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Julie Charlotte F.
26 abonnés
15 critiques
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4,5
Publiée le 13 octobre 2023
Cette actrice et ses non dits sont bouleversants. Beaucoup de beauté, de volupté et de déchirure dans ce joli film, dont l'environnement géographique offre un cadre superbe.
Film déchirant, à la force surpuissante, dépassant l'irrationnel en expliquant la névrose de ses héros sans les trahir. Un film fort qui fera pleurer les spectateurs les plus sensibles.
Je n’ai pas aimé le portrait de cette névrosée qui part travailler à Vieux Boucau sur les lieux où son fils , qui avait 6 ans, a disparu 10 ans avant. D’abord, quid de l’enquête de police qui a dû avoir lieu : mystère. Ensuite, cette rencontre avec un jeune ado qui lui rappelle son fils (mais qui ne l’est pas, sans quoi ils se seraient forcément reconnus) : c’est plein d’ambiguïté, limite malsain. Bref, on ne croit pas du tout à cette histoire, avec son lot d’incohérences ou d’absence d’explications, comme si le réalisateur se fichait royalement des spectateurs que nous sommes. D’habitude, j’aime bien les films espagnols mais ici…que c’est présomptueux !
Un chef d'œuvre. La disparition d'un enfant et l'impossible nécessité de vivre et de survivre à cette douloureuse absence jour après jour, avec l'espoir de le voir enfin reparaître, voilà ce à quoi est confronté le personnage principal de Madre. Sans chercher à nous expliquer l'indicible, Sorogoyen nous fait partager les errements psychologiques de cette mère qui ne peut tourner la page ni ne peut tout à fait arrêter de vivre.
Un film poignant mais parfois dérangeant,o est tout de suite happé sur plan séquence d une dizaine de minutes où une femme reçoit un appel de son fils de 6 ans qui lui annonce qu il est tout seul sur une plage, son père est parti,la mère commence à s affoler et la tension va crescendo jusqu a que son fils se fait enlever. On se retrouve 10 ans après en Bretagne où elle est responsable d un restaurant,elle remarque un jeune homme de 16 ans qui pourrait ressembler à son fils disparu, s ensuit une relation va naître entre ces 2 personnages qui est assez ambigu sans être glauque ni transgressif,on s attache beaucoup à la mère qui pour surmonter son deuil va flirter avec la folie mais a la fin réapprend à vivre avec l absence. La réalisation est superbe la mise en scène nette Un film a découvrir
L'éternité c'est long quand on marche sans coeur. De ton triste coma, je t'en prie libère toi. Quand rien qu'une chanson te mets la chair de poule. Faut il preciser que j'ai aimé?
Jeu inegal, récit poussif et une mise en scène qui ne dit rien à part des plans séquences à la lumière et aux cadres mal maîtrisés . Ce film est une purge. Pourtant l'idée avait tout pour séduire. Ce film est la preuve, s'il en fallait une, qu'une bonne idée ne fait pas un bon film.
Cela faisait très longtemps que je n'avais pas été subjugué par un film comme ça ! Déjà le début est immonde... la longue scène au téléphone est insoutenable à regarder tant la panique de la mère est communicative et je pense que j'en ferai des cauchemars un moment... en plus le film a beau changer de ton par la suite, cela reste fascinant tout de même ! La relation entre la mère en deuil & le jeune garçon est ambigue et parfois difficile à assumer tant elle est taboue et j'ai vécu quelques moments de solitude tant c'été à la fois drôle et à la fois choquant... les acteurs sont bons, le scénario excellent et vraiment je recommande cette petite pépite à tous... âmes sensibles s'abstenir toutefois car le début est vraiment raide !
Après le fiévreux et tourmenté "El Reino", Sorogoyen change de registre et nous offre un film émouvant sur une femme navigant au bord de la folie après la disparition 10 ans auparavant de son fils. MADRE nous expose une lente reconstruction, un deuil qui n’en finit pas et qui empêche Elena d’avancer dans sa vie. Elle croit reconnaitre son fils dans la peau d'un jeune adolescent tout en éprouvant une attirance étrange pour le jeune homme. Ces deux personnages vont s'attirer mutuellement et chacun va donc avancer à sa manière dans le but de se projeter dans un futur meilleur et plus apaisant...
