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    Une histoire d'amour et de désir
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    83 critiques spectateurs

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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    268 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 août 2021
    (...) Alors que ceux sur les jeunes filles sont pléthore, les films sur l’éveil amoureux des garçons restent assez rares pour qu’on n’applaudisse pas l’essai gracile de Leyla Bouzid, qui ose ainsi parler de l’autre sexe et le fait avec cœur, de très délicate façon, aidée par l’engagement de très expressifs acteurs. En assumant ainsi un regard féminin sur un ressenti masculin, elle fait de son film un appel à tous les garçons de maîtriser leurs peurs et leurs autocensures, de transgresser leurs inhibitions pour s’ouvrir à l’amour sans tomber dans les travers du machisme ambiant. (lire l'intégralité de la critique sur le site d'Africultures)
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    71 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2021
    Un joli thème ambitieux: découvrir l’Amour à l’université, en même temps que la littérature érotique arabe (contes des Mille et une nuits?)

    La réalisatrice a fait preuve d’audace en traitant la sexualité, parallèlement à la découverte de la littérature orientale. Elle réussit à approfondir les thèmes abordés.

    Un garçon d’origine algérienne coincé entre ses deux cultures ? Mais, est-il vraiment si amoureux ? J’ai aimé le beau personnage du Père, journaliste algérien brutalement dévalorisé à son arrivée en France
    Une jeune fille épanouie, tellement différente...
    C’est un fait, je me suis ennuyé et je l’ai trouvé davantage « cérébral » que « sensuel »
    Tricky T.
    Tricky T.

    2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 septembre 2021
    Un film délicat, sensuel et romantique mais aussi social et politique.
    Le film se découvre sur différentes couches, toutes plus riches les unes que les autres. Ce n’est pas juste une histoire d’amour, c’est le portrait d’un jeune français d’aujourd’hui, à cheval entre plusieurs mondes, tiraillé entre ce qu’il pense que sa culture lui impose et ce qu’il est profondément, et aussi ce qu’il ressent.
    C’est beau, c’est profond et subtilement incarné par ces deux comédiens absolument formidables.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 septembre 2021
    Après « A peine j’ouvre les yeux » dont j’avais fait les louanges il y a quelques années ( 🎬 ), voici le deuxième film de Leyla Bouzid qui après avoir remporté un grand succès lors de sa présentation au festival de Cannes, remporte ce week-end, au festival de film francophone d’Angoulême le prix du meilleur film et le prix du meilleur comédien pour Sami Outalbali. Avec une délicatesse propre à sa mise en scène et le traitement subtile de ses personnages, Leyla Bouzid réussit à nous immiscer dans une histoire d’amour entre deux jeunes étudiants en lettres à la Sorbonne. Pour Farah ( formidable Zbeida Belhajamor ), les sentiments amoureux ne sont pas problématiques, elle les provoque même, et semble bien plus émancipée. Pour Ahmed, cette situation amoureuse n’a rien d’évidente, rattrapé par ses pulsions sexuels, son éducation, sa religion, la peur de sa « première fois » et la littérature érotique arabe qu’ils étudient et dont lui ne soupçonnait pas l’existence. De quoi effectivement douter, se remettre en question. C’est bien là l’originalité et la force du film, ce regard posé par une jeune réalisatrice sur un jeune personnage masculin, qu’elle rend terriblement fragile et attachant, un regard d’amour trop rare au cinéma, aussi beau que l’était celui de Maurice Pialat sur Sandrine Bonnaire dans « A nos amours », et oui, rien que ça. Le film de la semaine, voire de la rentrée.
    Guillaume
    Guillaume

    96 abonnés 1 545 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 février 2022
    Une lecture se voulant pudique, pâlement interdite, entre deux personnages dont la culture les emprisonne dans un rôle dont au final ils ne détachent pas.
    Un grand jeu d'écriture, pour ne pas écrire grandiloquent, pour un récit sans aspérités aux émotions surjouées.
    Ciné-13
    Ciné-13

