte à l’écoute et rassurant quand il s’agit de faire confiance à l’intelligence et la sincérité de l’autre, lorsqu’il le questionne sur son environnement, qu’il soit passé, immédiat ou à venir. Cette franchise, on la retrouve dès les premiers échanges, d’un optimisme implacable, malgré l’ouvert d’esprit sur les méandres de la vie. C’est un discours d’apprentissage qui se dessine en noir et blanc, où le portrait se veut intemporel. Pourtant, ce choix esthétique, bien qu’il nous laisse distinguer les valeurs d’une métropole à une autre, échoue à installer l’ambiance recherche. Ce ne sera qu’à la force de gros plans sur ses sujets et la prestation dynamique de Woody Norman en Jesse, que l’on se laissera emporter, qu’on se laissera régresser, le temps d’une folie et le temps d’une étreinte.

    L’oncle Johnny doit ainsi faire face à la crise familiale, qui laisse le garçon de Viv (Gaby Hoffmann) entre les mains du journaliste célibataire, afin qu’elle veille sur son époux malade. Les deux duos ont un reflet similaire, mais ne sont pas forcément au même stade. Il leur faudra pourtant autant de temps pour se bâtir un lien solide, où le micro se tourne à présent vers Johnny, dans le rôle de grand frère, voire de gardien. La frontière se fait alors toute petite entre l’univers d’adulte et celui de l’enfant. L’un n’y voit pas assez clair dans la masse, tandis que l’autre se perd sciemment dans celle-ci, simplement pour pouvoir être retrouvé, être consolé ou pour choisir sa prochaine destination. C’est presque le début d’un deuil que le réalisateur nous livre, mais toujours avec des pensées chaleureuses, appuyer par des lectures spirituelles. Entre les deux, un flambeau générationnel brille et c’est avec une ivresse d’espoir que le récit devrait se consommer.

    « Nos âmes d’enfant » (C'mon C'mon) cumule les rêveries et entrouvre une vulnérabilité nécessaire à la compréhension d’un monde qui a tendance à oublier. Le visuel pourrait aussi bien se concentrer sur la mutation des formes qui se déplacent dans les rues et où la communication sera difficile, entre le brouhaha incessant de la ville et un coup de fil hésitant. Johnny découvre frontalement les enjeux de l’éducation et sonde ainsi les limites de la fourberie hypocrite des secrets ou des non-dits. Jesse transpose tout ce qu’il a de plus actuel, alors que l’on se laisse un peu trop aller avec les écrans, qui brident de nombreuses tentatives d’interactions, précieuses dans la perpétuelle quête de maturité qu’il tutoie déjà.
    François Schopfel
    François Schopfel

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    3,5
    Publiée le 20 janvier 2022
    Dans un noir et blanc splendide, Joaquin Phoenix incarne Johnny, journaliste radio qui parcourt les États-Unis pour interviewer des enfants sur leur vision du monde et de l'avenir. Sa sœur traverse une période difficile et lui demande de s'occuper de son fils, Jesse, pendant quelques jours. Alors qu'il n' aucune expérience avec les enfants, il découvre petit à petit une nouvelle façon d'appréhender le monde. Entre rires et larmes, doutes et certitudes, la relation entre Johnny et son neveu s'installe. Un film sensible sur les relations entre adultes et enfants.
    Chris C.
    Chris C.

    9 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2022
    Le film est parfait, un bon rythme, et des relations très amicales et simples entre adultes et enfants. Le noir et blanc donne un sérieux et une atmosphere sereine au film qui est une réussite, sans parler des 2 acteurs principaux Joaquim Phoenix, toujours immense, et un jeune garcon exceptionnel de vivacité et d'inventivité.
    André Nostalgia
    André Nostalgia

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2022
    Bien que l'Homme soit une espèce douée de parole, à certains niveaux il lui devient parfois complexe, voir impossible de communiquer. Ce film en témoigne, puis propose des solutions, les personnages tâtonnants, découvrants tant bien que mal ces solutions, apprennent à communiquer avec bienveillance et sincérité.
    Nous assistons presque à un La Guerre du Feu de la parole, où l'Homme au lieu d'apprendre à faire du feu, apprend à communiquer, et le spectateur est touché lorsqu'il voit son sapiens sapiens parvenir -- enfin -- à ladite chose. Ce n'est sans doute pas un hasard si la scène culminante du film prend place dans un décor préhistorique, aux lianes et fougères, chapeautée des cris tout aussi archaïques des protagonistes. Cris d'une délivrance, lorsque la parole est enfin acquise.

    Que le noir et blanc du film ne nous trompe pas, il est en réalité riche en ingéniosités. Ingéniosités principalement dans les exercices et solutions proposées dans le but de communiquer, et délier des blocages émotionnels.
    Par exemple la profession de Johnny n'est pas arbitraire, il enregistre le son. Cela lui permet de créer une passerelle, une facilité entre la parole émise, son enregistrement, et sa rediffusion à l'ouïe de la personne concernée. Le jeune garçon Jessie s'exprimera à propos de son oncle en s'enregistrant, et ne sera entendu par son destinataire que bien après, ce qui facilite pour les deux interlocuteurs à la fois la parole, et l'écoute. Une bonne partie du poids émotionnel est relayée dans le dispositif d'enregistrement. Voici ce que j'appelle l'ingéniosité du film dans le but de faire communiquer ses personnages.
    Souvent aussi, Jessie "joue un jeu" dans lequel il est un orphelin, et va parler de sa mère (pas si) imaginaire. L'enfant déplace le tabou de l'expression de ses sentiments, en en faisant une soi-disant fiction où il énumère enfin les qualités tant chéries de sa précieuse mère.

    En somme, bien souvent les personnages trouveront la communication au moyen de "jeux", "d'exercices"; la trivialité de la chose permet encore une fois un détachement du sujet réel, tout-en le traitant réellement, et cela soulage de bien de l'orgueil, de la fierté, de la timidité..

    Avant d'être une leçon pour une mère, un jeune garçon et un journaliste, c'est avant tout une leçon pour le spectateur, qui ne pourra plus prétexter qu'il n'a pas apprit à s'exprimer !
    2985
    2985

    248 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2022
    Tous comme son 20TH CENTURY WOMEN Mike Mills nous fait une redite sur l'éducation d'un enfant, il l'a simplement remplacée ses 3 femmes de son fillm précédent par un oncle. C'est bien filmé dans un beau noir et blanc, Joaquim Phoenix comme à son habitude est très bon, mais c'est à peu près tout. C'est très bavard pour au final pas grand-chose, et hormis ce partage de vie quotidienne, d'expériences diverses qui les rapprochent peu à peu, le scénario ne même réellement nulle part et c'est déjà vue ailleurs avec nettement plus de rythme. L'idée de base reste intéressante malgré tout mais cette monotonie constante plombe le film.
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