J'avais pris une baffe sur Que dieu nous pardonne. Je ne suis pas loin d'en avoir pris une autre avec Madre. Rien que le plan-séquence d'ouverture de quinze minutes où cette jeune mère de famille tente de localiser son fils au téléphone est étouffante. Ce n'est pas pourtant pas vers l'enquête policière que Rodrigo Sorogoyen va orienter Madre. Mais plus sur le drame familial. On l'entend souvent quand il y a une disparition. Rien n'est pire que de ne pas savoir. Impossible donc de se mettre à la place de cette femme qui va passer dix ans à tenir une buvette dans le sud de la France pour se reconstruire et espérer...si tant est qu'il y ait un espoir et qu'elle ait pu construire quelque chose. Elle va nouer avec cet ado de seize ans une relation un peu trouble. Qu'elle y ait vu son fils, peut-être. Moi, il m'a semblé que c'était un moyen pour elle de vivre un moment d'insouciance, d'amitié, de détente avec un garçon qui ne va pas la traiter de "folle de la plage", à qui elle ne parlera pas de ce qu'elle a vécu dix ans auparavant. Je ne sais pas vraiment s'il y a une attirance sexuelle entre les deux. Je dirais plutôt que, comme elle semble à n'importe quel moment sur le point de partir en vrille et que lui est en décalage avec sa famille et ses amis, ils ont voulu s'offrir des moments de tendresse. Des moments rien qu'à eux. Rien qu'entre eux.
Quand on a vu " que dios nos perdone", " el reino" et " as bestas" tous très bons et réussis, on ne peut qu'être franchement très déçu par " madre".
La liste des gros défauts du film est longue, puisque presque rien ne fonctionne. Le scénario n'est pas bien écrit ( c'est le défaut majeur), la première partie ( sauf le premier plan séquence) est très mauvaise et beaucoup trop longue ( 45 minutes auraient pu être condensées en 10 et encore, c'est dire !).
Le jeune comédien ( un certain julien Poirel) est particulièrement mauvais, mal dirigé et on se demande comment il a pu se retrouver là ; l'actrice principale de son côté, ne peut pas faire grand chose pour éviter le ratage de " madre".
Les acteurs secondaires sont ceux qui s'en tire le mieux ( sauf les trois jeunes comédiens dans la scène de la sortie de la discothèque - eux très mauvais ou là encore mal dirigés).
On sauvera de cette débâcle la seconde partie qui est elle regardable et qui sauve un peu le film.
Au travers de l'histoire d'une mère qui perd son jeune fils dans des conditions épouvantables et en perd aussi la raison, Sorogoyen tente de nous montrer le poids de ce traumatisme ultime pour un être humain que constitue la perte d'un enfant.
Avant lui, par exemple, Nani Moretti avait développé le sujet dans " la chambre du fils" ( palme d'or à Cannes) avec un talent auquel Sorogoyen ( qui n'en est pas dépourvu et l'a montré dans ses trois films précités ) ne peut malheureusement espérer prétendre ( et de très très loin) avec "Madre".
Seuls les aficionados du réalisateur iront voir ce film, les autres tireront un meilleur bénéfice et surtout beaucoup plus de plaisir, a visionner les deux précédents opus du réalisateur et aussi à celui qui a succédé à " madre".
Quel beau film bouleversant sur cette femme qui a perdu l'amour d'un enfant et qui au fond d'elle-même choisit ce garçon pour guérir. J'ai profondément aimé cette scène à la fin du film dans la voiture où ils se regardent simplement. Comme si cette femme voulait passer du temps avec le souvenir de son fils disparu. Vivre un instant son rêve. Être heureuse furtivement. C'est le bonheur que lui offre le garçon. Sa présence. L'amour faussé certainement de son jeune âge, mais qui se verse avec plénitude dans le cœur de la femme. Je laisserai d'autres critiques évoquer la première scène bouleversante et terrible car je préférais m'attarder sur cette douleur d'une vie où l'amour, même d'un instant, peut tellement sauver un être.
Après une scène d'ouverture d'une forte intensité, le récit s'enlise dans une direction totalement inattendue. Un film bien long pour si peu et qui finalement n'éclaire jamais sur son drame de départ. Par ailleurs, la mise en scène est parfois approximative et certains dialogues sont inaudibles. Décevant.
Après une introduction prometteuse, où une mère assiste à distance et impuissante à l'enlèvement de son fils, on sombre dans l'ennui le plus profond. Le film explore la relation malaisante entre cette femme et un ado et, même si l'actrice est excellente, les réactions des personnages sonnent faux et tout le monde affiche le même air affecté pendant 2 heures... Éprouvant.