    96 abonnés 903 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mars 2022
    Première partie : le désir fantasmé est peut-être + fort que le réel charnel. Dans la cité il est à part car il n'a pas sa collection de meufs. "L'amour pur doit-il être consommé?" : tout le film est là, caricaturant le dilemme cérébral d'un étudiant beur algérien de la Sorbonne. Et la confusion mélange les racines, les peurs de s'engager, les peurs d'être conforme,...
    Deuxième partie : se résume à une étreinte...
    Trop confus désolé!
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    67 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 février 2022
    Un film sans inspiration aucune qui frise l'encephalogramme plat, dans lequel Leyla Bouzid se contente d'enchainer des scènes creuses et totalement amorphes, à l'image de son personnage principal qu'on a juste envie de secouer.
    JM35
    JM35

    2 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 septembre 2021
    Quel ennui ! Il ne se passe rien, aucun rythme. On est pressé que ça se termine. A fuir !
    traversay1
    traversay1

    3 184 abonnés 4 653 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2021
    Une histoire d'amour et de désir est construit selon des contrastes et des oppositions : pudeur et sensualité, ouverture et préjugés, peur (masculine) et audace (féminine), mots et silence, écrit et oral ... L'exercice pourrait être scolaire mais grâce au talent de Leyla Bouzid, dont le premier long-métrage, A peine j'ouvre les yeux, était mieux qu'une promesse, il devient solaire, tout en grâce et en retenue intense. Le film, merveilleusement fluide et empli d'empathie, raconte une naissance des sens au masculin, cristallisant une situation romantique où la virilité se traduit autrement que par des clichés. Patience et langueur de temps, Une histoire d'amour et de désir n'oublie pas de situer précisément ses deux héros du point de vue social et de donner corps à d'autres protagonistes (le père, la sœur, les amis ...), personnages périphériques importants de la rencontre amoureuse. Au passage, Leyla Bouzid témoigne de la pluralité de la communauté maghrébine, loin des poncifs, là encore, et rappelle la richesse de la littérature arabe de l'âge d'or, enivrée de vin et d'étreintes. Le film est cérébral et poétique, deux qualités en l'occurrence, dès lors qu'il manifeste une une bienveillance douceur (douleur, parfois) permanentes. Une histoire d'amour et de désir possède le charme, presque indicible, des premières fois et des parcours initiatiques. Il en est donc rare et immédiatement précieux. Et universel, aussi, tant qu'il y aura de l'amour sur terre.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    600 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2021
    Voilà un très beau film qui relate de l'éveil de la sexualité et la naissance d'un amour. Entre pudeur et poésie, retenue et impulsions, Leyla Bouzid vise en plein dans le mille avec son deuxième long-métrage. On rencontre Ahmed, un jeune homme de 18 ans d'origine algérienne habitant dans une cité, qui entame un cursus de littérature arabe sur les bancs de La Sorbonne. Il y fait la rencontre de Farah, une tunisienne venue spécialement en France pour ses études. Le courant passe, et quelque chose naît. Mais dans une société où la sexualité se vit de façon décomplexée, le jeune homme, hésitant et timide, n'arrive pas à laisser libre cours à son désir bouillonant. Avec une délicatesse et une sensualité enivrantes, la réalisatrice érotise le corps masculin et met en scène le chemin de sa première fois, de ses blocages à ses lâcher-prises. C'est si bien joué, filmé et riche d'enjeux qu'on en oublie la simplicité du récit. En effet, Sami Outalbali est parfait, tout comme sa partenaire Zbeida Belhajamor. Alors que le premier semble être en contrôle permanent, guidé par ses valeurs et la peur d'être jugé et rejeté, la seconde est libérée dans l'expression de ses sentiments. Il y a presque ici une mise en parallèle de la culture algérienne et de la culture tunisienne. La première est une culture forte de traditions tandis que l'autre est plus "occidentale", moderne et apaisée. J'ai trouvé fascinant d'observer ces différences qui ne me parlent pas de prime abord mais qui constituent toute la force du récit. L'autre point qui m'a séduit, c'est la place qu'occupe la littérature dans l'éveil des sens et des plaisirs de la chair. Par le biais de scènes de cours avec une professeure passionnée mais autoritaire, la littérature devient le ciment qui imbrique les différentes scènes intimes entre elles. D'ailleurs, ces séquences sont très belles, notamment celle où Ahmed lit des poèmes arabes érotiques dans sa chambre. Enfin, le scénario de "Une histoire d'amour et de désir" a le mérite de casser les idées reçues en figurant une culture arabe ouverte au monde, au plaisir et au corps. Il y a aussi une volonté de montrer une génération à la croisée de deux cultures, frustrée d'une transmission incomplète et condamnée à l'échec juste parce qu'elle est issue de la banlieue. Enfin, les quelques personnages féminins sont forts, déterminés et indépendants ; de la soeur rebelle à la mère compréhensive et aimante, en passant par la copine fêtarde qui sait ce qu'elle veut... Ça en dit beaucoup sur la jeunesse, la différence mais aussi sur le standard de la virilité chez les hommes arabes, où l'amour et la tendresse ne semblent avoir que peu de place...
    norman06
    norman06

