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    Freaky
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Freaky" et de son tournage !

    Clins d'œil aux classiques du genre

    Freaky se déroule un vendredi 13 et est sorti le vendredi 13 novembre 2020 aux États-Unis. Par ailleurs, l'un des personnages s'appelle Strode, en référence à Laurie Strode, l'héroïne d'Halloween.

    Titre original

    Freaky devait initialement s'intituler Killer Body puis Freaky Friday the 13th, en référence au slasher Vendredi 13 et à la comédie Freaky Friday dans laquelle une mère et sa fille échangent leur corps.

    Changement de cap

    Kathryn Newton a été le premier choix pour incarner l'héroïne de Freaky mais a d'abord refusé le rôle. C'est après avoir rencontré Jason Blum que l'actrice a accepté le projet.

    Genèse

    On doit au scénariste Michael Kennedy l’idée de départ de Freaky. C’est d’ailleurs en regardant Happy Birthdead de Christopher Landon qu’il a eu envie de mêler les genres de l’horreur et de la comédie. « L'une de mes premières idées a été l'échange de corps entre deux personnages. Happy Birthdead réunissait deux situations dramatiques bien connues avec une grande intelligence. Mais je n'envisageais même pas l'éventualité d'écrire Freaky avec celui qui avait réalisé Happy Birthdead ! ». Kennedy et Landon sont amis et c’est lors d’un déjeuner que le premier a présenté au second son idée. Le réalisateur a été d’emblée emballé et a entrepris l’écriture du scénario avec Kennedy dans les semaines qui ont suivi.

    John Hughes

    Christopher Landon reconnaît l’influence de John Hughes sur Freaky, cinéaste emblématique du teen movie : « il ne jugeait jamais les personnages d'adolescents qu'il écrivait. Du coup, pour moi, c'était jubilatoire d'aborder le film à travers un prisme comparable. Je pense que le contexte du lycée, conjugué au slasher et à l'humour – sans oublier le dispositif de l'échange de corps entre personnages –, donne une vraie singularité au projet ».

    Ne pas réviser ses classiques

    Le réalisateur et le scénariste ont délibérément évité de regarder des films reposant sur le body swap (l'échange de corps) afin d’être le moins influencés possible et d’aborder Freaky sous un œil neuf. En revanche, Christopher Landon a revu Jennifer’s Body qu’il estime tristement sous-estimé : « [Ce film] est enfin en train d'être reconnu à sa juste valeur. Je me suis intéressé au jeu de l'actrice, et me suis demandé comment une jeune fille, dans un lycée, peut tout détruire sur son passage ».

    La représentation des meurtres

    Contrairement à Happy Birthdead, qu’il reconnaît ne pas avoir conçu comme un vrai film d’horreur (« ce qui m'intéressait, c'était de mettre en scène les instants qui précèdent la mise à mort de la jeune fille »), Christopher Landon tenait à ce que Freaky soit un vrai film gore et violent, tout en rendant les meurtres délirants et cartoonesques. Michael Kennedy le scénariste se souvient : « il m'a dit 'Ouais, allons-y carrément et éviscérons littéralement nos victimes pour que ce soit le plus fun possible' ».

    Blumhouse

    A l’instar d’Happy Birthdead et sa suite, Freaky est produit par Jason Blum. Ce dernier raconte : « Je me suis dit que c'était une relecture originale et super drôle du dispositif classique où deux personnages se retrouvent chacun dans la peau de l'autre, et j'avais hâte de voir le résultat à l'écran. J'ai travaillé avec Christopher Landon sur plusieurs films et j'ai totalement confiance dans sa créativité. Il sait imaginer des histoires originales et galvanisantes et capter l'attention du spectateur ». 

    Message

    Au-delà de l’aspect comédie horrifique, Freaky évoque l'histoire d'une jeune fille qui découvre sa force intérieure et refuse d'être rabaissée par son entourage. « Ce n'est pas parce qu'on fait un film de pur divertissement qu'on ne peut pas se permettre de faire passer un message fondamental. Je suis heureux de pouvoir mettre l'accent sur un point crucial, surtout à l'attention des plus jeunes », explique le réalisateur. Kathryn Newton renchérit : « Ça me plaisait beaucoup d’explorer la manière dont Millie découvre sa propre force, d’abord en étant prise au piège dans le corps d’un homme, et plus tard s'aperçoit qu’elle n’en a pas besoin pour se sentir forte. À mes yeux, c’est un message essentiel du film ». 

    Déjouer les clichés du genre

    Celeste O’Connor, qui incarne Nyla Chones, la meilleure amie de Nyla, a été séduite par son rôle car il remettait en question un stéréotype souvent exploité dans les films d'horreur : « Le personnage noir ne meurt pas en premier. Il y a la jeune fille noire et l'adolescent gay qui sont en général les personnages sacrifiés dans ce genre de film, mais dans Freaky, ils sont considérés comme des héros. Nyla et Josh sont ceux qui vont au front pour sauver leur amie. Ça m'a fait du bien ».

    Quant à Josh, campé par Misha Osherovich, le scénariste Michael Kennedy se réjouit d’avoir pu écrire un personnage homosexuel qui s’assume tel qu’il est : « Il n'y avait pas beaucoup de personnages comme Josh dans le cinéma d'horreur à l'époque où j'étais moi-même un jeune ado, vivant dans l'Ohio, qui n'assumait pas son homosexualité et qui tentait, tant bien que mal, de se trouver. […] L'écriture de ce personnage me tenait particulièrement à cœur. Josh correspond vraiment à celui que j'aurais aimé être à 17 ans. Il m'offre une seconde chance ».

    Le Dola

    L’objet à l’origine de l’échange des corps est un poignard aztèque, le Dola, dont le nom a été inventé de toutes pièces et évoque le mot dolor en espagnol ("douleur" en français). « On était sensibles à l’idée d’un poignard antique et mystique, qui aurait servi pour des sacrifices. Du coup, on a choisi la civilisation aztèque pour apporter un peu de mythologie à tout ça. D’un point de vue artistique, c’était parfait, car ça alliait mysticisme, monde de l’au-delà et forces spirituelles à l’œuvre. L’élaboration du poignard est née de notre étude approfondie de l’art aztèque, la notion d’un manche en os serti d’une pierre précieuse nous a beaucoup plu », détaille le réalisateur. La cheffe décoratrice Hillary Andujar a pu s’appuyer sur les connaissances de sa sœur, qui a une formation en art et en archéologie, pour l’aider avec les matériaux et la symbolique.

    Le diable est dans les détails

    Le réalisateur a fait appel au département Décoration pour soigner les moindres détails de Freaky, de l’étiquette d’une bouteille de vin appelé « Chant du cygne » au logo du supermarché qui représente un cow-boy chevauchant un chariot pourvu de roues de wagon. Quant à la tête décapitée dans les toilettes qui apparaît dans le repaire du Boucher, il s’agit d’un moulage de la tête du superviseur des effets spéciaux Tony Gardner, conçu pour l’un des précédents films de Christopher Landon, Manuel de survie à l’apocalypse zombie.

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