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ManoCornuta
284 abonnés
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3,0
Publiée le 19 août 2023
Pour le coup, mes attentes étaient sensiblement différentes à l'égard de ce film. Loin des autres réalisations d'Améris, il y a ici beaucoup de noirceur derrière le sujet, et la tentation de sourire devant les emportements de Benoît Poelvoorde disparaît assez vite, pour focaliser sur la construction de cette relation père-fils, en définitive assez basique même si, par séquences brèves, le film fournit matière à réflexion sur les violences conjugales. Sans vraiment prendre une tournure magistrale dans sa démonstration, il y a de quoi être perturbé à la sortie du visionnage, devant le caractère implacable de cette histoire.
Un film dur qui semble jouer sur un registre de complicité père-fils mais qui est plutôt glaçant dans sa démonstration. Un âge où l'enfant est véritablement sous l'emprise de l'adulte qui est son référent unique. Quelle maturité a-t-il pour se révolter ou même comprendre les enjeux de cet amour inconditionnel ?? Pas mal du tout.
film avec poelvoorde ... qui se regarde ... dure d'avoir un père comme ça et en plus il dessine bien . une tranche de vie et un scénario qui tient la route un bon moment .
Adaptation d'un livre de 2015 c'est un récit dramatique et un peu historique avec la fin de la guerre d'Algérie et c'est un peu dommage pour la portée du contenu mais au delà de cela si l'histoire est intéressante et les acteurs convaincants, le film est gâché par la fin qui révèle des intentions inappropriées qui en font une histoire particulière et dédramatisée. C'est un sujet universel que la guerre ou sa proximité et ses conséquences, cela joint à une famille où le père disjoncte de par son inactivité et sa volonté d'un part d'autorité et d'autre part de complicité avec son fils de 12 ans. La fin gâche le film spoiler: on arrive à un point d'intensité dramatique certes en épilogue mais celui ci s'arrête net pour laisser place à un 25 ans après incongru, malvenu dans une sorte d'happy end abscons et la véritable portée de l'histoire qui est universelle et concerne une bonne partie de l'histoire humaine: l'influence du père ou des plus proches, les relations conjugales, les difficultés des débuts de l'adolescence tout cela comme souvent soumis à une folie humaine, arrogance et brutalité plus ou moins forte.
Dans l'excès déjà Louis de Funes m'agacait prodigieusement. Mais alors là Benoît Poolvorde m'a scotché. Des tonnes dites-vous ? Pathétique oui ! Mais pour qui se prend-il ? Je cherche. Ah je vois...Raimu, Michel Simon. Pardon monsieur Julien Guiomar j'allais vous oublier. Les " grandes gueules " vous connassiiez mais tout en finesse. Bon ce commentaire n'engage que moi. Film quand même bien réussi et bien filmé. Audrey Dana et le jeune Lefevre irréprochables . Le roman de Sorj Chalandon n'est pas trop trahi contrairement à bien d'autres adaptations. Bon pis de quoi j'me mêle hein ?.
J'ai lu le livre, qui est largement mieux. Adapter un livre pour faire ça, c'est vraiment pêcher. Et réussir à faire un si mauvais film avec Poelvoorde, c'est aù delà du pêché. Bref. Lisez le livre qui pour le coup est vraiment magnifique.
Un film qui ne marche pas, l'histoire ne prend pas car malgré l'excellent choix de ce jeune acteur (à la bonne bouille), Benoît Poelvoorde campe un personnage exécrable. Un père au chômage violent et colérique qui ne donnera certainement pas au spectateur l"envie de suivre cette histoire. Poelvoorde excelle dans son rôle, à un point que l'on se demande s'il ne serait pas lui aussi un peu colérique dans la vie. Un malaise s'installe. Malgré une bonne réalisation et un bon jeu d'acteurs, quelques chose de difficilement explicable n’a pas pris.
A vrai dire, c'est très difficile de savoir ce que j'ai pensé de ce film, et donc d'en donner une note. Je met 3 étoiles, car le personnage campé par Poelvoorde nous fait passer par toutes les émotions, et l'on comprend vite qu'il est une personnalité complexespoiler: , et pas seulement un homme prêt à mentir pour se montrer héroïque devant son fils . On éprouve de la peine pour le petit garçon, qui est obligé de subir le caractère de son père (tout comme sa mère le fait déjà), et qui va tout faire pour lui plaire. La peur ressentie par ces deux derniers personnages transperce le film, et nous la ressentons à notre tour. Je n'arrive toutefois pas à expliquer pourquoi je n'ai pas plus apprécié ce film, peut-être seulement le souvenir de son ambiance pesante me rend toujours mal à l'aise...
On s'attendait à l'histoire d'un père mytho, mais sympa, surtout avec Benoît Poelvoorde dans le rôle-titre, quoique cela ne colle pas trop avec les oeuvres de Chalandon. Effectivement, le père est effrayant, mytho, mais surtout parano, voulant tuer De Gaulle. Emile lui obéit et entraîne dans le délire paternel un camarade pied-. Poelvoorde est magistral, tout comme le jeune Jules Lefebvre et Audrey Dana, la mère. Pour une fois, Améris n'a pas gâché son sujet
Ce film n'est tout simplement pas regardable Poelvoord a l'age d'un grand pere, plutôt ? Audrey Dana m'a fait penser ,par son jeux a "histoires sans paroles " sur l'ORTF dans les années 70 Les décors sont creux de toute vie . Ça ressemble a une campagne présidentielle du ps ,un échec .
En 2020, Jean-Pierre Améris réalise une comédie qui, sous son apparente légèreté, possède une touche dramatique intéressante. Au tout début des années 1960, un petit garçon se plait à croire aux exploits fantasmés de son père (Benoît Poelvoorde). Ce dernier à la fois mythomane, violent et pervers manipule son fils pour mener une lutte contre l'indépendance de l'Algérie. Si certains passages souffrent d’un manque de crédibilité, c’est finalement la relation complexe entre l’épouse (la très subtile Audrey Dana) et ce mari malade mentalement qui donne lieu aux plus belles scènes. Entre acceptation par conformisme ou par amour, le portrait de cette femme soumise reste émouvant. Bref, un film qui aurait dû appuyer encore un peu plus là où ça fait mal.
Jean pierre Ameris adapte à l’écran le roman éponyme de sorj chalandon,Benoît poelvoorde à le rôle du père de famille rugueux, strict et méchant, mais surtout déséquilibré à cause de son vécu à la guerre, il va confier des missions absurdes à son fils pour tuer le général de Gaule et sauver l’Algérie,tout ça devant une mère impuissante qui veut se convaincre que tt va bien dans son foyer.. l’interprétation des acteurs donne de l’intérêt au film.
Adaptée du roman autobiographique de Sorj Chalandon, une chronique familiale tragi-comique sensible mais traitée de manière assez fade, sur les dommages causés sur son fils, par le trauma et les affabulations délirantes d’un père complotiste, sous le regard d’une mère vivant dans le déni.
MON TRAITRE. Un ordre sur une fenêtre invisible: la fascination. Papa est fou, papa ce fou, papa ce médaillon de la gloire. Aveugler par un déséquilibre dans l'approche, Ameris coince.