    312 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2021
    Un second long métrage très subtil sur les thèmes croisés de la littérature, du désir et de l'intégration de la jeunesse musulmane. Beaucoup de sensibilité et des dialogues au diapason. Le jeune acteur est formidable.
    Steph L
    Steph L

    48 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2021
    Un film d'une grande finesse et d'une grande beauté sur la sensualité aujourd'hui souvent mise de côté dans la culture arabe, et donc sur les conflits que cela engendre chez et entre les jeunes issus de cette culture. La mise en scène est troublante de désir, le couple d'acteur est merveilleux, le scénario intelligent car il évoque le malaise des jeunes hommes arabes. Tout est juste et sensible et loin des clichés sur les banlieues et l'immigration. Le malaise de la génération des parents et en particulier du père du héros est également évoqué avec tendresse et subtilité. Les autres acteurs, la bande-son et la lumière concourent également à la réussite du film. Intelligence et émotion.
    Yves G.
    Yves G.

    1 330 abonnés 3 327 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2021
    Ahmed et Farah se rencontrent le premier jour de la rentrée à la Sorbonne, sur les bancs de la fac de lettres, dans un cours consacré à la poésie arabe galante. Lui (Sam Outalbali), fils d’immigré algérien, vient du 9-3. Elle (Zbeda Belhajamor) débarque tout droit de Tunisie. Entre eux, c’est le coup de foudre immédiat. Mais chacun l’exprime à sa façon. Lui, engoncé dans les codes virilistes des cités, combat le désir qu’il éprouve. Elle, plus libérée, ne comprend pas ce garçon qui lui résiste.

    Disons-le tout net : "Une histoire d’amour et de désir" est le meilleur film du mois. Et à ceux qui, perspicaces, m’opposeront qu’il est sorti le 1er septembre et que j’écris sa critique dès le 5 du mois, je renchérirai : "Une histoire d’amour et de désir" est le meilleur film d’un été qui, ces jours-ci, à Paris tout au moins, semble délicieusement jouer les prolongations !

    Comme son titre l’annonce, "Une histoire d’amour et de désir" est d’abord un film qui raconte les premiers émois d’un couple amoureux et sa découverte de la sexualité. Il le fait avec une sensualité débordante, avec pudeur mais sans pruderie, en convoquant les plus belles pages de la littérature arabe érotique, un moyen – certes un peu téléphoné – d’exciter les sens des personnages – et des spectateurs avec eux – mais aussi de rappeler que l’Islam n’a pas pour seul visage celui des Talibans obscurantistes de Kaboul.

    Le sujet du premier amour pourrait sembler convenu. il a déjà été si souvent traité dans la littérature et au cinéma. Mais Leyla Bouzid le renouvelle en renversant les rôles. Contrairement aux usages, ce n’est pas la fille, timide et vierge, qui résistera au garçon, mais l’inverse. Ici, c’est Ahmed qui, malgré le désir qui l’enflamme, repousse les avances de Farah. Son attitude, qui désarçonne la jeune fille, a plusieurs causes. Elle s’explique par son inexpérience (Ahmed est puceau), par sa timidité (il est maladivement incapable d’exprimer ses sentiments et de prendre la parole en public). Elle s’explique aussi par les valeurs dans lesquelles il a grandi, dans sa famille et dans sa cité, où la fille doit impérativement conserver sa virginité jusqu’au mariage et où celles qui ne respectent pas cette règle – comme Farah dont la sexualité débridée le choque – ne méritent pas le respect.

    Car "Une histoire d’amour et de désir", comme son titre ne l’annonce pas, est aussi un film social sinon politique. Ahmed et Farah incarnent deux façons archétypales d’être magrébin en France aujourd’hui. Le père d’Ahmed est un intellectuel algérien déclassé qui a dû fuir les années de plomb en Algérie. Au chômage de longue durée, il nourrit une double rancœur contre l’Algérie qui l’a rejeté et contre la France qui l’a si mal accueilli. Son fils a été élevé dans l’ignorance de la culture et de la langue de ses origines avec comme seule planche de salut la poursuite d’études supérieures à Paris. Farah a un profil bien différent. Double autobiographique de la réalisatrice Leyla Bouzid, elle est issue de la classe moyenne tunisienne, francophone et francophile. Elle est née et a grandi à Tunis, y a passé son baccalauréat. Mais, douloureusement consciente du manque d’opportunités que son pays lui offre, elle vient à Paris, poussée par ses parents, y poursuivre ses études (comme Leyla Bouzid qui, après des études de lettres à la Sorbonne, intégra la Fémis).

    J’avais adoré le premier film de Leyla Bouzid, sorti fin 2015, "À peine j’ouvre les yeux". Je lui ai préféré encore le deuxième. Espérons qu’il ne faudra pas attendre si longtemps le troisième. Quant à Sam Outalbali, l’acteur si juste qui joue Ahmed, on devrait le revoir très bientôt sous la direction de Cédric Jimenez, le réalisateur de "BAC Nord", dans "Novembre", le film qu’il vient de tourner sur les attentats du 13-Novembre avec Jean Dujardin, Anaïs Demoustier, Sandrine Kiberlain….
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    85 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2021
    A vu le très joli film de la réalisatrice Leyla Bouzid "Une histoire d'amour et de désir"... A n'en pas douter il se passe quelque chose actuellement dans la création cinématographique, où l'on assiste à l'émergence de réalisatrices qui savent parfaitement filmer la sensibilité, la subtilité, la réserve masculine ainsi que les corps d'hommes.... et la banlieue parisienne. Après "Gagarine" de Fanny Liatard (que j'avais adoré) et "Fragile" d'Emma Benstan (qui m'avait beaucoup ému), voici le subtile et inattendu "Une histoire d'amour et de désir" de Leyla Bouzid. Un très joli scénario original où en première année de fac à la Sorbonne en lettres classiques se rencontre le timide Ahmed qui arrive de banlieue parisienne et pour qui franchir le périphérique n'est pas la plus facile des choses et la fougueuse Farah qui débarque tout juste de Tunisie avec ardeur et soif de vivre. La matière principale qui les réunit est l'étude de la poésie arabe du moyen-âge et les deux jeunes gens découvrent le pouvoir des mots, la délicatesse des idées et surtout une culture que tous les deux ignorent. Devant la pétillante et magnétique Farah, Ahmed veut prendre son temps et également appliquer le précepte qu'il apprend à travers les poèmes qui le bouleversent : le désir est plus important que l'acte d'amour. Leyla Bouzid aime ses personnages et ses comédiens cela se voit à l'écran et sa caméra comme un porte plume pour faire de la calligraphie caresse avec bienveillance l'épiderme des deux acteurs très justes et naturels que sont Samir Outalbali (absolument charmant et tout en introspection) et Zbeida Belhajamor (hypnotisante). Comme dans les deux autres films que j'ai cités, la banlieue n'est jamais caricaturale même si tout est loin d'être idyllique. Que ça fait du bien de voir un jeune homme réciter des poèmes, une jeune jeune femme pygmalion aimant l'amour et l'assumant. "Une histoire d'amour et de désir" est un film délicat et qui fait aimer l'amour... et le désir.
    dejihem
    dejihem

    122 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2021
    C'est sans doute le plus beau film de la rentrée : tout en langueur, en patiences, en désir, et en érotisme.
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